Sa
TA
Ercovetions
et egeurs
ne rue Towville,
TEL. 201 108
VOL. XXXVI--Mo 50
Un Livre blanc sur la persécution
religieuse en Hongrie depuis 1945
Le document retrace toutes les mesures qui ont frappé l'Eglise depuis 1945 jus-
>) Brabant
"Tr Frères
St-Bontiace, Man.
É
4 v
qu'à l'arrestation du Cardinal Mindszenty.
PARIS -— A Paris vient de paraître un Livre blanc concernant le cardinal Mind-
szenty. Ce Livre blanc, publié aux éditions Amiot-Dumont, porte ces sous-titres: “Quatre
années de lutte pour la défense de l'Eglise hongroise”, et “Documents publiés sur la
Man.
demande du cardinal Mindszenty, primat de Hongrie”,
Vers Noël 1948, précise l'éditeur, les premières lettres pastorales du cardinal Mind-
szenty arrivèrent en Suisse. Elles venaient d'Autriche et les éditeurs en commencèrent
la traduction. Le 27 décembre, le primat de Hongrie fut arrété, C’est alors que les éditeurs
apprirent que le cardinal, avant# x
son internement, avait réussi 4! sûre de l'impunité, faisait | mière lettre pastorale. Elle con-|
faire passer une série de docu irruption dans la salle où reposait tient des phrases encore plus
ments à l'étranger le corps et la pillait de fond en |graves
Le cardinal chargea ses amis | comble Ce n'est pas de gaieté de coeur,
de l'étranger de réunir cette do-| Première lettre de protestation |Y 7 À por cuenie le meme
a ns at ane, en de l’épiscopat (ae s cum eg D vin —
voix de toute une se, e À L e donner raisor ministre
derrière son Lissonat et dont le | La première partie du livre | Affaires étrangères d'Angleterre,
message dépasse largement la | est consacrée à annee de l'o- |qui déclarait récemment que tout
Hongrie, rage”: 1945. 11 y à, d'abord, en |sempblait indiquer que la Hongrie
fn vurologue. le Livre blanc! 2% de mai 1945, une lettre de |étsit sn train de remplacer un ré-
DORE Ur -2 l’épiscopat hongrois protestant | ie totalitaire par un autre”
brome d'aboré mx tables, dé 9 contre certaines moeurs résul- 1946, c'est l'année des premiè-
résistance pps au hr sgr 6 tant de la guerre: vols et viols. |. ecccarmouches, La lutte du
tarisme brun” et de la lutte me- La lettre prodiguait déjà cet a- nmndlié AU dos des
née contre les conceptions rdina | vertissement solennel: le peu- À tt jante > m3 Dre mue
näles socialistes par le cardinal
Seredi. En 1945, à la mort du car-
dinal, (était-ce symbole?), tandis
qu'une garde d'honneur de l'ar-
arrivait devant
mée soviétique
le palais épiscopal diEsztergom
pour témoigner de la piété et du
respect de la démocratie populai-
re à l'égard du cardinal qui ve-
nait de mourir, la soldatesque
ple est en droit d'attendre de
ses représentants la conscience
la plus serupuleuse et l'impar-
tialité la plus pure. La liberté
ne doit jamais dégénérer en li-
cence, ou alors l'Etat s'effondre
comme un tonneau sans cercles.
Vient la promotion de Mgr Mind- |
szenty à la pourpre, Vient sa pre-
NOTRE FOI, NOTRE LANGUE!
*BERTÉ «PATRIOTE
DIEU ET MON DROIT!
PRINCE-ALBERT, Sask.
IL EST PLUS FACILE DE
PAYER SELON NOTRE PLAN
A Ccaton
71, AVENUE PORTAGE
WINNIPEC, MAN., VENDREDI ler AVRIL 1949
:
mille fois non, s'écrie le cardinal, |
n'est pas cela lä démocratie”.
Sans enquête, sans décision de
justice, des prêtres sont traînés
dans les camps de concentration
et les attaques contre le primat se
multiplient
Arnée de la rupture
Pour le Livre blanc, 1947, c'est
duire par télévision. (NCWC).
600 milles à pied
Messe votive dans toutes
les églises le 3 avril
Dans une exhortation apostoli-
que qui vient d'être adressée aux
archevêques et évêques du mon-
de entier, sa Sainteté le Pape Pie
XII demande aux prêtres de tous
les pays de célébrer une seconde
messe, le dimanche de la Pas-
sion de cette année en répara-
tion des crimes suscités par la
haine de Dieu.
“Cette seconde messe, dit le
Saint-Père, sera une messe vo-
tive pour la rémission des pé-
chés qui souillent notre siècle et
Surplus de $119,278
au Nouveau-Brunswick
FREDERICTON — Le secrétai-
re-trésorier J. J. Hayés Doone a
révélé que la province du Nou-
veau-Brunswick réaliserait un
surplus de $119,278 pour l'exer-
cice financier se terminant le 21
octobre 1948.
font justement craindre d'épou-|
vantables châtiments. Le sang|
du Christ, contenu dans le calice
de la Nouvelle Alliance, est un
bain purifiant grâce auquel nous
pouvons effacer ce crime exécra-
ble, et, après avoir demandé le
pardon des coupables, en faire
disparaître les conséquences et
préparer à l'église un triomphe!
magnifique”, |
En terminant cette exhorta-
tion, dont nous reproduisons ail-
leurs le texte complet, Sa Saia-
teté Pie XII déclare que les fi-
dèles qui, “en raison des liens
unissant entre eux les membres
du Corps mystique du Christ,
doivent toujours prendre part
aux tristesses et aux joies de l'E-
glise, devraient accourir le plus
nombreux possible autour des
autels et qu'appréciant comme il
convient l'importance et la gra-
vité du motif qui les réunit, ils
offrent à Dieu, avec ardeur, leurs
supplications et leurs prières.”
Le christianisme
et ses persécuteurs
Par Thomas GREENWOOD
(Spécial à ‘’La Liberté et le Patriote'')
Les nations qui aspirent à la
paix dans l'ordre, viennent de
réaliser un pacte significatif qui
reste dans les cadres de l'idéal
pacifique des Nations Unies.
Mais si ces instruments diplo-
matiques et militaires empé-
chent pour le moment un con-
{lit violent, ils ne peuvent mal-
heureusement pas arrêter les
terribles persécutions que les
états communistes font subir
aux chrétiens. Devant les cada-
vres amoncelés par la haine des
hommes grisés de fausses théo-
ries politiques, on aurait pensé
“ue l'époque des persécutions
dans les pays où le signe de
Moscou règne sur les gouver-
nements.
Lois pénales révoltantes
Le refus du gouvernement
soviétique et de ses satellites
de signer la Charte des Liber-
tés Humaines, prouve suffisam-
ment son intention de ne point
arrêter sa persécution du chris-
tianisme. Nous assistons, en ef-
fet, à une recrudescence des
tourments de tous genres que
ces persécuteurs inventent pour
terroriser les chrétiens. Pour
commencer, ils s'attaquent à la
tête de chaque diocèse: derriè-
l'année de la sécession. L'épisco-
pat hongrois prend position au
sujet du traité de paix, sur la
question scolaire, sur les retraits
du droit de vote au moment das
élections, sur la déportation des
Allemands. “Nous sommes forcés,
pour voir le Paye
CITE DU VATICAN — Après
lavoir couvert à pied une distan-
Ice de plus de 600 milles et tra-
versé sans papiers plusieurs fron-
tières, un garçonnet tchécoslova-
écrit le cardinal, de descendre
aux catacombes”,
1948, c'est l’année de la dé-
(Suite à la neuvième page)
AU MANITOBA
au garde suisse qu'il voulait “voir
le pape”.
L'hon. Schultz annonce son
programme de santé publique
M. Dryden prévoit des revenus sans précédent dans
l'histoire de la province pour l'année 1949-50,
par Clément BAZIN
Correspondant spécial de ‘’La Liberté et le Patriote“
WINNIPEG -— Pour un pensum, c’est un pensum. Cette
semaine à la Chambre c'était une monotonie mortelle, une
torpeur de digestion difficile à faire oublier le carême. Pau-
vre reporter, pauvres lecteurs. Adieu les belles chevauchées,
adieu les belles échauffourées provoquant notre enthou-
siasme et faisant assez de boucan
et de vacarme pour amuser toute
la galerie et aiguiser la malice
d'un petit voltaire qui, avec sa
Se classe premier
scandale, Cette semaine, hofmis
les chaudes prises de bec entre
M. Lenaghan, ministre de la Jus-
tice, et M. Thorvaldson, au sujet
du prétendu scandale de la police
qui se serait dégradée en man-
quant de haute considération
pour nos braves chauffeurs en
état d'ébriété . , . rien n'est sur-
venu pour nous amuser, pour vous
distraire, La Législature a légi-
féré ses procédures législatives
coutumières accumulant des chif-
fres, des faits, annonçant des pro-
jets, et tout cela, ne l’oublions pas,
pour le plus grand intérêt des Ma-
nitobains.
A la recherche de
l'huile et du gaz
M. McDiarmid donna au début
CDS
1+atuätre “libertés” qui étaient le
re le Rideau de Fer, il y a 24
évêques qui sont déportés, em-
prisonnés ou assassinés. En
Hongrie, le cardinal Mindszen-
ty est toujours én prison; et en
Yougoslavie, l'archevêque Mgr
Stepinac souffre encore dans
son cachot. Dans les Etats Bal-
tes, deux évêques sont dépor-
tés, trois sont en exil, deux sont
(Suite à la treizième page)
#it passer avec la guerre. Les
drapeau des puissances occiden-
tales, se sont vues développées
dans la Charte des Droits de
l'Homme adoptée par les Na-
tions Unies presqu'à l'unanimi-
té. Mais ici encore, toutes ces
consolantes déclarations n'arrê-
tent pas la main des bourreaux
qui travaillent sans relâche
Malgré les persé
C'est le R. P. Léon Merklen, rédacteur en chef de “La Croix”,
de Paris, qui, lors de son séjour à Québec, l'an passé, beta |
l'anecdote suivante: Un jour, le Pape Pie XI demandait à des éco-| de la campagne bolchévique de dénigrement et de calomnie dé-| “Hitler m'a dit”, d'Hermann Rauschning).
liers italiens de lui énumérer les notes caractéristiques de l'Eglise. |
—…— “Une, sainte, catholique et apostolique”, de s'écrier à l'unisson
ses jeunes interlocuteurs. Mais Pie XI interrogea encore:— “Quelle |
est la cinquième note de l'Eglise?” — Tout d'abord surpris, les|
écoliers y vont de diverses réponses: l’un mentionne tel trait, |
l'autre telle dévotion chère au coeur du catholicisme. A -ceux qui)
opinent dans un sens ou dans l'autre, Pie XI laisse tour à tour!
voir que là n'est pas la réponse juste. Finalement, il prend lui-
M. Michel J. De Roo, de Swan
Lake, Man.,, a reçu la médaille
lu'argent du gouverneur général
|pour s'être classé premier du grou-
|pe de 40 jeunes étudiants en agri-
de la semaine des précisions à la
Chambre sur les recherches
d'huile et de gaz effectuées dans
[la province. On approuva une es-
|timation de $2,357,244 pour le dé-
|partement des Mines et des Res-
[sources naturelles pour l’année
| 1949-50, Le ministre annonça éga-
lement que $250,000 avaient déjà
{culture qui ont reçu leurs diplô-
|mes de l'Université du Manitoba, |
Ile. 25 mars dernier. 1
été dépensés comme subsides à
(Suite à la douzième page)
que du nom de Lotar Novak est
arrivé au Vatican et il a déclaré
Pie XII envoie son premier
mine chafouine flaire dans son|
coin le drame, la comédie et le
|
|
e par télévision
PRIX: CINQ SOUS
| EN SASKATCHEWAN
Lo Saskatchewan vote $120,000,000
pour l'électrification rurale
Correspondance spéciale à “La Liberté et le Patriote
REGINA —- Le gouvernement de la Saskatchewan a
révélé à la législature un projet d'électrification de la cam-
pagne. La réalisation de ce projet, qui a pour but de fournir
l'électricité à 50,000 cultivateurs, coûtera $120,000,000 et
sera répartie sur une période de 20 ans. Un bill à cet effet a
été présenté à la législature par* pe
le ministre J. A, Darling. L'idée
générale du bill prévoit que le
gouvernement fournira le maté-
doit devenir la propriété du gou-
vernement. Une coopérative peut
toutefois vendre sôn système d'a-
Sauvetage du R. P. J.
Sa Sainteté Pie XII est photographié ici avec quelques-uns des techniciens qui ont installé l'ap-
ce n'est pas cela la liberté, ce | pareil de télévision dont le Saint-Père a fait usage à l’occasion de son adresse aux Américains. L’a- | construction du système local, Un |
| dresse fut reproduite par télévision pour les catholiques des Etats-Unis pendant la semaine qui se|article de la loi permet aux co-|
| termina le dimanche Laetare, le 27 mars. Ce jour-là une quête fut faite dans 98 archidiocèses et | opératives et à la corporation du!
diocèses du pays. C'était la première fois que l'on prenait des vues du Pape dans le but de les repro- | gouvernement
Buliard mené à bonne fin
Le R. P. Joseph Buliard, O.M.
L, perdu dans le grand nord de-
puis 7 mois a été trouvé et ra-
de son existence nomadique avec
les Esquimaux. Beaucoup de
voyages furent accomplis dans la
noirceur de la longue nuit arc-
mené à Churchill par avion à la
fin de la semaine dernière, Bien
qu'il eût les mains et les pieds
gelés, le Père Buliard multiplia
ses instances pour qu'on lui per-
mit de demeurer à son poste,
Sa seule nourriture depuis
quelques mois avait consisté de
viande gelée, Il suivait un grou-
pe d'Esquimaux dans leurs péré-
grinations sur une étendue de 300
rature glaciale et dans un pays
inhabité. Pendant 7 mois il n’eut
aucune communication avec le
monde de l'extérieur et il était
considéré comme oc ps Le pi-
lotesGunnar Ingebrigtson et le
R. KR. Ferron, O.M.I. allèrent
à sa recherche et le trouvèrent
au bout de deux jours. Malgré
ses instances il dut consentir à
être transporté à Churchill. Il
est maintenant à l'hôpital, recé-
vant des soins pour ses pieds et
tique.
Le Père Buliard a dû, dans le
passé, recevoir des soins dentai-
res spéciaux en raison de la
nourriture gelée qu'il dut man-
ger dans ses tournées missionnai-
res, et qui lui cassèrent plusieurs
dents.
Pour aller au secours du Père
Buliard, l'avion piloté par Gun-
nar Ingebrigtson dut atterrir
dans un territoire mis en qua-
rantaine à la suite d'une épidé-
mie qui fit 13 victimes chez les
Esquimaux. Le pilote, vétéran
du vol dans les régions arctiques,
ne mit que deux jours pour dé-
couvrir le missionnaire. Inge-
brigtson fut le pilote de l’avion
qui rescapa douzé hommes du
C.A.R.C. dont l'avion avait fait
un atterrissage forcé sur les gla-
ces de la Baie d'Hudson au mois
de janvier dernier.
Le Père Buliard est sous les
riel pour 1: istr 1 C "
tandis Là Le" an ren près certaines conditions
e pordle jee pen ce gionaUX| Ja compagnie d'électricité du
paieront le coût de construction #8: + F 1 :
Les individus paleront les ext gouvernement fournira le maté-
SACS 14 L Ü La ICS , mé 1
| sions han À 04 sur m4 li 7 riel aux comités locaux qui pour
Lnsin ET « 2 gnes | ;ont construire leur réseau ou
principaies | |
. , | payer la compagnie du gouverne
A l'exception des endroits où|ment pour la construction
la compagnie d'électricité fournit} Sept personnes ou plus, pro
l'éne rgie directement aux indivi-| priétaires d'une région, péuvent
dus, l'électrification de la campa- | emander l'autorisation d'établir
gne se fera à l'aide de deux grou- (Suite à la neuvième page)
pes. Un groupe comprendra les ———————
comités locaux des districts, qui
11 réussit bien
formeront des unités dans le pro-
jet d'électrification, l'autre grou-
pe sera les coopératives, Ce der- | !
nier groupe achèterait l'électri-|
cité de la corporation du gouver- |
nement et la vendrait au détail |
à chaque individu. Les | }
asc |
tives devraient payer le coût de |
i
ê
de conclure une!
entente d'après laquelle la cor-|!
poration gouvernementale pour-
rait diriger le système local. La
loi prévoit aussi dans le cas des
cornités locaux de l'électrification
que le système de distributiun
Littérature bannie
des kiosques
au N.-B.
FREDERICTON, N.-B, — Le
gouvernement du Nouveau-
Brunswick projette de bannir
toute littérature pornographi-
que des kiosques de livres et de
journaux.
Le secrétaire-trésorier pro-
vincial, M. J. J. Hayes Doone,
a laissé entendre qu'un bill en
ce sens serait présenté à l’As-
semblée législative,
Dans son discours du budget,
M. Doone a déclaré: “IL nous
fait plaisir d'annoncer que l’on
s'apprête à contrôler la vente
de cetté sale littérature”,
George Suboczewski, jeune Po-
lonais âgé de 26 ans arrivé aux
Etats-Unis avec un groupe de per-
sonnes déplacées d'Allemagne en
octobre dernier, se tire bien d'af-
faires. IL a un emploi de $50.00
semaine dans une usine à
éoria, Ill, et prend des cours à
l'Université Bradley dans le but
d'obtenir son baccalauréat en
sciences sociales, I1 se dit l'un par<
mi des centaines de nouveaux ar
rivés qui veulent prouver aux
Américains qu'ils ne se sont pas
trompés en laissant entrer des
personnes déplacées dans leur
pays. (NCWC)
Pie XII demande que l'on
ses mains gelés.
Selon le Père Ferron, le Père
Buliard a dû couvrir plusieurs
mille milles pendant les 7 mois
soins du médecin militaire à
Churchill. IL espère pouvoir re-
tourner à son poste avant long-
milles par 500 par une ë
=
La persécution se continue
derrière le rideau de fer
S. E. le cardinal J. McGuigan accorde une entrevue
exclusive à la British United Press.
VATICAN — S. E, le cardinal James McGuigan, arche-
vêque de Toronto, a donné la semaine dernière une entrevue
exclusive à la British United Press, au couvent des Soeurs
canadiennes du Précieux-Sang.
Le cardinal a déclaré, en pesant ses mots: “Il est évident
qu'en Europe orientale toutes les*
Eglises sont soumises à de plus
fortes pressions de leurs ennemis.
Il en est résulté de grandes souf-
frances parmi le clergé et les fi-
Profonde gratitude du pape
envers le Canada
Sa Sainteté Pie XII à accor-
dé une audience particulière
prêche sur l'enfer
"IT faut prêcher aux fidèles l'existence et le danger
de l'enfer comme moyen de les ramener à Dieu”,
CITE VATICANE -— Dans son
audience annuelle du Carême
aux curés de Rome, S. S. le Pape
Pie XII a demandé que l’on pré-
che plus activement aux fidèles
l'existence et le danger de l’en-
fer comme moyen de mieux leur
rappeler la pensée de Dieu, Le
|Saint-Père se plaint de voir
qu'un noinbre sans cesse accru
de catholiques vivent dans le
seul désir des jouissances terres-
tres et sans songer un instant à
l'éternité de sanction qui les’'at-
tend.
“La propagande en faveur
d'une vie exclusivement maté-
rielle, affirme-t-il, se fait ouver-
te, insinuante et continue, On n'y
lance aucune attaque contre
Dieu: on se contente plutôt de
l'oublier, Livres, journaux et
films contribuent à ce mouve-
ment d'éloignement de la reli-
veiller l'esprit de prière et de pé-
nitence.
“La prédication des vérités
premières en devient plus que
jamais urgente: et, parmi elles,
compte l'enseignement qu'il
existe un enfer, S'il est vrai que
le désir du ciel constitue un mo-
tif d'action plus parfait et plus
honorable que la peur de l'en-
fer, il ne s'ensuit pas forcément
que tous les hommes puissent
être retenus et convertis par la
seule aspiration aux béatitudes
divines, Nous ne pouvons que
rougir de voir que des parents
accompagnent leurs enfants aux
théâtres et aux cinémas qui pré-
sentent des spectacles aussi im-
modestes que ceux que nous
voyons maintenant en plus d'un
endroit, même en milieu dit
chrétien, ou lisent les mêmes
journaux aussi friands d'immo-
dèles, parmi tous les peuples chré-
tiens.
“Il est aussi de plus en plus
évident que les gouvernements
derrière le rideau de fer ne ten-
tent pas sincèrement de s'enten-
dre avec l'Eglise, mais sont réso-
lus à l’opprimer, à la liquider s'ils
le peuvent.
“L'Eglise résiste avec courage,
en dépit de vives souffrances.”
d'une demi-heure au cardinal
MeGuigan. Ce dernier dit à ce
propos: “Le pape m'a paru en
bonne santé, malgré les soucis
et les tristesses que lui impo-
sent ses fonctions de père com-
mun des fidèles. L'Eglise cana-
dienne a été le principal sujet
de notre conversation. Le Saint-
Père a exprimé sa profonde re-
(Suite à la neuvième page)
gion. Même dans des films re-|ralité. Heureusement la lutte
gardés comme sans reproches,| contre ces fléaux a déjà donné
des résultats encourageants et
nous espérons qu'ils s'accroitront
encore, Dieu merci, dans les mé-
mes contrées possédant la plus
forte production .cinématographi-
que, les catholiques travaillent
on voit les hommes vivre et mou-
rir tout comme s’il n'existait ni
Dieu, ni Eglise, ni rédemption.
Nous en arrivons délibérément à
la création d'une famille, d'une
société, d'un Etat sans Dieu, Il
n'y a par suite aucun temps à
perdre dans nos efforts pour ar-
rêter ce mouvement et pour ré-
aujourd’hui méthodiquement à
rendre au cinéma sa moralité et
sa dignité”,
cutions, l'Eglise catholique ne meurt pas
d'un large pinceau qu'il vient de plonger dans un réctpient | bien Allemand, mais on ne peut pas être les deux à la fois. Nous| en mains, croient-ils, tous les moyens d'“écraser l'Infâme’”, selon
contenant un liquide noir
clenchée contre le christianisme) le compère Staline s'acharne à |
Hitler est-il bien mort? se demandent encore certains, Un|
éclabousser la haute croix blanche. Ici, une flaque s'appelle “Hon- | fait-est indéniable: Qu'il soit mort ou vif, l'ancien Fuehrer n'a pas, |
grie”’; là, une autre se dénomme “Bulgarie”, Mais voici que, de|
l'arrière-plan, surgit l'ombre d'un peintre en bâtiment. Ce n'est |
autre qu'Hitler, bien reconnaissable à sa moustache en forme de|
brosse à dent noircie. Lui aussi porte un récipient sur lequel on|
peut lire ces mots:— “Persécution religieuse nazie”. Mais Hitler |
n'a plus du tout le visage agressif, rageur des jours de sa gloire}
même la parole:-—— “C'est persécutée, dit-il. Persécutée l'Eglise a | éphéraère, Il est désabusé, décontenancé, Et c’est d'un air bien|
été, persécutée elle est, et persécutée elle sera jusqu'à la fin des | penaud qu'il lance à l'adresse de Staline:— “Inutile, Joe! La pein-
temps.” Et le pape d'ajouter:— “Mais l'Eglise a la promesse du | ture qui fera disparaître cette croix n'a pas été inventée”, Et|
Christ: On aura beau l'attaquer, jamais les portes de l'enfer ne
prévaudront contrée elle.”
Le souvenir de cette anecdote nous revenait à la mémoire, ces |
jours-ci, à la vue d'une esquisse, oeuvre de l'artiste J. Collins, que
publiait la “Gazette”, de Montréal. Le dessin était des plus sug-
gestifs et vaut certes d'être ici mentionné: En plein milieu de l'es-
apparaissait, érigée sur une colline, une haute et large
croix Au bas, un quidam, — dont la casquette, la pipe
et surtout la monumentale moustache ravpellent d'emblée
traits du dictateur soviétique Staline, — est fort affairé
quisse,
blanche
les
Armé
Entrepreneur général
en construction
l'artiste Collins d'attribuer à son dessin la légendg suivante:— “Un
conseil d'expert
Conseil d'expert, en effet, que devrait constituer, pour Staline
et ses comparses, le lamentable échec du nazisme et de ses instiga-
teurs. Qui n'a pas encore à l'esprit les tirades enflammées du chef
du Reich, clamant à qui voulait l'entendre que son credo politique |
gieux était fondé pour durer, pour se perpétuer mille
Ici, il redresserait telle situation politique jugée outra-|
r le Là, il ‘“rajeunirait” tel comportement consi-
. . — “On est, disait-il, ou bien chrétien ou
a
es sie
ge
déré con
| tée,
comme prétendant à la domination du monde, ou encore comme |
persécuteur, fait long feu. Quinze ans, dix ans ont passé , , , et il
ne reste de lui que le souvenir d'un cauchemar .., L'Eglise, elle,
existe encore, Tout comme la haute croix blanche du dessinateur
Collins, elle domine de bien haut ses persécuteurs du passé, ceux
d'aujourd'hui, et, par anticipation, ceux qu’elle connaîtra encore
dans le monde — et il s’en trouvera toujours — des ‘hommes qui
louchent vers l'au-delà”.
C'est le propre de l'intelligence humaine d'être, en dépit de
conquêtes et de réussites vraiment merveilleuses, limitée, très limi-
Et c’est peut-être précisément dans ce domaine de la persé-
cution contre l'Eglise du Christ que s'avère, de la façon la plus
| tangible, la plus concrète, cette déficience du génie, de la mémoire
de l'homme,
A lire l'histoire des pires épreuves de l'Eglise, æn ne
s'empêcher de constater ce fait bien frappant: Tous et chacun des
persécuteurs agissent comme s'ils innovaient en cette voie. On
dirait qu'ils ignorent tout du passé, des échecs des ennemis de
l'Eglise, Tous sont imprégnés de la certitude de vaincre. Ils ont}
peut
Téléphone: 202 348
chassé, bientôt il périra.
fidèles versent leur sang. Ce sera, sous peu, la fin,,,
tour à tour pensé les persécuteurs notoires de l'Eglise
(i1 s’agit, explique la caricature,| ne voulons plus d'hommes qui louchent vers l'au-delà” , , , (C£.]| l'expression même de Voltaire, Dans leur esprit, plus de doute
possible: le catholicisme va agonisant.
Par centaines, par milliers, prêtres et
Ostracisé, traqué, pour-
. Ainsi ont
La nomen-
clature en serait longue, tant est vraie la parole citée plus haut du
grand pape Pie XI...
. Persécutée, l'Eglise l’a toujours été. ,
. Tou-
jours aussi, des esprits se sont demandé si, vraiment, ce n'était
pas cette fois, la fin ,,,
Ce n’a jamais été la fin et jamais ce ne le sera. Staline et ses
agents communisants peuvent semer le désordre, la méfiance dans
le monde entier,
Ils peuvent s'attaquer à l'Eglise, à sa foi, à ses
doctrines, disséminer aux quatre vents leurs théories subversives,
incendiaires et traitresses.
Lis peuvent calomnier, emprisonner
pasteurs et évêques, Tout comme les autres persécuteurs de l'his-
toire, il se casseront, à ce jeu, les dents,
Pour eux, il serait plus sage de lire l'histoire.
Ils y recueille-
raient de lumineux enseignements. L'Eglise en a vu bien d’autres
1 EUX.
Elle a souffert, terriblement souffert
Mais l'Eglise, d'ins-
titution divine, est comme Celui dont parlait Garcia Moreno en
tombant sous les coups de l'assassin Rayo: Elle ne meurt pas!
Odilon ARTEAU
MARCEL-J. CHOISELAT Eglises Ecoles, Salles
paroissiales, Maisons, etc.
LA LIBERTE FT LE PATRIOTE
Radio-Saint-Bon
|
Petites Notes
!
|
Le club d'Aviation fémiain | (1250) kies)
(Airwnmen's Club) tiendra un —) | 9 05—Intermezzo
|le samedi 2 avril, de 3 b. à 5 h. 30, RSR MER Le ciel par-demus L'économie est l’art d'ordonner ses dépen-
| dans le salon Georgian de la Baie | a trappeurs 109—Nouvelles — ses. Sans la pratique de cette vertu sociale, la
| ES la présidence | 125-Len Mme | 1010—FIN Des famille ne connaît aucune sécurité: elle est De
Au cré-Coeur |: 5271072 Miss L'Buckine-| a À | vouée, tôt ou tard, à la ruine.
Sa | ham, présidente, et Phillys Ayers termède are eue De dede Protégez votre foyer, préparez l'avenir des |
Partie de cartes recevront les invitées. + des agriculteurs | T3Couserie de vôtres, assurez-vous une vieillesse heureuse et |
pes s x Ba TRS. | PR» À. ue digne en vous constituant petit à petit les ré-
des pci | À le pes tis du diménthe Le dimanche 27 mars, en l” communiqué sérves nécessaires. |
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| Mon Mg "4 9.05— Intermède Actif, environ $380,000,000 \
Fée 808: Pie AN arme pe ge Lee Rogue #30 Contes d'Yves net deg 7 PEER
au $ HN. : * 1 v
Les quartiers domiciliaires près des camps d'entrainement du Par une lettre apostolique du | Pectivement 945—Amérique latine tocunnte à Re ? set |
C.A.R.C. voient de jour en jour de nouvelles constructions s'ajouter | 2 février, 8. S. Pie XII demande 30081 Heure” Euquue | ape
à celles déjà nombreuses abritant les familles des rnembres de que je dimanche de la Passion, Thé de l'Institut 1050— Résumé des
l'aviation. Cette photo, prise en septembre 1948, représente de} j, 3 avril, soit une journée de Nouvelles
ces familles prenant possession de leur nouvelle demeure au camp | ières “pour expier les crimes, National Canadien | 1100—0 CANADA |
e 2, p ‘Ottawa. ” 12.30— MARDI 5 AVRIL
des ennemis de . Tous les! d'aide aux aveugles Aura dnifendes-vons des Chevaliers AVOCATS - NOTAIRES
10 termède 1 |
Les camps de travail forcé
en URSS dénoncés à Winnipeg
Le Comité ukrainien du Canada {complète et impartiale sur les!
(Ukrainian Canadian Committee) | camps de tr
de Winnipeg, que préside le Rév.|toire soviétique, Il affirme
B. Kushnir et dont M. J. H. Syr-
nick est le secrétaire, vient da.
dresser un mémoire au gouverne- | poser que des millions d'hommes
les sont détenus dans ces camps et
Camps de travail forcé en URSS. | que benucoup y périssent de faim
Voici un résumé de ce mémoire, | et d'épuisement.
ment des
Etats-Unis
sur
daté du 15 mars:
Le Comité est content d'appren-
dre que la délégation américaine | ukrainiens, que depuis 30 ans les
L économique et social | communistes se sont opposés
de Y'ONU a demandé une enquête | la force à toutes les tentatives
au Conreil
| INTERPROVINCIAL
PIPE LINE COMPAN
AVIS est par les présentes donné que
demande sera faite au Parlement de
Canada, à la session actuelle ou à celle
(Photo C.A.R.C., service CPC)
avail forcé en terri- |
€ que
: de nombre:x témoins maintenant
| domiciliés au Canada peuvent dé-
Le Comité ajoute que la plus |
| forte proportion des détenus sont !
par
ukrainiennes pour établir une ré-
publique nationale,
L'épiscopat éntier détenu
Les camps renferment donc des
[à 7 h. 30, il y aura Heure-Sainte
| française de la ville ne manque-
milliers d'Ukrainiens de toute
classe, depuis des intellectuels
jusqu'à des paysans. Le Comité
souligne ju Cas d'un archevêque
et de six évêques, constituant la
qui suivra, pour l'adoption d'un bill | Piérarchis entière de l'Eglise ca-
ee incorporant une Loose gr 7
nom de Interprovincial
ie sous | tholique d'Ukraine: LL,
ipe Line
1 E. NN.
SS. Josep:: Slippy, archevêque de
Company, laquelle compagnie sera sou- | LViv, Josaphat Kocylowky, Hre-
mise aux provisions de toute législation | hory Chomyzhyn, Nieeta Budka, | s’il vous plait, vous faire un pieux
lines” qui |Ivan Latyshewsky, Gregory La- }
ourra être votée par le Parlement du | bota, Nicolas Charnecky, évêques. | Nous porterons l'insigne de notre
ou |Tous on été déposés et bannis|Patronne et monterons en rangs.
rôcédure, sans | La communion aura lieu durant
générale concernant les “pi
anada, dans le but de
d'exploiter des ‘“pipe-lines"” interpro: |en Sibérie sans
construire
vincialement et/ou internationalement,
à l'intérieur ou en dehors du
pour le transport du pétrole brut ou de
tout produit ou sous-produit liquide qui
en provieht. Les requérants demande-
les
ront que la es jouisse de tous
ouvoirs, privilè
es et immunités
conférés par toute législation générale
affectant les ‘“pipe-lines” qui pourra
être décrétée par le Parlement du
Canada et, de plus, demanderont tels
pouvoirs et provisions juridiques pou-
Vant être
suite des
jugés nécessaires pour la pour. | &terre mondiale contre l'Eglise
buts de la compagnie,
Daté à Toronto, Ontario, ce 4ème
jour de mars 1949,
J
S6, rue Church,
Toronto, Ontario
. W. HAMILTON,
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Directeur et gérant: W. S. R. WILSON
Directeur et assistant gérant: A. G, FRASER
jugement, Mgr Theodore Romza, la messe.
évêque de Carpatho-Ukraine, est
mort dans un “accident” avec un
char d'assaut soviétique; Mgr Au-
gustin Voloshya, président
Carpatho-Ukraine, est
uelque part sous le
lent du\anniversaire de
disparu |cerdotale du Souverain Pontife,
protectorat | il y aura une Heure-Sainte le di-
prêtres sont autorisés à célébrer
deux messes ce jour-là.
Le Saint-Père invite les fidèles
à assister à la messe en grand
nombre, à communier et à prier
aux mêmes intentions.
Le T, S. Sacrement sera exposé
durant toute la journée et le soir,
à laquelle toutes les sociétés pa-
roisiales assisteront en 1
Chevaliers de Colomb feront la
garde d'honneur, : |
R. P. Denys Jubinville,
O.M.L, donnera le sermon aux
messes du matin et à l'Heure- |
Sainte, |
Retraite paroissiale |
La retraité paroïssisle sera
préchée durant la Semaine Sainte,
du 10 avri! au 17 avril, per le
R. P, Denys Jubinville, O.M.I.
Tous les catholiques de langue
ront pas de suivre les exercices
de cette retraite, Le programme
de la retraite sera publié la se-
maine prochaine,
Dames de Ste-Anne
Le dimanche 10 avril aura lieu
la communion pascale des mem-
bres de la Congrégation, Veuillez,
devoir de n'y point manquer,
Enfants de Marie
A l'occasion du cinquantième
l'ordination sa-
e la NKVD”, police secrète russe. manche 3 avril, à 7 h. 30. Nous
Ces procédés, dit le Comité, ne
font que répéter ceux qui avaient
té employés avant la deuxième
orthodoxe d'Ukraine, dont le cler-
gé a été déporté, les biens confis-
|
qués.
Le Comité déclare que les vio-
lences de l'URSS. contre le
christianisme, le danger d'exter-
mination qui pèse sur les millions
d'Ukrainiens qui refusent de se
laisser réduire en esclavage, né-
cessitent l'attention immédiate du pa
monde civilisé. I1 remercie enco-
re les Etats-Unis de leur inter-
vention, d'autant plus que la na-
tion ukrainienne, subjuguée, ne
peut plus s'exprimer librement.
Canadiens Français!
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OUGES
{21 avril, sous les auspices de la
| AU CLUB DU SACRE-COEUR
demandons aux congréganistes
ainsi qu'à toutes les demoiselles
de la paroisse de bien vouloir se
grouper dans le grand corridor
des classes afin dé pouvoir mon-
ter à l’église en procession. Vous
voudrez bien vous placer dans les
bancs en face de la statue de la
sainte Vierge. Vous êtes invitées,
en ce jour-là, à faire la sainte com-
munion. Invitez vos amies et ve-
nez nombreuses prier pour le
pe.
La réunion mensuelle des mem-
bres de la Congrégation aura lieu
le premier lundi du mois, le 4 à-
vril, à 7 h. 30. Allons à Jésus par
Marie.
Société St-Jean-Baptiste
Une soirée de cinéma sera don-
née à la salle paroissiale le jeudi
Société St-Jean-Baptiste. Des bil-
lets seront mis en vente en temps
opportun.
Ligue des dames
Beaubien 14
Carlow 13
Joval 11
Newman 10
Ligue de dix quilles
Equipe G. P,
Banque Can. Nationale 22 14
Guertin Frères 22 14
Ciub du Sacré-Coeur 21 15
Bijouterie Bourhonnais 20 16
Cercle Ouvrier 18 |1
Canadian Publishers 17 19 |]
Mercier 15 21
Hôte] Roblin 9 27
Section des jeux
Les concours de snooker sont
en marche, Le nombre des con-
currents est intéressant et les
rencontres pour les prix variés
promettent des joutes très serrées.
Les jeunes de moins de 21 ans
ont aussi leur propre concours.
Cette section des jeunes a créé
un vif intérêt parmi les membres
à cause d'un généreux don spécial
d'un des amis du Club ...et tous
s'efforceront de mériter ce prix
de M. J.-E, Audet. Bonne chance
à tous!
Le concours de ping-pong com-
mencera sous peu. Les amateurs
sont priés de donner leurs noms
le plus tôt possible à MM. Alfred
Potvin ou Philippe Bourbonnais.
Avis d'une demande
au Parlement du Canada
pour un Bill Privé
Avis est par les présentes donné
que spphoation sera présentée au
arlement du Canada à cette session-ci
ou à l'autre, en vue d'un Acte vas
es
no NATURAL GAS 1
COMPANY, pour les buts suivants et!
conformément aux clauses de tout sta-
tut ou règlement qui pourrait s'y rap-
porter:
Pour construire, posséder, diriger un
stème de conduits pour le gaz et
l'huile au Canada et à l
pour acheter, préparer, transmettre et
vendre le gaz et l'huile au Canada ou
à l'extérieur; pour exporter le gaz et
l'huile; pour acheter, louer, vendre. |
explorer e& développer les territoires |
qui contiennent ou que l'en croit!
contenir du gaz et de }hutle; pour
exproprier les terrains ou toute en-
treprise qui pourraient s'y trouve”:
pour la construction et l'opération de |
conduits; et pour exercer tout autre |
pouvoir qui pourrait être nécessaire |
pour l'accomplissement des projets
mentionnés plus haut. |
Daté à Vancouver, province de la
Colorubie-Britannique, ce ile jour de
mars, 1949
Par CAMPNEY. OWEN, CLYNE, |}
MURPHY et OWEN, |}
144, rue Hastings ouest,
Vancouver, C.-B. |
Avocats pour requérants,
Les Dames Auxiliaires de
l'Institut National Canadien d'ai-
raoisse commémorative
Lady of Victory vous invite
assister à une vente de pâ
et de bonbons faits à la maison,
qui sera tenue le vendredi ler
avril, de 10h. a.m. à 5 h. p.m,, à
la Einarsson Motors Ltd., (Kaiser-
Frazer), angle River et Osborne.
Les recettes seront versées au pro.
fit du fonds du construction.
Dames Auxiliaires des
Réservistes Français
|des Dames Auxiliaires des
servistes Français, tenue sous la
on fit part aux membres présents
du résultat de la rafle du super-
be berceau pour poupée de la
M. JEAN-BAPTISTE LAVALLEE
1336, rue Selkirk, est décédé le
dimanche 27 mars à l'hôpital de
St-Boniface. {1 était âgé de 67 ans.
5 fils, Joseph, Jean, Marcel, Gé-.| ;: 4 édération ca-
rard et Basile, tous de Winnipeg; RS ea
2 filles, Mmes F. Morrisse
St-Boniface, et H. Phillips, de
Winnipeg.
se du Sacré-Coeur le mardi 29
mars à 10 h, L'inhumation se fit
au cimetière de St-Boniface.
direction de la maison Coutu.
LZ LZ
Mme Pierre Pelland, de 425, ave-
nue Wardlaw, autrefois de Sel-
kirk, Man. La défunte était âgée
de 94 ans.
Emile, de Calgary, et Samuel, de
Winnipeg, ainsi que 3 petits-en-
fants et 5 arrière-petits-enfants.
mardi 29 mars, à 9 h., en l’église
du Sacré-Coeur.
de St-Boniface.
. L_Z
est décédé le vendredi 25 mars à
ry, St. Jamés. Il était âgé de 81
ans.
Goubaux vint demeurer au Ca-
nada en 1898 et résidait au Ma-
nitoba depuis 3 ans. Son épouse
le précéda dans la tomnbe en 1946.
Marcel, en France; 2 filles, Mmes
J. Escaravage, de Winnipeg, et
Edmond Escaravage, de Régina;
11 petits-enfants et 14 arrière-pe-
tits-enfants.
célébra la messe de requiem en
l'église du Sacré-Coeur le lundi
28 mars, à 10 h. La dépouille mor-
telle fut inhumée au cimetière de
la rue Archibald, St-Boniface.
balier, R.-G. Frossai, Siméon Ga-
ret, Soulier, Tom Urwin et Fulton
Ross.
IL. Joyal, OM, et les élèves de
l'école du Sacré-Coeur,
vait charge des funérailles.
désirent exprimer leur reconnais-
sance à toutes les personnes qui
soit par offrande de prières, de |
messes, de fleurs. soit par assis- |
à 5—Nos experts
» + au clavier
12.30— Maestro,
musique s.vp.
_ 1 Nouvelles
05—Intermède
35-—Musique de
Sieste
125—Marché du grain
130--A l'Opéra
200— Nouvelles
205—Le Coin des |
Mélomanes
de
705--Carnet
430—Menu musica)
5.00— Nouvelles
6.05—Intermède
515-—Mon choix
5.40—Prévisions —
Lors de la réunion mensuelle
Ré-
605—Musique à ia carte
625—Nouvelles sport
6.30— Musique à la carte
9.30—Veillée du
samedi soir
M. Jean-Baptiste Lavallée, de
Le défunt laisse dans le deuil] Hier soir, le poste CKSB saluait
hädienne; de Terre-Neuve, dixiè-
me- province. Le texte de cette
émission était de Louis Souchon.
Il y eut, en plus,
le concours or-
ganisé au Forum
Ecolier pour que
les élèves de nos
écoles puissent
mieux apprendre
à connaître cette
nouvelle partie
du territoire ca-
nadien. L'intérêt
qui a été montré
à ce concours et
à l'émission spé-
ciale est une
preuve que les auditeurs du pos-
te CKSB, jeunes et vieux, favori-
sent ce genre d'émission et nous
sommes bien déterminés, ici à
CKSB, d'en présenter davantage. |
, de
Le service fut célébré en l'égli-
Les funérailles étaient sous la
MME PIERRE PELLAND
Le samedi 26 mars est décédée
Survivent à la défunte 2 fils,
Les funérailles eurent lieu le
La sépulture se fit au cimetière Programme “Eurêka”
. 11 ne nous reste plus que deux
a émissions du programme ques-
PR: Ge FOUAUR tionnaire Eurêka. En effet, c'est
M. Charles-Alphonse Goubaux |je mercredi 13 avril que se ter-
mine la présente série du pro-
gramme. Plusieurs auditeurs nous
ont dit que c'est avec regret qu'ils
ont appris cette décision de sus-
pendre l'émission. Il serait bon,
cependant, de faire remarquer que
depuis 29 semaines les membres
de l’équipe — Mlle Léonie Guyot,
lé docteur Paul L'Heureux, MM.
Armand LaFlèche et Maurice Ar-
pin, et à maintes reprises, Mlle
Hilda Trudeau — ont prêté gra-
cieuserment leur concours, et cela
sans aucune rémunération. Leur
contribution est donc inapprécia-
a résidence de sa fille, Mme Ju-
|ble et vous comprendrez que |
ien Escaravage, de 214, rue Ber-
Originaire de Paris, France, M.
Survivent au défunt un fils,
Le R, P., IL Desautels, OM. n'est que juste que nous jeur per-
mettions de se reposer jusqu'à
l'automne. Nous tenons à répéter
qu'il nous faut encore beaucoup
de sujets non seulement pour ter-
miner la série, mais pour nous
permettre de recommencer l'au-
| tomne prochain.
| “La Passion” chantée
Il est un autre programme spé-
{cial à l'occasion de la Semaine
sainte dont nous pouvons faire
mention aujourd'hui. C'est la
“Passion” chantée qui sera pré-
sentée à 4 h. 30 le vendredi saint
Etaient porteurs: MM. R,. Cha-
Le chant fut exécuté par le R. P.
La maison Desjardins-McGee a-
Remerciements
Les deux familles Escaravage
Quelques films à l'affiche
eur ont témoigné de la sympathie. e
cette semaine
tance aux funérailles à l’occasion | The Mozart Story il
du décès de M. C.-A. Goubaux. Station West HT RR Li
= | Clay Pigeon I
| The Snake Pit RER Le
NOUVEAUX BUREAUX. |iSheire Eve Send... 1
LARG dir AS ri The Fighting O’Flynn Il
JAMES SHAEN Ltd. | Kekian mange ve 1!
M.N.LECKER | Ontnouu Diam "7 n
| That Wonderful Urge
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| You Gotta Stay Happy .…
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5.00—Nouveiles
625-—Nouvelles sport
6.30-—Musique à la
carte (suite)
100— Nouvelles
190—Ouverture
1ivuu—Nouvelies
10.05—L'heure exquise
10.50— Résumé
des nouvelles
| 1100—O Canada!
DIMANCHE 3 AVRIL
1.00—Ouverture
110—Reèsume des
Nouvelles
1.15—Récital de Piano
1.30—Nos plus belles
valses
2.00—Opéra
300—Baliades et
chante
400—Le grand concert
5.00—Nouvelles
#00 Nouvelles
8.05—Poème musical
trappeurs
7.15—Intermède
130—Raillement du rire
rt du grain
de aux aveugles désirent annon- HRORIET Sois 800—Nouvelles
» « erméde
cer un thé et vente d'objets & , Coin des 8.10— Bulletin
|briqués par les aveugles. Ce veritté des agriculteurs
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les 4, 5, 7, & et 9 avril prochains. 498=Ranch 1350 -suite |, HAPPYitnders
+ pue 9.05—Interméde
Vente de phtimgtes Sacré-Coeur BanCouerier Radio.
Parents
en faveur de la paroisse 505-Forum Ecolier | 1 N il
N.-D. des Victoi 890 Nvan linirénide | IS ou
de +, es c res beaux disques 545-—Forum Ecolier | 10.05— eure Exquise
600—Nouvelles GORE 0 à pu
La Ligue des Dames dela 6.05=Musique à la carte |, 5 GO 'CANADAI
MERCREDI 6 AVRIL
7.15—Intermède
Social
8.00— Nouvelles
8.05—Interméède
8.10—Bulletin
des agriculteurs
8.15—Un Homme et
Péché
8.30—Eureka
9.00— Nouvelles
9.05—Interrède
9.15—Concert Léger
9.30—L'école des
arents
10.00—.
uuvelles
19.05—L'Heure Exquise
10 50— Résumé des
Nouvelles
1100—O0 CANADA
JEUDI 7 AVRIL
bai dit chansons
présidence de Mme J.-B, Burgoy- st 3.30—Chronique Hi-inermède,
ne en la salle du café Waldorf,| 5.45—La Bonne Chanson | au. a Sage ere A
6.00— Nouvelles 45—Ludovic 8. Mouvelles
8.05—Intermède
8.10—Bulletin
des agriculteurs
“ D VO—N 5.05—U rênestre en
French Shop”, façonné par Mme! #99 Nouvelles vedette 815—Un Homme et
Bocquin, au profit des oeuvres | 715—Intermède $30—Heure Rougiouse |, Médien Duhame:
des Dames Auxiliaires. Une dame| 7-30—Andy Desjarlais SALON Débiitiée et ses Sunny
du Fort Rouge fut l'heureuse ga- Settlers 6.30—Nos Albums Mountaineers
gnante du berceau. Cette loterie g.00—Nouveies ti pas PRE L LE + Fr ES de A
remporta un grand succès. pr 1 14 INt8rN0Ge 9.15—D'Artega présente
La date du thé printanier sera #.10—Bulletin 3 1.35—Les, Missions 9.20—Notre Franais
i es agriculteurs ‘Afrique
annoncée au cours du mois. PEUR es pes vs 130-Les Artistes 9.45—Chronique
Françaises de CKSB littéra. ie
r ji] #.00— Nouvelles 145—Commentaire des | 10.00—Nouve Pa “a
Dé es 9.05—Intermède nouvelles — Louis | 10.05—L Heure | qu
C # 19—D Artèga chon nd - ++: Ne
11.00—O CANADA
." Chronique de CKSB
après-midi. Cette émission sera
différée.
Artistes de CKSB
Nous regrettons qu'il nous fail-
le parfois changer les artistes que
nous avons annoncés pour la sé-
rie “Les artistes de CKSB”. Mille
Denise DeCuypere, annoncée pour
dimanche dernier, 27 mars, sera
entendue le dimanche 10 avril.
Au “Ralliement du rire”
Nous avons une bonne nouvel-
le à annoncer à tous les auditeurs
du “Ralliement du rire”. Les fa-
bricants de la cigarette Sweet Ca-
poral ont en effet décidé de con-
tinuer cette émission jusqu'au 21
juin. Nous remarquons cette an-
née que moins d'auditeurs de
CKSB ont fait parvenir des his-
toires. Il ne faudrait pas qu'il soit
dit que le commanditaire a déci:
dé de ne pas continuer son émis-
sion à cause du manque d'intérêt
de la part des Canadiens fran-
çais du Manitoba. Nous comptons
donc que, d'ici la fin de cette sé-
rie, bon nombre d'entre vous
adresseront des histoires au ‘Ral-
liement du rire, a/s du poste CK-
SB’, Nous nous chargerons de les
faire parvenir à qui de droit.
Baptêmes
Le 13 mars—Denis-Gérard-Al-
phonse-Joseph, né le lermars, fils
de Gérard Boutin et d'Alice Mon-
ney. Parrain et marraine, M. et
Mme Alphonse Monney.
Le 13 mars—Bernadette-Marie.
Alice, née le 5 mars, fille de Jo-
seph Ethier et d'Elisabeth Turcot-
te. Parrain, Gérard Ethier; mar-
raine, Alice Deffin.
Le 13 mars—Gérard-Roger-Jo-
seph, né le 4 mars, fils de Doric
Allard et d'Isabelle Verreault.
Parrain et marraine, M. et Mme
Jules Allard.
Le 13 mars—Lucien-Florent-Jo-
seph, né le 27 février, fils d'Albert
Asselin et de Marie-Ange Pélo-
quin. Parrain, Florent Ethier;
marraine, Gloria Johnson.
Le 13 mars—Marie-Gail-Patri-
cia, née le 24 février, fille de Ray-
mond Miles et de Denise Lacroix.
Parrain et marraine, M. et Mme
Magloire Lacroix.
Le 6 mars—Lwynn-Diane, née le
2 mars, fille de Keith Anderson et
de Thérèse Villebrun. Parrain,
Gérard Allard; marraine, May
Villebrun.
Le 20 mars--Odile-Marie, née
le 13 mars. fille de Joseph Gosse-
lin et de Madeleine Proulx, Par-
rain et marraine, M. et Mme Fer-
nand Feuillâtre.
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de Colomb
Conseil Provencher
C'est un fait reconnu que beau-
coup de gens ont peu de goût
pour les assemblées, surtout pour
celles qui ne commencent pas à
l'heure indiquée et qui s'éterni-
sent en discussions répétées et _in-
terminables jusqu'à des heures
indues.
Notre Conférencier, Frère R.
Blanchette, a droit à nos remer-
ciements pour ses efforts afin de
corriger ou d'obvier à cet état de
chose. A notre dernière réunion,
il nous présentait, après une cour-
te assemblée d’affaires, Un bon
programme de vues cinématogra-
phiques. Ce progranime varié de
quatre vues nous fit voir et en-
tendre les cérémonies de l'ouver-
ture du Parlement canadien, des
vues splendides de la Nouvelle-
Ecosse, l'ancienne Acadie, les évo-
lutions gracièuses de Barbara
Ann Scott; le tout fut couronné
par une comédie désopilante. Ce
programme bien équilibré était
agencé par le Frère Donat Rémii-
lard, opérateur habile, aidé de
son non moins dévoué cullabo-
rateur, Frère Druwé. Merci à ces
Frères pour une veillée instruc-
tive et intéressante. Le Frère
Conférencier vous promet du
nouveau pour la deuxième assem-
blée d'avril,
Dimanche prochain, le 3 a-
vril, les Chevaliers auront une
communion générale à la messe
de 9 h. au Sacré-Coeur, afin
d'honorer l'anniversaire de Sa
Sainteté le pape Pie XII et de
prier lui en ces temps
troublés. Le soir, au même en-
äroit, i! y aura Heure-Sainte
spéciale où les Chevaliers du
4ème degré formeront la garde
d'honneur, On invite toute la
pronos et surtout tous les
hevaliers à assister en grand
nombre à cette cérémonie,
Notre Frère L. Régnier nous
faisait rapport des activités ora-
toires du Cercle Démosthène. Les
cours de la saison sont terminés
et plusieurs ont tiré profit de cet-
te oeuvre nécessaire. Le concours
final aura lieu sous forme de ban-
quet offert aux concurrents qui
tâcheront, à l'occasion, de gagner
la coupe offerte au vainqueur par
le Conseil Provencher. Ce ban-
quet, qui eut grand succès l'an
passé, aura lieu vers la fin d’a-
vril et sera annoncé plus tard.
La Société St-Jean-Baptiste est
bien représentée au Conseil. Pro-
vencher puisque nous y comp-
tons le président de la section de
St-Boniface, en la personne du
Frère À. Lane, ainsi que le prési-
dent de la section de Winnipeg,
le Frère R.-A.-L, Mercier, sans
mentionner beaucoup d'autres di-
gnitaires de cette société.
Souffre-t-on du manque de pu-
blicité en certains quartiers? Que
ces messieurs soient certains de
n'en pas avoir dans cette colon-
ne. D'ailleurs, ils s'en sont fait
eux-mêmes de la bien mauvaise
dernièrement et nous eroyons
qu’en leur allouant tout le mon-
tant de corde voulue, ils feront
comme leur glorieux prédéces-
seur, Judas. En attendant, notre
Centre d'Information Religieure
accomplit un excellent travail,
Tant il est vrai que le bien peut
découler du mal ,,,
Un Chevalier de Provencher
rencontrait Roger T. devant son
bureau, rue Taché, et le priait de
féliciter “Après Tout” qui, même
dans son inertie, fait parfois des
soubresauts intéressants, Frère
Roger, membre très, très influent
de St-Boniface et passablement
loquace, nous dit-on, aura peu de
misère à rejoindre “Après Tout”
afin de lui communiquer ce mes-
sage.
oger B. nous annonce qu'il de-
meure à “scies en deux” St-Jean-
Baptiste, 602! Ce jeu de mots est
bien digne de Roger B.
BISTOURI.
5 députés
catholiques sur 12
à Khartoum
KHÂRTOUM — La nouvelle
Assemblée Constituante du Sou-
dan, première étape vers l'indé-
pendance du pays, s'est réunie
pour la première fois à Khartoum
le 23 décembre. Sur les 12 députés
élus par les provinces méridiona-
les, 5 sont catholiques. Tous ce-
pendant ont visité la cathédrale
de Khartoum et le collège catho-
lique “Comboni , lequel compte
600 élèves, appartenant à 17 na-
tionalités et représentant 6 reli-
gions, Ils ont tenu également à
saluer le vicaire apostolique, $.
Exc, Mgr F, X. Bini, qui a en-
suite assisté comme invité à l'ou-
| verture de l'Assemblée.
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À la Cathédrale 7%
La te paroissiale | Le 4 juin am. cérémonies de !s!
Consécration
À ia Cathédrale pour Hommes Le soir, ouverture du Congrès
et Jeunes Gens, du 3 au 10 avril. | Eucharistique régional. A 11 h.,
édieateurs: les HR. PP. Régi- | heure d'adoration, messe et com- |
|
|
LA LIBERTE ET LE PATRIOTE
Au Grand Séminaire
de Saint-Boniface |
ORDINATIONS | auront à exercer: “préparer l'eau
Samedi dernier, en la fête de | pour le divin sacrifice, assister
S. Joseph, le 19 mars, se dérou-|le Diacre, laver les pales et cor-
|jait à la cathédrale de St-Boni- | poraux, présenter au Diacre pour
face l'ordination au sous-diaco- | la Messe le calice et la patène
nat-d'ün jeune Séminariste du! : Un peu plus loin, il leur dit
:
nald Roy et Bertrand St-Pierre, | munion,
franciscains
Ouverture: dimanche, le 3 avril,
à 7h, 29 le soir.
Menses: Les jours de la semaine:
6 h. (suivie d'un petit sermon):
6 h. 45, 7 h. 20 (suivie d'un petit
sermon) et 8 h. 15
Sermons: tous les jours de la
semaine, le matin, à 6 h. 45 et à!
8 h.: tous les soirs, à 7 h. 20.
Heure de prière: tous les après-
midi, à 3 h., les Dames et Demoi-
sélles y sont invitées
Confessions: tous les matins, de
6h. à 8 h. 30: à partir de mardi,
le soir, après l'exercice
Au sous-10l: livres et articles de
piété, jeudi, vendredi et ‘samedi
soir
Clôture:
3 h. pm.
Quêtes: tous les soirs et diman-
che après-midi.
Chant: aux exercices du soir,
par toute l'assistance.
dimanche 10 avril, à
Exposition du T. 8. 8.: vendredi,
après l'exercice du matin
Pour nos jeunes
a
Samedi prochain, le 2 avril, à
1 h. 30, s'ouvrira une série de 1
programmes d'amateurs.
Le premier programme sera
donné dans la salle du Collège:
film, concours d'amateurs de tou-
tes sortes.
Les recettes seront remises en
prix aux enfants présents. Le film
qui sera déroulé devant nos jeu-
nes, samedi, est magnifique à tous
points de vue.
Les fêtes de la Consécration
Le programme des fêtes de la
Consécration de la Cathédrale et
de plusieurs autels dans la Ca-
Mlle À. CHABIDON
désire faire savoir À ses
clients et amis qu'elle
nr sera à leur service
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quets, ou toute occasion spéciale,
Nous allons aussi prendre des photos
à la campagne
Fixez vos rendez-vous de bonne
heure, afin de ne vas être
désappointés
| Le 5 juin, la messe solennelle
de 11 h. sera chantée en plein
air. Durant l'après-midi, adora-
tion par groupes déterminés. Le
soir, procession du T.S. S. par les
rues de la ville.
| La Semaine Familiale
L'une des caractéristiques de
la Semaine Familiale: une semai-
ne religieuse.
Toute l'entreprise est sous le}
patronage du Roi des Familles,
le Roi d'Amour Jésus.
Puis, chaque matin, une messe
sera chantée pour une partie des
| paroissie.1s: les familles nombreu-
|ses, les enfants de nos écoles, nos
instituteurs et institutrices, les
jeunes gens, les jeunes filles, les
| papas, les mamans, les vocations.
| Tous les soirs, avant la séance
|à la salle du Collège, le mois de
[Marie aux mêmes intentions que
[la messe le matin
C'est tout juste et tout normal
qu'une semaine sur la Famille soit
| pénétrée de religion: la Famille
lest une société fondée par Dieu
|lui-même, sanctifiée par un Sa-
crement, dont la vie doit être ins-
|pirée par l'esprit de Notre-Sei-
| gneur.
Chevaliers
de Colomb
Le Conseil des Chevaliers de
| Colomb de St-Boniface désire ex-
primer ses plus sincères remercie-
ments à tous es généreux dona-
teurs et crganisateurs, ainsi qu'à
tous ceux qui, de manière ou d'au-
tre, ont contribué au succès grun-
diose de sa partie de cartes du
23 dernier À l'Institut Provencher,
N'oubliez pas que le Centre
d'Information Catholique, oeuvre
très méritante, a sans cesse be-
soin du voncours de tous, La
grande rafle du 18 avril vous of-
| fre une fois de plus un excellent
moyen d'y contribuer généreuse-
ment, Qu'on ne l'oublie pas.
Notre prochaine assemblée du
4 avril promet d'être des plus in-
téressante, Nous comptons com-
me toujours sur votre assiduité.
La verte saison nous tend déjà
ses bras et demain l'été nous ou-
vrira touts grandes ses portes.
Votre comité récréatif vous prie
donc de soumettre à bonne heure
vos idées propres à rendre notre
proposé programme des plus in-
téressant lors de cette saison. S'il
fait bon de travailier ensemble,
il fait aussi bon de s'amuser ainsi.
APRES TOUT.
Retraites fermées
AVRIL
1-4: Collège St-Paul.
4-7: Jeunes filles (général).
8-11: Dames anglaises.
11-14: Dames et jeunes filles.
14-17: Chevaliers de Colomb,
St-Boniface.
17-21: Date ouverte.
22-25: Demoiselles fiancées.
26-25: Hommes, N.-D, de
Loules, Somerset,
29-È mai: Jeunes gens fian-
cés.
MAI
6-8: Anciennes de
mie Ste-Marie.
13-16: Hommes anglais,
20-23: Jeunes filles françai-
ses. Grides IX, X, XI et XII,
St-Adolphe.
21-30: Demoiselles. Paroisse
du Sacré-Coeur, Winnipeg.
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Ouvert de 9 h. a.m. à 9 h. p.m.
Téléphone 207 696
Heure d’
adoration
radiodiffusée
PAR
C. K. S.B.
Le premier vendredi du mois,
ler
avril
De 10 h. 30 à 11 h. 30
Prédicateur: le R. P.
B. Saint-Pierre, o.f.m.
Chant:
la Chorale de lo Cuthédrale
|
|
|
|
|
Mme Thérèse Deniset, soprano
|de renom, qui était l'une des ar-
tistes qui ont participé au pro-
|gramme spécial de Rädio-Canada,
diffusé à 4 h. 30 le dimanche 27
|mars, de l'église All Saints’. Mme
|Deniset a exécuté comme soliste |
ides extraits de la Messe de Re-
Iquiem de Fauré, ainsi que d'au-
itres morceaux religieux. M. Roy
| Firth, baryton, était l'autre invité
à ce programme.
L'orchestre d'Eric Wild accom-
pagnait les deux artistes, qui
{remplirent leur rôle à la perfec-
| tion, ainsi que le choeur, qui était
|sous la direction de M. W. H. An-
| derson.
Petites Notes
|
| Le très honorable Louis St-
|Laurent et Mme St-Laurent ont
| assisté à un diner offert par l’ho-
Inorable sénateur et Mme John
|Caswell Davis au restaurant par-
!lementaire, à Ottawa, le mercre-
di soir 23 mars.
Etaient ausai présents: les ho-
norables sénateurs et Mmes J. P.
Howden, de St-Boniface, A.-L.
Beaubien, de St-Jean-Baptiste,
T. A. Crerar, de Churchill, l’hono-
|rable Stuart Garson et Mme Gar-
|son, MM. les députés et Mmes, Fer-
[send Viau, de St-Boniface, Ralph
AUS de Winnipeg sud-cen-
tre, L. A. Mutch, de Winnipeg
sud, René-N. Jutras, de Proven-
cher, W. G. Weir, de Macdonald;
J. E. Matthews, de Brandon, W.
Benidickson, de Kenora-Rainy
River; M. Howard Winkler, de
Lisgar: Mlle Ruth Vogel, secré-
taire de l'hon. S. Garson; M. Hugh
Boyd, représentant la Winnipeg
Free Press, galerie de la Presse,
et Mme Boyd.
L 1
Un diner a été offert à Mme
Fernand Viau, le vendredi 25
mars au restaurant parlementaire,
à Ottawa, à l'occasion de son an-
niversaire de naissance. Il y avait
douze invités.
Le prochain
film français au
théâtre Paris
Jeudi soir le 21 avril aura lieu
au Paris la première à St-Boni-
{face d'un grand film social fran-
Cais, ‘“‘Le Carrefour des Enfants
Perdus”. Ce film traite du pro-
diocèse de Gravelbourg, Richard
Larivière, ainsi que. d'un Trap-
piste du monastère de St-Nor-
bert, L
‘} La cérémonie d'ordination eut
lieu äu cours d'une Messe solen-
nellé e chantée S.
Exc. G. Cabana. M. l'abbé
Ai Supérieur du
Gra ire, remplissait
l'office d'Archidiacre; le R. P
D'A 1 Richard, SJ. profes-
|seur au diacre
d'honneur, ainsi le R. P.
Fra O.CR.; Ubald La-
fond d'office, et M.
Pierre , È of-
fice.
M. l'abbé Maurice Bonneville
| dirigeait les cérémonies, tandis
|que M. Jabbé Charles Désorcy
| donnait “une courte explication
de l'ordination à mesure qu'elle
{se déroulait.
| Le R. P. Martial Caron, SJ.
|du collège de St-Boniface, avait
{bien voulu accepter de diriger
Île chant de la foule durant la
Messe pontificale,
| EXPLICATIONS DES
CEREMONIES D'ORDINATIO
AU SOUS-DIACONAT
Appel
Après le chant du Gloria et
des oraisons de la messe, l'Ar-
{chidiaére demande aux ordi-
|nands de s'approcher de l'autel.
Avertissement
L'Eglise, par la voix de l'Ar-
convenablement préparés, et
| sans en avoir, au préalable, été
jugés dignes.
Appel nominal ;
Le Secrétaire appelle ensuite
chacun des ordinands par son
nom, avec son titre d’ordination.
Ces derniers répondent: ‘“Ad-
sum’, ‘Me voici”.
Monition :
| Continuant, selon le rituel
d'ordination, l'évêque fait aux
ordinands de très importantes
recommandations. Il leur rap-
pelle une dernière fois l'impor-
tance de leur démarche. Il leur
demande paternellement de ré-
fléchir aux obligations très gra-
ves qu'ils connaissent déjà, et
qu'ils veulent prendre définitive-
ment.
Le pas j
Après avoir écouté attentive-
ment ces paroles, les ordinands
| avancent d’un pas, comme pour
montrer qu'ils sont bien décidés
de se consacrer au service de
Dieu.
Les Litanies des Saints
Vient ensuite le temps de la
grande préparation. Tandis que
la foule se met à genoux,.les or-
dinands, eux; se nt la
face contre terre, dans geste
blème angoissant de la délin-|sublime d'anéantissement et d'a-
quence juvénile. Un garçonnet| mour. L'on entonne.le chant des
de onze ans, surnommé “La Pu-|Litanies des Saints. L’ prie
ce” vient d’être arrêté par la po- | ainsi pour les ordinands, les Vier-
lice après une série effarante d’a-| ges, les Martyrs, les Confesseurs,
ventures. Emus, trois anciens! tous les Saints Anges et tous les
pensionnaires de maisons péni-| Esprits Bienheureux. Le moment
tencières décident de s'occuper | vient où l'évêque, debout, paré
des enfants abandonnés. Ils ten-
tent de fonder une maison de ré-
éducation, surnommée ‘Le Car-
refour’”’,. Les débuts sont diffici-
les et une révolte des enfants
qu'on leur a confiés risque de
| fout gâcher. En plus, une bande
de trafiquants du marché noir
met la réussite du projet en dan-
ger.
Jean-Victor, journaliste, an-
cien pensionnaire iui-même, ral-
lie cependant les têtes fortes,
dont leur chef Jorisse, et l’oeu-
vre est sauvée, Le film se ter-
mine sur une note d’optimisme
et un appel à la sympathie des
auditeurs en faveur de ces pau-
vres petits, victimes le plus sou-
vent des circonstances. On ver-
ra sur l'écran des acteurs com-
me René Dary, dans le rôle
principal, Janine Darcey et Ser-
ge Reggiani.
Il nous fait plaisir d'inviter
notre public de langue française
à ce film, ainsi qu'aux autres qui
seront donnés dans le courant de
l'été, I} y aura film le 5 mai ain-
si que le 19 mai alors que nous
ferons tourner le film ‘‘Pèlerin
de l'Enfer” qui n’est autre chose
que la vie du Père Damien, le
célèbre et, saint apôtre des lé-
preux. Le titre du film du 5
mai sera communiqué plus tard.
Un livre est comme un ami qui
| vous parle tout bas et en quelque
| sorte à l'oreille, et qui, pour peu
{qu'il ait d'art, d'habileté et d’a-
|grément, gagne d'autant mieux
votre confiance qu'il s’insinue
ment dans votre âme.
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plus doucement et plus intime-|
de la mitre, et prenant la crosse,
prononce solennellement sur les
futurs ordonnés trois bénédic-
tions: “Daignez bénir, sanctifier
et acrer ces élus”. Et le choeur
de frépondre: ‘Nous vous en
prions, écoutez-nous, Seigneur.
Autre monition ce
Les Litanies achevées, l'évê-
que adrèsse de nouveau aux Or-
dinands une longue monition: il
leur rappelle les fonctions qu ils
met motte
Desserte du
Précieux-Sang
Voici le rapport de la partie
de cartes du 22 mars organisée
ar Mmes L. Boissénneault, A.
rieu* et R. Collette, aidées de
Mmes J. St-Hilaire, R. Arpin, J.-
L. André, E. Drouin et M. Clé-
ment.
Prix des cinq mains: M. Badré,
Mime A. Orieux, M. Arpin, Mme
1 Desrochers. J
Prix d'entrée: Mme L. Fontaine.
Prix de pool: Mmes C. Vandale,
L. Fontaine, À. Gagné.
Consolation: M. Landry, Mme
F. Léger.
| Rafle: Mlle O. Bourrier, Mme
G. André, Mme À. Janoske, M.
Millar, Mmes L. Fontaine, L. Pel-
|land, G. Dupuis, A. Pelland, A.
Pelletier, S. Jaworski, A. Robi-
taille, P. Collette, H. Boux, F.
Léger, L. Antonation, C. Roussin,
J. Kennedy, L.. Marchildon, R.
| Rousseau, A. Boutin, M. Arpin,
F. Courchaine, Louis Boux, E.
| Landry, A. Desrochers, E. Gau-
|thier, L. Fawcett, A. Chouinard.
Donateurs
Metropolitan Store, Boston Clo-
thing, Stan Evans, Picardy's Sto-
| re, Empire Store, Leonards’ Store,
Fashion Shop, Mitchell Copp,
Broadway Florist, Orchid Florist,
Mile A. Proteau, Mme J. Bour-
don, Mmes Therrien, Léo Fontai-
ne, J. Berthelette, J.-L. André,
E. Drouin, M. Clément, R. Arpif,
J. St-Hilaire, H. Souchon, R, Col-
lette, A. Orieux, Z. Boissonneault,
Léo's Electric Shop, Magasin Pas-
cal, Kiewel Brewery, Modern
Dairy, Winnipeg Piano, The Of-
|ficers’ Kit Shop, Théâtre Plaza,
Crawford Garage, Darling Store,
Martin Co. Jeanne's Bakery, Nut
| House, Pharmacie Préfontaine,
Dufault Sheet Metal, Martin Se-
nour, Epicerie J.-B. André.
Remerciements sincères aux da-
mes organisatrices et aux nom-
breux donateurs toujours si gé-
néreux pour notre chapelle,
| A noter
| Seranno Lunch and Grocery
| étaient au nombre des donateurs
du 8 mars. Nous regrettons l'omis-
sion de leur nom et les prions
d'accepter nos remerciements
| pour leur généreux don.
dé s'appliquer à remplir ces
fonctions visibles avec tout le
soin et la vigiiance postibles
“Soyez donc tels qu'il convient
servir dignement au divin
de l'Eglise de Dieu
Restez fermes dans la vrâie foi
2 Tradition du calice et
: de la patène
. Après cette imposante prépa-
“vient l'ordiniation propre-
dite. L'évêque fait toucher
ordinands un calice consa-
, puis la Te et -d en!
temps: “Voyez quel mi-
nistère on vous confie: aussi à
vous avertis de vous montrer |
tels que vous puissiez blaire à
Dieu.” L'Arthidiacre fait ensui-
te toucher les burettes d'eau et
de vin, le plateau et le manu- |
e.
Prières spéciales |
L'évêque, se levant, récite sur|
les ordinands les invocations au |
Saint-Esprit: “Que repose sur|
eux l'Esprit de sagesse et d'in-|
| telligence, l'Esprit de conseil et |
Nide force, l'Esprit de science et
chidiacre, menace de peines très! Seigneur vous revête de
sévères ceux qui se présente-| que de joie et du vêtement d'al-
raient à l’ordination sans s'être légresse . . .”
| des de C.B.W.
de piété . .
Imposition des ornements
L'Evêque remet ensuite aux
ordinands les ornements distinc-
tifs de leur Ordre. ‘Recevez
l'amict, signe de la correction
dans les paroles’: ‘recevez le
manipule qui symbolise le fruit
des bonnes oeuvres”; ‘que le
la tuni-|
Puis, prenant le Livre des Epi-
tres, il le donne à toycher en di-
sant: “Recevez le Livre des Epi-
tres, et ayez le pouvoir de les
lire dans la Sainte Eglise de Dieu,
pour les vivants et pour les
morts.”
L'ordination est ainsi termi-
née. La messe se continue et l’un
des nouveaux ordonnés va chan-
ter l'Epitre.
Les nouveaux sous-diacres
communient à la messe et vont
boire un peu de vin qui n’a pas
été consacré.
Dernière monition
A la fin de la messe, l'évêque
impose une pénitence aux nou-
veaux ordonnés. Il leur rappelle
de considérer attentivement
l'Ordre qu'ils ont reçu et le far-
deau imposé à leurs épaules. Le
sous-diacre est en effet tenu à la
chasteté perpétuelle, et à la ré-
citation quotidienne du Bréviai-
re.
La chasteté et le Bréviaire;
n'est-ce pas là le sacerdoce en
germe? C'est le commencement
du don de soi au service de Dieu;
ce sont les prémices du sacrifice
de louange et de réparation.
Daigne ce sacrifice s'élever du
coeur des nouveaux ordonnés
comme un encens d'’agréable
odeur.
Artiste de chez nous
Dimanche prochain, Mlle Loui-
se Roy, de St-Boniface, prendra
part aux éliminatoires finales du
programme-concours bien connu
“Singing Stars of Tomorrow”. 3
Pour la troisième année conse-
cutive, notre jeune compatriote de
St-Boniface s'est classée finaliste
à ce programme.
Cette année, cependant, elle a
aussi pris part au concours “nos
futures Etoiles’, programme or-
ganisé sur le réseau français à
Montréal, et là aussi elle s’est
classée finaliste, et elle sera en-
tendue au poste C.B.F., Montréal,
le 24 avril prochain.
En décembre dernier, l'école
d'opéra du Conservatoire de Mu-|
sique de Toronto présentait au
grand public de cette ville l'oeu-
vre bien connue de Mozart, “Le |
mariage de Figaro” et notre jeu-
ne compatriote y tenait le rôle
de la comtesse, La représentation |
rapporta un magnifique succès et |
la critique de tous les journaux
fut des plus élogieuse pour Mlle
Roy. |
En février dernier, l'Université
de Toronto offrait un banquet en
l'honneur de M. Edward Johnson, |
le directeur-gérant du théâtre!
Metropolitan de New-York, Mlle |
Louise Roy fut l'une des deux |
cantatrices choisies pour l'occa- |
sion, et M. Johnson, parlant après
avoir entendu notre artiste, se |
plut à souligner d'une façon spé- |
ciale non seulement son talent, |
mais aussi le travail qu'elle avait |
dû s'imposer pour en assurer le
développement. |
Le programme sur lequel Mlle
Roy chantera, dimanche le 3 avril |
| prochain, sera transmis sur les on-
à 4 h. de l'après-|
midi.
PETERBOR OUGH, Ont —|
L'hon. G. N. Gordon, ancien mi- |
nistre de l'Immigration dans le |
gouvernement libéral du T. H. M.|
| King, est décédé à l'âge de 69 ans. |£
La Jeunesse Catho
La réunion mensuelle de la
Jeunesse Catholique Inc, eut
lieu le dimanche 27 mars au
Foyer.
Quelques représentants du
Centre Récréatif vinrent appor-
ter de bonnes suggestions. L'exé-
cutif fit des constatations très en-
courageantes. Les programmes
du vendredi soir à la radio atti-
rèrent l'attention de la popula-
tion en général. Chacune des
cinq sections fit de son mieux
pour rendre les programmes qui
lui étaient confiés des plus inté-
ressants. Ces émissions seront
reprises à l'automne,
Le succès du camp d'été de
l'an dernier permet d'espérer de
beaux résultats pour celui de
cette année qui commencera le
30 juillet à la plage Albert. Mille
Georgette Larivière et M. Clau-
de Dufault sont responsables de
l'organisation générale. Chaque
section doit recruter ses mem-
bres et préparer son programme
particulier.
L'exécutif décida également
Réception
à l'institut
Collégial
Le dimanche 27 mars, au cours
de l'après-midi, une réception in-
time eut lieu à l’Institut Collégial
St-Joseph en l'honneur des gra-
duées du collège pour l'année
1949: la Rév. Sr Marie-Léon,
Miles Rosemarie Bissonnette, de
St-Jean-Baptiste, Claire Guay, de
St-Boniface, et Céline Massicotte,
de St-Malo.
Les invitées d'honneur se ren-
dirent d’abord à la chapelle du
couvent, accompagnées de leurs
mères respectives et suivies de
leurs amies et des religieuses en-
seignantes. S. Exc, Mgr G. Caba-
na prit la parole et entretint l'as-
sistance sur le but de la vie et sur
la nécessité de l'éducation chré-
tienne,
Le salut du T. S. Sacrement fut
célébré par le R. P. J. Sabourin,
S.J., assisté du R. P. L. Hardy,
S.J., et de M. l'abbé M. Bonne-
ville, chapelain de l'Institut.
Les invités se groupèrent en-
suite au parloir où ils prirent part
à un programme varié des plus
intéressants: partie de bunco,
goûter, distribution de prix et de
souvenirs.
Mle Kathleen Connelly pré-
senta aux graduées les félicita-
tions et voeux de succès et de bon-
heur au nom de ses compagnes
étudiantes. Mile Céline Massicot-
te rappela dans son adresse le dé-
vouement des professeurs et des
religieuses et exprima la recon-
naissance des graduées envers
eux.
En plus des personnes déjà
mentionnées, l'on remarquait par-
mi les invités: le R. P. M. Caron,
S. J., les Rév. Srs Berthe St-Jean,
Marie-Dorothée et Marie-St-Char-
les, Filles de la Croix de St-André,
les Rév. Srs Marie l'Assomp-
tion, supérieure de l’Institut, et
Luc d’Antioche, ainsi que Mmes
E. Houde, J, Gaudry, Ernest Cour-
celles et Roger Guay.
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| sections de la Jeunesse Catholi-
Winnipeg, Mon., ler avril 1249
oo
he)
qu'il y aura cet été une fête
champêtre. La date en est fixée
au ler juillet. L'objectif est de
$5,000. Le programme sera des
plus varié: lutte, boxe, courses,
tournoi de balle dure, balle
molle pour garçons et demoi-
selles, courses en bicyclette, etc. |
L'organisation de cette fête sera |
sur pied dès la semaine prochai- |
ne.
Le Centre Récréatif, l'une des
que, fut l'objet de discussions.
Nous avons enfin découvert un
instructeur d'entraînement phy-
sique en la personne de M. Gé-
rard Emond, Il commencera à
donner des cours le mardi 5
avril, Lutte, boxe, poids, pyra-
mides, entraînement à la course
+ .« .« personne ne connaîtra de ré-
pit. Toutefois, nous mañquons
d'équipement. Tous ceux qui pos-
séderaient des gants de boxe, des
poids, etc., rendraient service en
les apportant au Centre Récré-
atif,
Nous prévoyons que plusieurs
clubs se disputeront la coupe Ca-
thédrale pour la balle molle. M.
David Toupin est le président de
la section des garçons tandis que
Miles Mathilde Clément et Thé-
rèse Guénette ont été proposées
pour organiser la ligue des de-
moiselles. Il y aura aussi cet
été, tout comme l'an dernier, du
tennis et du ballon-volant. Si
nous recueillons les fonds néces-
saires, nous organiserons une li-
gue de crosse,
La secrétaire,
Marie-Thérèse CLEMENT.
Oblats de Marie
Immaculée
au Japon
OSAKA — Venant de Suffalo,
E.-U., 3 Oblats de Marie Immacu-
lée viennent d'arriver au Japon,
où un second groupe est incessam- ||
ment attendu. Ces missionnaires
demeureront quelque temps à
Osaka pour y étudier le japonais,
avant de rejoindre leur nouveau
champ d'apostolat, constitué par
les deux provinces de Kôchi et de
Tokushima dans l'ile de Shikoku,
l'une des quatre grandes îles de
l'archipel japonais. |
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rédacteur de La Libetre, continue! graphe de La Vérendrye, et lelleurs droits et avec raison Mor- | è le
de s'intéresser aux choses et aux | même professeur Morton. La Vé-|ton me craint pas d'affirmer que | crème
gens de l'Ouert canadien rendrye fut un découvreur et un! MacLonald voulait tout simple- |
Nous svons récemment gna villstteur et l'histoire ne s'est! ment annexer le Manitoba à et plus
é son étude « l'apport mo-|pas trompée à son sujet. Il est ! l'Ontaric Mais ils s'étaient ral-
ral et intellectuel apporté malheureux qu'il ait été victime ee et mg, ra men l'Acte du | Consultez
les Francais de France à d malentendu existant entre | Manitoba. En général, leur genre |
partie D M. Fré Maurepas, l'homme de science et de vie pouvait se comparer à ce- | | Mme DOLORES
fait p e une œronde b de découvertes, et lui des gens du Québec à cette | pour votre nouvelle
re ° La Métis delle préposé époque. Il est vrai qu'ils | coiffure du printemps
l'Ouest Ca en”, qui n'est que! diens, qui « quaient d'une élite intellectuelle, | pt
l'aniaives du livre de Marcel G rce mais ils formaient une elasse | | La coiffure courte,
aud: “Le Métis canadien son te, M -|moyenne qui rappelait singulié- à la dernière mode
rôle dans l'histoire des provinces |cain bien 1 nent celle du Guébes Mgr Ta. | | %
de l'Ouest plus, pouvoir prou s do-|ché en avait été frappé à son ar- | Ce nouveau chorme, de la tête aux pieds
# PPT Rata cuments certain vée, vingt-cinq ans plus tôt /
“On nous demande de faire 1a| cuments ce J'onl Le moe eus de du | | PAS BESOIN DE RENDEZ-VOUS
Yémont et la Mer de l'Ouest ! seil Assiniboia étaient tous Mé- | 288 rue Carlton Tél. 928 655
M. F nt pose tout d'abord! Par une impos-|tis: gens de bon sens, de probité | ,
é problème, à la suite de M. Gi- bilit Ajoutons que | et suffisamment instruits pour | s
sud. 11 existe encore dans l'Ouest | les Ge ibis par La Véren-| ue. Il en fut de même des Gerry Genest, d'Otterburne, Man, est arrivé récemment à Winnipeg après avoir passé l'hiver |
canadien un type vocial, le Métis! arye dur ses années de péne- s députés à la Chambre | à Paris, où il jouait au hockey pour le club parisien. Les membres de sa famille, que l'on voit avec lui, | — ——————————————— ————————
francais, qui a non seulement ses | t'ätioh dans l'Ouest suffisent ar mani ge E.. a le RTE à son arrivée te ls. sont, de ne à eg a er À gr Genést, y du é e
caracU jues, 1nais qui a con-!P'lement pour expliquer la len-|miIssair es remieres 0168. | joueur; Paul nest, son jeune frère; u Rougeau, un frère; Mme A. E. MeVicar, sa soeur: et Gerry
ei nee son D - P tit je sa prise de porséssion Ainsi la Commission scolaire de Genest, Pendant son séjour outre-mer, il! visita la Tchécoslovaquie, l'Italie, la Suisse, la France et l'An- Chronique des Anciens
S nifac 71 - ù : r + :
M. Frérant parle ensuite des!St-Boniface en 1871 était compo- gleterre. Quand son club rencontra les Sudbury Wolves, Genest enregistra deux des quatre points
| : : aura : “ ièr 2 j
pre ères origines des Métis is-!%® de MM. Elzéar Lagimodière, | {y tlub parisien et assista sur un troisième. La partie se termina par un pointage de 4 à 4 t B f
d'a : “yoy rs'iNicolas Mouard et Herménezii- —_—_— - - ———— ” s ON LE VE M TEA U Le) ege e -DoniIrac
nce entre } y
à " de Bruce, M. Delorme faisait pa--
dur 7 u 11e - - vs ue eh
au pays et Qu glisse = participant à ce tournoi nous ob
: ” pps ee |tie du premier Con ; tuc- £ : ê Baptème :
nent surtout chez le hommes ju premier Conseil d'Insti uc St-Emile | Graduées | Ste-Marie À ira le 27 mars, ge à le prolonger d'une journée
' 44 ndisé tion publique établi en 1871. Les
ve la sociète indig ne “ ” des | Qu'on n'oublie pas d'encourager
! ; ue le terme Commissions scolaires de Ste-A- Caréme Notre dernière partie de cartes du ns an à ve
An "h À : ] . | ses AMIS, ses CONNAISSANCE 4 e
bre - at * ne Les etercices dix. cardnÿg: sudt a remporté le meilleur succès de : , fils de » , 2 0 ä NS so
! rbe St- s €) ices du € C Lt ÉtD TR à )sca oissonneault r à ce grand rauiement Sport
à là ent dirigées suivis dévotement par une foule| la saison jusqu'à aujourd'hui grâ ns nt “Pet 7 pa tes Canadiens francais du Man
stegorle du [-ŸE t nombreuse et recueillie, Les en ce au dévouement inlassable des 2 2555", N vons eux qui
à k - 1 e serait C s > 7 s | ps niènines nf : ne A nous demandons ce | ‘094. s is savons ue ceu 1
erçamis qui ï " + . & crganisätrices qui n'ont pas mé- ous ë De
4 ser tre » ants d école r ssis- : ‘ L -… das x n 1t venus derni ne nt
kamment des d'abai ser trop le | mer Ado Ne Lavante _. | nagé leur temps ni leur fatigues a ce gros garçon: un |SOnt venu l'an nel 10
tuel des Métis vi tent à la sainte Messe tous les! Ê me M ‘e Duples. | pas regretté et se promettent bien
Jean-Baptiste veaux colon matins en très grand nombre et| pour aller vendre les billets de de hockey à lalde revenir. Donc, rendez-vous
{dit “homme 1 À Pérsege : Le mes ode - À | | tirage, soiliciter des prix et in-}5S 1e de nockey à la |” à ir + page TE) onceggee Ad vd
Ménermot Lou Midi l'aîné sont colonie, qui avait été en tu- | chantent la Messe sous la direc-| Bari LL un gl “Maurice Richard? ‘ou encore un|dans la cour &u Collège de St
page 1 ag Me longtemps, était peu pre-|tion de Mme Adélard Lavallée! LPO IQULS ADR, ROUS: enmnE mr { I Boniface. les 25 et 26 juin!
Ter FORM OT Log ée aux changements économi- | et Mme Brière. Nous aurons M.| [heureux de leur témoigner publie | ee de M +. Ravel? “pe Jacques SENEZ, sec
Jans les recensements de js - pa NH ; "1 | " us u « , sanc t tation de aurice Ravel? | ‘ UES DEEE, .
\ » Rouge, Il ne s'agit donc pa : ! k , or JUS R
° art: | dement,Mmais elle ne pouvait pré-| Grand Séminaire, pour les ser-! |de remercier profondément tot es atio : ;
ommes qui ont pris le parti, 260 Lt: sr s EL" " | | ceux qui les ont encouragées ou A Michel J, de Roo, de Swan o
looler emolülement 1 . | voir en 1869 ce qui allait survenir | mons de la Semaine sainte, | : L
lop rmplètemen mis nins tard I fut die! |qui leur ont donné des prix Lake, à qui fut décc rnée récem- C 0$ Ü uniora
des aborigène trouver d'autres raisons à la ré- Films français | | _ Donateurs des prix: Les Soeurs | ment la médaille: d'argent du
A la suite de M. Giraud, M. ,re<sion morale et sociale des Nous avons déjà eu deux sd. | Grises du Sanatorium; l’Académie | Gouverneur-Général pour succès De.
Frémont pe ile du groune anglo-| Métis de langue française lances de films sonores français! | Ste-Marie; Mme McDowell de la | d'ensemble en dernière année d'a p x
mét du littoral de la Baie | Quincaillerie St-Vital; les bijou- | griculture (cours de diplôme) à Les pompiers de St-Boniface
Dans sa brochurette d'une tren-| et nous continuerons d'avoir ces|
taine de pages, intitulée: “La Si- | séances, avec causeries. M, l’ab-|
iuation”, Mgr Taché fait l’analy-|bé d'Eschambault, curé, nous!
e des causes de 1885. Monsei-|a parlé de La Vérendrye et de|
gneur signale d'abord que le peu- | ses découvertes à la première de|
{tiers Stanner, Giguère; la créme- | l'Université du Manitoba. Il a aus- | sont venus nous démontrer le mé-
rie St-Boniface; Boston Clothing, | si mérité le prix des United Grain | canisme de leurs nouvelles échel-
| Mitchell Copp; Genser; la bras-|Growers pour succès dans des |les automatiques. La grande dif
|serie Kiewel, Mme O. Morier; branches spéciales d'agriculture. |ficulté fut d'entrer dans la cour:
Mme H.-G. Munro; Mme P. Le- A Athanase Lavoie, jr, de Dun-|le camion faillit laisser un de
l'Hudson. On sait que c'est là
une des parties les plus intéres-
lu travail de M. Giraud
des détails nouveaux
vurce, soit, aüx Archi-
, - |
d'Hudson à Lon- | PIe RES RS OS Sn À ON | Rage + ° ï | ine: M A. Mager; Mme Hen va, heureux papa d'un fils né le | ses garde-boue dans la barrière
sit dire en marge lo considérations spéciales, à cau- | Dimanche dernier, le R. P Rargissset sq" . CC Plus os 17 in son a cri ae étonne ann Dr a PP SA PT
en plus l'expérient s\des remarques judicieuses delse de circonstances particulières. | Lanctôt, des Pères Blancs, nous | Fr Set +. ee ” de + (mai Coédilléioes | Caisse Populaire
‘ ethnologique MM. Giraud et Frémont qu'ii est Il donne tout de mème comme |a montré un film sur les missions | M s k | M. H. Morier; M. pa ge d: Le pr 0 je Lo # Le dimanche 13 mars, la Caisse
vains ont tout de mêr 1| jommase que le Métis anglais!l2 &rance cause des troubles le | d'Afrique et un autre sur les ani-| Mile Rosemarie Bissonnette, | M. A. Lemoine, marchand géné- A Léo Arnal, de Fannystelle, Populaire des Junioristes organi-
ervice en nous donnan 1 wy , ag de one Hein |fait que les autorités parta-| maux d'Afrique de St-Jean-Baptiste, graduée de |ral de Sie-Agathe. dont le père est mort récemment. | sait un quiz dans le but d'instrui-
“ah fa font con-| nait pas eu Ù he , ses MIS" | seant les préjugés de provinces é [l'Institut Collégial St-Joseph. | Heureux gagnants des prix: M.| Tournoi en juin re les élèves sur le mouvement
traits intimes du Métis, |T1°n5 € 8 du C. 7 Be "AE * lentières, ont pénétré dans le Partie de cartes | O. Landry; Mme A. Orieux; Mille! Le Tournoi annuel de balle-au Comité des jeux
1 mentälité et n état d'âme. |, ue am ge PE pi Le” Cas Nord-Ouest, avec la défiance Les deux dernières parties de | | Marguerite Jourdain; Mme R. La-|camp, grand festival sportif des Dimanche dernier, la soirée
Le livre de M. Giraud, de son Pair jun M tis Dtst us ES contre tous ceux qui s'y trou-|cartes — celle du 27 février et | | vallée; Mme Alex. Cadieux; Mme Anc lens, aura lieu cette année les | était au comité des jeux. Les clubs
côté, nous rgontre le Métis évo-| + it On son carac- | Vaient Le prélat signale la gros-| celle du 27 mars — ont donné| | P. Dumaine; Mme A. Champagne; | 25 et 26 juin. Le nombre des clubs | gagnants des ligues reçurent la
luant dans d s cadres précis, ré- | rstte >" “apporta a notre |sièreté de certains fonctionnaires | 8320.00 pour les deux. On peut| | M. S. Sellick; M. A. Bertrand; M. | | coupe au cours de la soirée.
! de l'histoire uni- | | avt #6 htibotite Au re dés de langue anglaise, la conduite de | imaginer facilement la somme de | | A. Morier: Mme A. Sellick; Mme . | | Cinéma
selon lui, du con ren M: CE out penis “datis pars la soldatesque de Wolseley et de dévouement que ce résultat re- P, Dumaine; M. A. Orieux; M. A Prière spéciale | I teudi 17 sp SL certain
f vilisation montan-|} ee son accent particulier | Wolseley luirmême, Il faut donc | présente. Nous aurons une der- Dumaine; M. R. Lemoine; Mme | a Lx d'élè bips + il h t
te et son genre de vie primitif. | OR dns lo ce do DOS fran- | Placer une grande partie du blä-|nière partie de cartes organisée R. Dorge: Mile M. Jourdain; M. de S S le Fo e jours d élèves gr pa avan L
Ce récit technique doit se com- | ais D'où vont Que devint- | M€ et de la responsabilité là où | par les dames de Ste-Anne en | Roger Donald: Mme H. Orieux:; | LL 4 P [ge qhé dau ne. SUUA der CL
pléters par la conna since hu-| il? Quelles furent ses relations | !S appartiennent. faveur de leurs oeuvres et parti-| | Mme P. Lemoine: Mlle C. Mager:; | > (2 nm, . 1e same À à « NAT
maine et immédiate de ceux quil ee colons de Selkirk? Quel-| Ce fut le crime du gouverne- !culièrement pour l'achat des vé-| |M. Wilfrid Lavallée; Mile Fran-| Pie XI |cendies venait . pr Seésentel
ont véeu avec le Métis, Autre-|
ment la description riche en cou-|
leurs de la forêt empêcherait de
voir les arbre
M. Frémont fait une
iices Ashley; Mme O. Landry: M.
C.-J. Champagne: Mile Cécile Le- VATICAN Sa Sainteté le pa-
moine; Mlle Marie Jaspar: Mlle |pe Pie XII s'est agenouillé der-
M. Dumaine et M. Art. Dumaine. nièrement devant 250 srésidents Past tr '
Notre dernière partie de cartes |diocésains de l'Action catholique, Dan Danéendel du qua
de la saison aura lieu le 24 avril, | Pour réciter publiquement pour | Par, oh res vd eurea St
à 8 h. du soir, dans la salle della première fois la prière qu'il a|Ce d'aller visiter le Pat jap et
notre sous-sol, 491, chemin Ste-| composée en vue de l'année sain-|d assister à la session" Un autre
le fut son évolution? Nous savons | Ment canadien d’avoir toléré pa-|tements religieux et autres arti-|
en somme peu de chose à son su- | reil état de choses et peut-être | cles pour le culte divin.
per Qu |de l'avoir encouragé. MacDonald * à
4 M Frémont nous fait assister | C'0yait que les Métis de la Riviè- Visite du R. P. Lanctôt
première Î >m OI 1S 1aIL Aa5815 -e ce n'étai ’u € à
remardue relative an rôle de La|à la lutte entre les compagnies | bandits et dans on ambition | Blancs, est venu rendre visite à|
Vérendrye, que M. Giraud a dé-| oh ve Va go ges pod | de faire du Manitoba une provin-|la paroisse dimanche le 27 mars. |
crit “moins comme le découvreur | P8r ge à y "1 ice anglo-protestante, il laissa li-|11 a prêché aux deux messes sur!
| quelques films sur les ravages du
| feu,
Au Parlement
! mn aute | de Selkirk. Ce fait, s “aud, | , he : 1 À + s à vil btnblis
traditionnel, mû pér une haute bang bou te Fe bre cours à ses agents et soldats |l’'Oeuvre missionnaire et dans! | Marie te de 1950. Cette prière a été pu-| groupe alla visiter les établisse
inspiration nationale que”comme | 4 , y Th Métis oui ne pourra qui, “tel un vol de gerfauts hors |l'après-midi, il a montré un film| Retrait isaial bliée, il y a deux mois ments du “Winnipeg Free Press”,
un traitant préoccupé avant tout | NATIONS sa ï . [du charnier natal”, s'abattirent | sur les oeuvres des Pères Blancs AILe pATOREAIe | Des dirigeants de l'Action ca-|Les plus jeunes apprirent com-
résister aux événements. Entre- Du 3 au 10 avril nous aurons tholique venant de l'Argentine, | ment on s'y prend pour faire des
du commerce des fourrures”
le grand avantage d’une retraite|de l'Autriche, de la France, du | blocs de ciment.
1 pacs le pays. Conflit de vie primi-|en Afrique. Les renseignements]
Il nous semble À nous que M.}|1emps, 1
les Métis français sont\ii © de civilisation! Oui, sans | donnés par le R. P. Lanctôt ont}
Giraud a été influencé sur ce|poussés pre po da gt la doute, mais en tenant compte éga- | vivement intéressé et impression- paroissiale prêchée par le R. P.| Portugal, de la Roumanie, de Concours
point, comme sur quelques autres, | FÉRRE ti : dr T CE «tllement des autres facteurs. Les | né nos paroissiens qui ont mieux| Albéric Fréchette, franciscain. Les | Malte et du Luxembourg se sont] Adieu le gouret! On se lance
par l'historien Morton (1), qui ne pre y 2 ve MM Proven. | Métis, découragés, ou prirent le | compris le besoin d'appuyer l’ef-| Mile Claire Guay, de St-Boni- | exercices auront lieu, le matin à |réunis à Rome pour discuter de|maintenant dans lés concours de
pas toujours s'empêcher de|ces Pre "S voie Pig : nflience | chemin de la Saskatchewan où|fort des missionnaires. face, est une des trois graduées | 9 h., l'après-midi à 3 h. 30 et le|la diffusion des nouvelles au su- | jeux intérieurs: billard, mississipi,
e en termes élogieux 1oeu-|* jo LR: aan “otiés tps fait | ils ne trouvèrent pas les cadres de de l’Institut Collégial St-Joseph. | soir à 7 h. 45. jet de l'année sainte. | ping-pong, ete,
e des Anglais et de la Compa- | P& ificat # es: la ‘4 . Vh se -pn vie sociale qu'ils laissaient à la Malades ef A PRE: RATE PENSE
gnie de la Baie d'Hudson, tout en ee pe Per Join Pat Lg 5 Rivière Rouge, ou se replièrent M. Simon Carrière a passé plu-
meourant son admiration pou Zonl à n Eglise Puis Fr nr sur eux-mêmes et abandonnèrent | sieurs semaines à l'hôpital. Il
celle des França ET LÉ hu Noires do peuple la partie est revenu chez lui et se rétablit |
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"| 6] iCUIX POSÉS PAT Mgr Proven- | Giraud fait mention de ces fac- | gimodière (née Lavallée) est en-
cher. Il serait même intéressant teurs, mais le lecteur demeure |core à l'hôpital après plusieurs
d'étudier quelles furent les in-|Sous l'impression que le sociolo-| semaines de maladie. Mme Dé-
fluences qui affectèrent la vie re-| 8ue qu'il est est plus satisfait de |saulniers, de Ste-Elisabeth, fille
ligieuse métisse, qui se distingua |la formule simple du conflit de | de Mme Emérance Ritchot, a été
sous certains aspects de celle du Civilisation que de l'alignement | bien malade mais est en voie de
Québec de facteurs multiples et sompli- | rétablissement,
: n vient ensuite à la dou-|qués. Nous avons acompagné M. ;
R VOS TROUBLES DE PIEDS gr Rd + Age ro Métis — 7. | Giraud dans ses recherches et ses | AL URrE Mariage à |
oN@uenrT cons. ce |lie de 1865 et de 1885. C'est évi-| voyages dans les centres métis En février dernier a eu lieu le}
varanti our enlever les || demment la question délicate et et nous avons toujours été parti- | mariage, à l'église St-Emile, de
remède ent gernotl pour enlever D use, M. Giraud explique Culièrement impressionné du be- | Paul Saraillon, fils de Michel]
CEA conNTre Les o1- | l'insurrection par le conflit ou le! Soin chez lui de réduire les cho-|Saraïllon et d'Agnès Cases, avec
E LE la vie!ses et les événements à des for-|Joyce Lamontagne, de notre. pa-
GNONS AUX PIEDS. Enlève les | point de rencontre entre a pont 2 à : LS A
doulours. instantanément, .…… 56 primitive {la “frontier life” des mules simples et claires. C'est, |roisse, fille d'Alexandre Lamon-
EEMZS rounre ANTi- [auteurs américains) et la civili-|€royon:-nous, ce qui explique | tagne et de Grace Robertson, |
TRANSPIRANTE, Fait cesser la || sation: le choc entre deux genres | l'interprétation présente. Va-et-vient
transpiration des Pieds et des Bras ||de vie, deux régimes, disons le| Le livre de M. Giraud, tout
(AISSELLES) gg et @5= [Imot. deux cultures. Cette manie-| comme les nombreux COMME M. et Mme Legault (née Briè-
DRE PR k re d'expliquer le conflit n'est pas|taires qu'il a provoqués, attes-|re) sont retournés en Saskatche- |
CES contre L'ECZEMA, || uvelle et a été avancée surtout | tent de l'intérêt que continue de| wan après avoir passé l'autom-
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’ ns. 2 is cher du Fannystel e endirent au parlement an le jour de la St-Patrice, M, Gilber
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ns | quelques, instants, La paroisse
d'h ts
rôpital
1 eD0O € aa
de
LA L
A Travers les Centres Français du Manitoba
Des correspondants spéciaux de “La Liberté et le Patriote”
eut lieu dans le magasin de M.
PhiMppe Bouchard, la salle pa-
roissiale étant réservée ce soir-
là pouz le cinéma. M. l’abbé R
Lavoie, curé de McCreary, et
le 1il 17 enfants dont 10 fille 1 sv thies - -
D ner Otes & Mt BL Te | plusieurs Chevaliers de cette pa-
rinoff, toutss deux de Toronto, | Partie de cartes roisse y assistaient.
Mmes Roger: Piché et Bruno Pi-| Une autre partie de cartes or- Baptème à
ché, toutes « de Fannystelle, | ganisée par le groupe de familles! , Le 23 mars: Joseph-Yves-Clau-
Mme Ma Beaudry, d'Elie, | dont les noms commencent par |, fils de Roger Pennarun et
Claire, d'Edmonton, Florence. de | les lettres F, G, J et L était donnée | d'Alice Gamache. Parrain, M.
Toronto, Irène, de Winnipeg, Rita | dimanche soir, 27 mars. Emile Gamache, marraine, Mme
let Lorraine, à la maison: 7 fils,| Ce groûpe «= fait preuve de Renée Mignon, oncle et tante de
Alfred, Léo, Louis, Vincent, René, | beaucoup d'initiatime et eut un l'enfant. L.
Jules et Richard, tous Fa Mai- | réel et beau succès # QE" 4 PSPNIRE
mi; 2 frèrs rcel et Henri. de S AI h
re , ans lv courant d2 l'après- _
Fannystelle: une soeur, Mme Eu- Dans l£ courant d Fr Abe aint P onse
| di, les enfants avaient été admis
à la salle paroissiale et s'en é-
| taient donnés à coeur joie à dif-
d, de Fannystelle.,
funèbre fut célébré
à 10 h., en l'é-
Denise Boisvert, M.
pointe. Prix d'entrée
Georges Leclerc.
Après le bingo, vente de tar-
tes, gâteaux, bonbons, un bon
| goûter fut servi. Plusieurs mor-
|ceaux de musique exécutés par
| MM. Jean Neault, Pierre Desjar-
|dins, Albert Miron et Bernard
| Jeannotte, égayèrent la soirée.
Félicitations et remerciements
aux organisateurs et à la très
nombreuse assistance pour cette
Mme
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ovec les propriétés industrielles qu'un compétiteur ami
détient, nous devons, à regret, changer ce nom.
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actuellement) qui peut être enreigstré . . un nom qui
caractérise bien les hautes qralités de cette farine popu-
laire.
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Pensez-y comme il faut, et concourez avec vos voisins
le concours est limité aux Manitobains) pour obtenir
les prix en argent de $500., $200., $100., et 17 magni-
fiques services de vaisselle. Vous n'avez pes besoin
d'acheter de la Farine “’Mother's Choice’ pour concourir,
mais LES PRIX EN ARGENT SERONT DOUBLES si les
entrées des gagnants contiennent des coupons de
“’Mother'e Choice” ou une preuve, d'achat,
Select Suitable Name and Mail Coupon Toaay
| Midland Fluur Milis Ltd.
h ST. BONIFACE, Man.
| subimit the name:
Please Print Cleacly
to replace MOTHER'S CHOICE
s Choice Flour from
(Name and Address el Dasier
1
1
1
1
1
1
l
|
1
’ - férents jeux. Le soir les prix fu-
e de Far telle. La dépouil- | rent gagnés comme suit: bridge
telle fut innumée au Cime-|__ M, Valmore Desroches, Mme
nr Emile Gamache; whist — Mile
maison Coutu avait charge | Evelyne Bouchard, M. Pierre
funéraille Desjardins: consolation — Mlle!
Wilfrid La-|
« Naissance
M. et Mme André Gagnon (née
Irène Potvin) sont heureux d’an- |
noncer la naissance d'un fils le
mercredi 16 mars, baptisé sous les
noms de Joseph-Ludger-Raymond.
Parrain et marraine, M. et Mme
Ludger Gagnon.
N.-D. de Lourdes
Partie de cartes
La partie de cartes de diman-
che dernier, organisée: par le dis-
trict nord du village dans le but
principal d'amasser des fonds
|pour la construction de la salle
paroissiale, fut un succès sans pré-
[fut réalisée, preuve des efforts
| du comité d'organisation qui mé-
| rite certainement des félicitations
| pour la façon dont il a su prépa-
rer le programme dans les moin-
dres détails.
De magnifiques prix de çartes,
de bingo et d'entrée furent, dis-
tribués aux heureux gagnants par
M. Joseph Deroche, maitre de cé-
rémonmies. Il serait trop long d'é-
numérer les noms de tous les ga-
gnants. Mentionnons seulement
Lumber, qui gagna le magnifique
| gâteau décoré pour l'occasion par
les Révérendes Soeurs du cou-
vent. Une caisse surprise, vendue
à l'enchère chinoise conduite avec
habileté par M. Marcel Boulic,
rapporta $75. et fut finalement dé-
cernée à M. Alphonse Comte.
Le programme fut des plus va-
rié: bingo, cartes, chansons, co-
médie, goûter et la touchante et
rêve cérémonie qui couronna les
efforts de M. Eugène Coutant et
e Mile Hélène Vigier, les d'eux
“champions” de dévouément et
d'initiative pour cette soirée. ‘
Notre dévoué curé, M. l'abbé
S. Gauvin, malgré ses multiples
occupations, rehaussait de sa pré-
sence cette belle soirée familiale.
En termes choisis il remercia la
paroisse qui avait contribué en
entier à ce succès et, déclara que
le résultat de la partie de cartes
constituait la quasi-certitude que
la paroisse aurait cet été une nou-
velle et spacieuse salle pour rem-
placer l’ancienne qui fut la proie
des flammes en février 1948.,
Tout le monde se déclara sa-
tisfait d'avoir passé une agréable
soirée et chacun s'en retourna
€ lui le coeur content.
|
De retour
M. et Mme Xavier Delaquis sont
de retour à Notre-Dame de Lour-
des depuis le vendredi 25 mars
Jls nous avaient quittés il y :
quelque neuf mois pour un voya-
en Suisse par traversée sur
| l'“Empress of Canada”. Là-bas, ils
! furent les hôtes de la soeur de
| M. Delaquis, de Fribourg, Suisse.
| La famille Delaquis reçut cha-
| leureusement les visiteurs du Ma-
| nitoba.
j'
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Optometristes
et
Opticiens
Examen de la vue
te étage {
5. 5 | Téléphone
me oi 922 496
WINNIPEG
IBERTE ET LE PATRIOTE
cédent. La jolie somme de 6543. |
M. J. Steele, gérant de la Beaver |
Elèves inscrits pour le Concours de Français
Elèves
Endroit
St-Eustache
La Broquerie
Laurier
St-Pierre-Jolys
Listes precedentes: 88 écoles
Total d'élèves pour les 92 écoles
Ste-Rose du Lac
| Deces
| _ Le dimanche 20 mars s'étei-
|£naïit paisiblement, à l'âge de 78
ans, Mme Mary (Cyrille) Tuc-
ker, une de nos plus anciennes
paroissiennes. Les funérailles
eurent lieu le mardi 22 mars. Le
R. P. Paquette, OMILI, curé
chanta le service solennel assis-
té de M. l'abbé R. Lavoie com-
diacre et du R. P. J. Massé
ML, comme sous-diacre.
Les porteurs étaient MM. L
Flower, T. Downey, Jos. Shaugh-
nessy, Léon Abraham, J.-P, Ma-
guet et W. Powney.
La défunte laisse dans le deuil
| ses enfants, Monty, de la Colom-
lbie-Britannique, Damon et Mau-
rice, de l'Ontario, Rhoda, de Dau
tphin, Ena (Mme Art. Rozenoski)
tde Dauphin, et George, de Ste
Rose.
Cinéma
Le dimanche 27 mars, nous
avions le plaisir d'assister à
représentation cinémat raphi
que “The Song of Bernadette
La paroisse entière voulut jouir
de ce spectacle touchant
grand miracle de Lourdes, Aus-
si, malgré les mauvais chemins
| la salle était remplie aux deux
représentations. Un cordial mer-
ci à notre dévoué Père Paquette
qui voulut bien nous procurer ce
régal intellectuel ct artistique.
| Baptémes
| Le 20 mars: Léa-Mary, fille de
| M. et Mme Benoit-J. Pelletier
| Parrain et marraine, Ardel Hot-
{ pner et Simone Pelletier, oncle
et tante de l'enfant
Le 20 mars: Carolle-Stella,
fille de M. et Mme Albert Paul
| Parrain et marraine, M. Camille
Lamy et Mme Louis Lamy.
| Va-et-vient
l'occasion de la fin
maine M. Armand Lahaie,
P.P.C.L.I, à Rivers, Man. était
len visite chez son père, et ses
soeurs, Mmes Jos. Jacob et An-
tonio Bonin.
Valérie Maguet et son
Laurent, allèrent passer
de semaine chez leur soeur,
thilde, à Brandon, Man.
1
ë
si du
de se-
du
t:” A
frère,
la fin
Ma
Somerset
Visite à Letellier
Un groupe de six personnes s’est
rendu à Letellier, dimanche der-
nier, pour admirer la magnifique
patinoire locale et pour assister
à la partie de hockey entre les
collégiens et Letellier. Tous en
ont profité pour dire bonjour aux
nombreux amis.
Malgré leur défaite de 6 à 3, les
collégiens ont fait excellente fi-
guré contre l'équipe formidable
alignée par Letellier. Si la glace
[eu été en meilleure condition, la
|joute aurait été plus brillante. Il
‘y a pas de déshonneur pour les
n
ge du collège de perdre une |
elle partie et elle marqua une
| belle fin de saison pour Letellier. |
Çà et là
Nos jeunes filles et l'équipe des
Pee-Wees se sont rendus à Swan
Lake, samedi dernier, pour une
dernière partie avec nos aimables
voisins. Résultat: filles: Swan La-
ke 1, Somerset 0: garçons: Somer-
set 3, Swan Lake 2. Merci à M.
Martwell pour avoir défrayé une
partie des dépenses de transport.
| Mme Léon Bruyère et sa fille,
tJeannine, ont passé la dernière
fin de semaine à St-Boniface. El-
| les ont assisté au thé de l'après-
{midi tenu en l'honneur des bache-
Hières et au récital, à l'Institut
|Collégial St-Joseph, le dimanche
| soir.
LA
| La Broquerie
| Le dimanche 27 mars avait lieu
|à la salle paroissiale la soirée ré-
|gulière de notre cercle local de
{l'Association d'Education.
Les élèves du couvent, sous la
| direction de nos dévouées Soeurs
Grises, firent les frais de la partie
| récréative qui débuta par le chant
| de l'Association. Une déclamation
très bien rendue, “Je suis un Ca-
|nadien”, fut vivement goûtée de
| l'auditoire, de même qu'une say-
nette comique: “A la radio”.
M. Napoléon Boily, président
du cercle local, se dit ensuite heu-
|reux d’avoir le privilège de nous
présenter comme orateur de la
oirée, le R. P. Georges Desjar-
dins, SJ. recteur du collège de
St-Boniface, qui nous parla des
dangers du communisme.
Le distingué conférencier
avantageusement connu parmi les
inôtres et le sujet traité est assez
est
|important pour que nous n'aÿons |
| pas à insister sur le fait que cette
| causerie fut vivement appréciée
En effet, le cornmunisme est un
danger imminent et d'autant plus
redoutable que ses adeptes tra-
| vaillent avec beaucoup plus d'a
|charnement que ne le font les a-
| pôtres de la bonne cause. Les com-
|munistes, nous dit le Révérend
Père, de craignent pas de sacri
trois soirs par semaine à 1
et souscrivent avec grande
générosité à leur mouvernent
Que peut faire contre cette for-
ce organisée le petit nombre que
nous sommes, dépourvus de
te influence, diront plus 5
Mais le conférericier nous récor
par un mot très consolant:
apôtres, dit-il, n'étaient que
douze et pourtant n pas
ndu le Rovaume du Christ pa
terre”””, Il nous su
des encycliques
de réformes
aussi en
ique la sainte Vierge a dema
|aux enfants de Fatima que n
nt-jils
La
Pharmacie
À.-E. PAQUIN, proprietoire
Produits pharmaceutiques
Ordonnances de médecins
Cortes de souhaits françaises pour toute occasion
157, avenue Provencher, 5t-Bonitace
Préfontaine
remplies ovec soin
Tai. 203 863
Est
parviendr
actuel. Et finalement,
en pratique les enseignements de
l'Evangile, c'est-à-dire en étant
charitables, en vivant comme des
frères
Enfin, il serait impossible de
donner ici un simple résumé de
cette magistrale conférente qui
fit sans doute beaucoup de lumiè-
re dans les esprits, Le tout se ter-
mina par un bon mot de notre
dévoue curé, qui appuya les pa-
roles du KR. P. Desjardins et lui
exprima l'espoir de l'entendre en-
core dans un avenir prochain
Naissance
M. et Mme Jacques Mireault
sont heureux de faire part à tous
leurs parents et amis de la nais-
sance d'une fille, Anne-Marie-Do-
lorès, baptisée le 24 mars par M
l'abbé Léon Roy. Parrain et mar-
M. et Mme Edmond Rocan,
raine,
oncle et tante de l'enfant.
L 1
St-François-
ie d mars eut
' | alle paroissiale |
une de cartes organisée par
les élèves du cours supérieur. Cet-
te s grâce à la coopération
des issiens et des amis des]
paroisses environnantes nous rap-
porta la jolie somme de $107
Rose-Merie Caron souhaita à
tous la plus cordiale bienvenue
Damase Dufresne, “maître de cé-
rémonie”, mit lu partièsen pro-
gres
A
cette occasion un program-
me récréatif roula sur
du C.S.S.F.X. (Cours Supérieur
de St-François-Xavier) Plusieurs
artistes de grand talent furent
vivement apylaudis par l'assis-
tance pour leurs chants ou leur
musique. Ceux qui prirent part
au programme sont les suivants:
Milles Jean Piper, Ciaire Perras,
Annette Duclos, Fleur-Ange Cor-
mier, Clarisse Lacroix et Antoi-
nette Caron; MM. Laurent Car-
rière, Paul et Gérald Régnier,
Roland Allard, Bernard Caron,
Grégoire Girard et M. et Mme
| Walter Lacroix. A tous un grand
merci!
Le premier prix des cartes pour
iles dames fut gagné par Mlle
Yvonne Lacroix et le deuxième
prix par Mme Jules Allard et le
prix de consolation par Mlle Iléne
Desrochers. Le premier prix de
cartes pour les hommes fut gagné
par M. Joseph Dufresne: le deu-
xième prix par M. Maurice Ré-
gnier et le prix de consolation par
| M. Cathcart. Le prix d'entrée des
dames fut gagné par Mlle Denise
Régnier et le prix d'entrée des
hommes par M. Augustin Duclos,
Nous avions l'honneur d’avoir
parmi nous pour cette occasion
| M. J. McDowell, ministre d'état
pour le comté Iberville et M.
Cathcart. maire de la Municipa-
lité de Charleswood.
Remerciements
| Gérald Régnier mit fin à cet-
te agréable veillée en offrant ses
remerciements à toutes les per-
sonnes qui, par leur présence ou
leur dévouement, ont montré une
fois de plus qu'il fait bon travail-
[es ensemble, s'amuser ensemble.
Un merci spécial à M. le curé
.-E. Halde et à M. Damase Du-
fresne qui ont bien voulu nous
aider pour faire de cette soirée
un vrai succès.
Liste des donateurs de prix
La Rév. Mère Provinciale des
{Srs Grises, les Rév. Srs F. Ste-
Croix, Garneau, maîtresse des no-
[vices, B. Dorais, supérieure de
l'hôpital de St-Boniface, Schmidt,
| supérieure du couvent de La Bro-
querie, V. Corriveau, supérieure
de l'Hospice Taché, Farley, supé-
rieure de l'hôpital de Régina, Pol-
|liquin, supérieure de l'hôpital de
LaVérendrye, Dupuis, supérieure,
let Yvonne Prévost, de Ste-Rose
| du Lac, Emma Noiseux, supérieu-
|re du Sanatorium de St-Vital, Ste-
Christine, supérieure du couvent
|de St-François-Xavier, Eva Mer-
| cier, supérieure du couvent de St-
| Norbert, Ste-Gisèle, supérieure de
{l'hôpital Miséricorde, Winnipeg,
| M. Gecrges Giguère, de St-Bo-
niface, Miles Marie-F.
de St-Norbert, Yvonne Lacroix,
| de Poplar Point, Fleurette Ber-
nardin, d'Elie.
Les élèves du cours supérieur
désirent remercier sincèrement
{tous les donateurs des magnifi-
ques prix
Visite à l’école
Le R. P. G. Belcourt, SJ. est
venu visiter les deux écoles du
village dans la semaine du 20
mars. 11 gagna bien vite l'amitié
P
des élèves par ses bons conseils
| paternels et par des petites his-
|toires pleines d'humour. Il in-
sista sur la nécessité d'apprendre
iles deux langues correctement
car il cite ainsi: “Un homme qui |
sait une langue vaut $5,000, et
un homme qui sait deux langues
| vaut $10,000”
Sport
du gouret est sans
inée pour le club de
[ ois-Xavier mais ses
embres sauront bien s'organiser
t été pour la balle-au-camp. Et,
ant en mémoire les défaites suc-
| cessives infligées par les “Tigres
1 courant de l'hiver, ils s'effor-
ceront de leur donner des parties
I ] des défaites. Pour
souhaitons bonne
» club
non
chance à r
| L'Amicale des Anciennes Eleves
oupe de dames et de de-
de St-François,
gr
Un
se ancien-
ves de cette paroisse, se
réunirent à l'école supérieure ven-
dre ir rmer la premiè- |
e aie
14 tle nouvelle
TE ation sont: p idente
Mme Marc Régnier; “ice-prési-
der Mile Rosanna Perras;: se-
, Mile Claire Perras; con-
Mille Irène Robidoux
générale de l'Ami-
vers la fiñn du mois
rons à combattre le mal
en mettant |
les ondes |
Lemaire, |
Winni
|
Cette année il vous sera profitable
n'ensemencer que de la semence enregis-
ence
quant à
certifiée parce que la sen
certifiée est pure
est bien nettoyée
la germination, et
trée ou
enregistrée ou
la variété .
farantie quant à
est économique.
Vous pourex obtenir tous les ren-
seignements au sujet de la vorié-
té la plus adaptée, et votre source
d'approvisionnement la plus rop-
prochée de:
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1. Votre cultivateur de semence
enregistrée ou certifiée, le plus
rapproche.
| . Votre opérateur d'élévateur à
grain.
3. Votre représentant agricoie.
|
{
Le Service de Développement
Agricole.
|
|
|
| : :
''
A? AMSCNICE /_
|
|
M0251
£ I
Saint-Eustache |:
Gouret
Au touenoi senior tenu à Letel-!
lier, notre équipe des “Tigres” fit |
belle figure contre St-Jean-Bap-
tiste enregistrant 7 points contre |
4 dans une première partie, Dans
une seconde joute, le club de Holy
Cross céda la victoire à nos porte-
couleurs qui comptèrent 2 points
contre 0. Vint l'épreuve décisive
Bouvillions,
peg, Moan., ler avril 1949
de
Variétés
d'orge pour
maltage
approuvées
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revenus enchantés de leur voyage
\ Vancouver et en Californie.
Mme Agnes McVeigh est en
visite chez ses parents, M, et Mme
William Carrière
M. Aimé Lamontagne rend vi
site à ses parents.
Les marchés
29 mars
jusqu'à 1050 Liy.
où Letellier opposa ses forces à Ne ous Ain 2
k nl t. perles: j ons 50-—
celles des Tigres. Ceux-ci, en-|xfivens 18.00 19 00
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de Portage la Prairie entre nos | 20ns 50— 20.50
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fiers d'avoir défait leurs adver- RTE 14.00 15,00
saires par un pointage de 4 à 3.{Bons $17.00--$18.00
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Bouvilons de boucherie
tandis que Patrick Halpin et Léon | Bons S19.00—#20.50
McKay comptèrent les points | Moyens 16.50— 18,50
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qu'apportent les anciens dans :es | Grade “B-3 21.85— 27.85
Grade ‘“C'' 27.85— 2185
organisations et entreprises de la
laquelle ils secondent les efforts
de la jeunesse. Sincères remercie-
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Trules No 2
Pesants 25.83— 25.85
20.50— 22.50
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… 20,50 21.50
e à ‘Oeut
| ments à M. Œu À. ercs, la our S 31
la et là \. moyens, la douz. 35
Notre nouvelle école est sur le grade à re LE re
| point d'être terminée, Les élèves Beurre
y sont entrés dépuis une semai- | De €rémerie la Hv, 16
ne. Tout est clair et propre, les Les obligations
classes spacieuses et bien éclai- 29 mars
rées; les planchers sont recouverts | bominion du Canada
de tuiles. Tout contribue à don-|1er emprunt de guerre, 1023/—103
ner à nos écoliers un nouvel élan | ze emprunt de guerre." PET
dans leur travail. 127 7 ntanens 100.50—101.25
/ er emprunt de la
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m— | 2e emprunt de ia
s Victoire, 3% 103.25—104 10
e emprunt de la
Nouveaux bureaux Victoire, 3% .. 103.40—104 15
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ve emprunt de ls
Dr Jacob UC TONE a" sr 10210275
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{ 1e emprunt de le
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[ORGE—
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CW. No 3 6rangf = 1162 114% 1146 114% 1144 114
Fourrage NO 1... mn 1086 1067, 10664 1057 106 106
Fourrase NO Env 107.8 105%; 105.6 105%, 105 4 105.4
Fourrage No 3. 4 103.6 102% 1028 123% 1024 102
Sur voile Det. 1042 105% 1036 1027 103 102.4
LIN
C.W., No 1 .… … 400 400 400 400 400 400
CW., No 2 … 395 395 395 395 395 395
|C.W. Ne 3 …… 384 144 344 344 384
|C.MW,. No 4 315 775 175 375 115 LTÉE]
| Sur voie net 400 400 400 400 400 400
|SEIGLE— é !
CW. No 2 4% 148 116 114,
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|Cw. No 901, 002 101.4 99°
|C.W. No 041, 052 106.4 10474
| Ergot m4!, 52 964 947,
Le vole net. _ 113 114% 1148 16 1:48
AVOINE—
OS 74 73% 742 13% 134
| Juillet 70% 70% 1% 712 71
Octobre En 68 4 68, 68: C A 4 54
ORGE— à F ‘ ,
Mai 107 2 2 106 6 06? 106 106
Juillet # x) 0 2 100 100 99%»
Octobre 56: #6 4 5 4 96.4 %4 06,
| LIN
Mai : É +00 !, 400 !; 400! # 400! 400 !$ 405
CURE, ommmmmepmemint 400 400 400 400 400 400
Octobre un ’ ” a
SÉIGLE—
| Mai 1138 1142 11815 1152 118.4 11414
| Juillet .… . w# 1132 113% 144 1144 1154, 11814
OCLODIS mms 113 112 113 115'5 112% 127
Winnipeg, Mon., ler avril 1949
Autobiographie d'un
ancien: Louis
Goulet
bitude. Tout est bon pour qui a
faim.
(Suite)
Le poil et la “maque” s'enle
valent à l'aide de grattoirs fa
briqués à la main avec des bouts
de cercles de fer, des bouts de la-
mes de couteaux, de ciseeux à
bois, de toui, enfin, avec lequel
Fe pouvait façonner une lame
auesi ftranchante que possible
solidement attachée à un manche |
de bois, commode à manipuler, |
Préparation de la viande
Le “plumage” (dépouillement)
du poil et de la maque était une
besogne d'homme, mais les fem-
més ne manquaient pas d'y pren-
dre part. Blen entendu, si elles
en savaient le temps. Car pendant
que les hommes dépouillaient les
péaux de leur poil et de leur ‘“ma-
que”, les fermmes dépeçaient les
carcasses, taillaient la viande en
lanières très minces pour la faire
sécher au soleil, sur des grils de
branches sous lesquels fumaient
des “boucanes” de bouse de buf
falo, pour en éloigner les mouches
et pour précipiter le séchage
La viande prenait au moins
deux jours pour sécher à souhait
Ensuite, elle était ensachée dans
l'intérieur de peaux, où, mise dans
des paniers d'osier, de jonc ou
de cuir. Quand les peaux ient
“plumées comme il faut” \en
faisait des bâches que nn appe-
it peaux de batlerie à même
de quoi l'on taïillait des logés, des
bacs, des Janières, des fouets, des
tambours, voire même des bou-
cliers où pare-flèche |
|
Temps propice pour la chasse |
L'on comprendra Maintenant
comment il se faisait qu'une chas- |
se pouvait durer si longtemps. |
Outre qu'une expédition de chss- !
se devait durer tant que toutes
les charrettes n'étaient pas “char
gées"”, il fallait que le temps fût
propice, S'il faisait très chaud, ou
que le temps était à la pluie, l'on
n'abattait pas plus d'animaux qu’il
était possible d'en accommoder
sur-le-champ. Sinon, l'on aurait,
risqué de voir la viande deve-
nir impropre ou se gâter complè- |
tement. C'est ce qui s'appelait
laisser tourner sa viande, C'eût
été de fréquente occurrence, sans
1
Ja tradition de la pr » de s'ai- |
der les.,uns les autres, de f: çon |
à disposer de toute la viande tuée |
|
avant qu'il fût trop chaud ou qu'il
tonnât. Dans ce temps-là ce n'é-
tait pas rien que “chacun pour
soi”, comme à c'te heure.
Mélange avec la viande pulvérisée
Quand la viande était sèche “à
craquer” elle était pilée le plus
fin possible, soit en la battant
avec un bâton, un pilon ou un
caillou, Réduite en poudre, la
viande était mise dans de gran-
des marmites de fonte dans les-
quelles bouillait du suif ou de la
graisse de moelle de buffalo préa-
lablement obtenue en cassant les
os à moelle et les faisant bouillir
dans leur moelle. Le mélange de
la viande pulvérisée et du suif
ou de la graisse de moelle bouil-
lants donnait une pâte dont l’é-
paisseur était réglée à volonté,
A cette pâte, si la saison le per
mettait, l'on ajoutait des petits
fruits sccé pilés: poirettes, raisins
du pays, cerises, etc., etc.
Le pemmican
La pâte était alors mise toute
bouillante, dans des sacs de peau
de batterie que l'on fermait her-
métiquement à couture de nerf |
ou de “ba&biche”. Ces sacs étaient
laissés à leur sort pour qu'ils!
séchassent dur comme de la chan-
delle au soleil du voyage ou à la |
patience des années. Le pemmi-
can pou vait ainsi se conserver |
parfaitement pendant des années |
et des années: 40, 50, 60 ans. Plus
il était vieux meilleur il était. I]
se mangeait de différentes façons:
soit comme ça, sans aucun apprêt;
soit rôti dans sa graisse ou bouilli
D'aucuns le préféraient bouilli
dans de la pâte à crêpes. C'est
ce qui s'appelait rababont. Un sac |
de pemmican s'appelait un tau- |
reau et pesait environ 100 livres.
Celui qui en goûtait pour la pre-
mière fois y trouvait une saveur
de suif qui disparaissait avec l'ha-
ne
Pour obtenir
satisfaction, élevex les
POUSSINS SOUBRY
Out, les Poussins Soubry sont les
meilleurs. Vu que le prix des oeufs
et des volailles est avantageux, et
que le coût de l'alimentation est
moindre, vous ne manquerez pas
d'élever des poussins ce printemps
s et vous voudrez commander les
meilleurs, ceux de SOUBRY! L'au-
tomne et l'hiver prochains vous se-
rez heureux de l'avoir fait
l n'y a pas de doute que l'éle-
vage des volailles rapporte de bons
revenus Mais pour cela fl vous
faut la sorte de poussins qui con-
vient, ceux de SOUBRY. Oui, les
poussins Soubry ont la vigueur vou-
lue pour eroltre rapidement
l'habileté de production qui leur
est transmise Ce sont juste les
poussins qu'il vous faut
Les ussins Soubry constituent
le metlleur placement que vous
puissiez faire aujourd'hui. Vous ne
regretterez jamais de les avoir éle-
ves vous ne les oublierez ja-
mais Envovez votre commande au-
jourd'hui. Vous serez heureux de
l'avoir fait
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St-Boniface Manitoba
sommes allés à
Viande sèche
Quant à la viande sèche elle-mé-
me, elle était délicieuse. L'on ap-
portait Ça dans ses noches, pour la
grignoter, chemin faisant, comme
des biscuits ou des bonbons. Pour
manière, elle
sen servir de cette
n'était pas pilée
roduits du buffalo
Les Métis savaient tirer plu-
sieurs produits du buffalo. D'a-
rd il y avait la peau qu'ils ven-
daient comme pelleterie, ou com-
me cuir brut ou préparé: il y
avait la chair qui se vendait sé-
che ou en pemmican; il y avait
ls langue qui se vendait séchée,
| fumée, salée. En outre ia peau
nous donnait de quoi confection-
ner nos loges, nos habits, nos sou-
Lers, nos cordes et la babiche qui
servait à “solider” nos charrettes
let nos “traînes”. Le principal mar-
sur lequel nous écoulions ces
luits était la Compagnie de la
Baie
ché
proc
Deux jeunes fermiers,
vince de l'Alberta, ont mérité le titre de champions cultivateurs
canadiens d'orge à maltage pour 1948.
Champions du concours national d'orge
LA LIBERTE ET LE PATRIOTE
l'un du Manitoba et l'autre de la pro-
Dans les deux compétitions
du concours national d'orge sous les auspices des “Brewing and
Malting Industries,”
M. Edward W, Bradley, de Portage la Prai-
| rie, Man., remporta le grand prix de $1,000 dans la compétition des
| fermiers qui exigeait une entrée minimum de 1,667 minots de grain.
| M. D. R. Cariyle, de Blackfalds, Alta, se classa premier dans la |
cultivateurs de grain de semence et mérita le grand
d'Hudson qui les expédiait |
dans ses postes ou en Angleter-
re. Sur la fin, il y avait aussi les
Etats-Unis, où l: grand débouché
se trouvait à St-Paul
Voyage long et pénible
Notre voyage de St-Norbert |
jusque dans le haut du Missouri
nous ait pris presque deux ans
Nous 4
le 1865 et la 7
let 1867. Ce
me que l'année d'avant, l’eau était
venue pas mal haute et lés
terelles étaient revenues au pays,
la terre en était toute couverte et
les champs avaient été dévorés
La misère était grande et des se-
cours étaient attendus du dehors:
du Canada et des Etats. La Com-
pagnie de la Baie d'Hudson avait
déjà distribué pas mal d'eftets
parmi la population.
Disparition du buffalo
Il était clair que le buffalo s'en
ons L
) p
ous étions en juil- |
intemps-là, de mé- |
irtis dans l'automne |
sau- |
|
l
compétition des
prix de $1,000 attribué à la meilleure entrée en cette classe et
comprenant 500 mrinots
St-Georges
Accident
Le vendredi 25 mars,
ner des billes, M. Alfred Lessard
s'est fait fracturer une jambe. Il
est à l'hôpital, immobilisé pour
un bon moment
M. Lessard travaillait pour le
compte de M. Lemoine, entrepre-
neur en constructions. Nous lui
souhaitons une prompte guérison
Parties de cartes
Le dimanche 27 mars eut lieu la
dernière partie de cartes de la
série organisée par les Chevaliers
de Colomb sous la direction de
M. Emmanuel Bouvier, Grand
Chevalier: du sous-conseil de St-
Georges. Ce fut un succès, les re-
cettes ayant atteint la somme de
allait à vue d'oeil. Ordinairement, | $152. Les Chevaliers sont heureux
! quand nous revenions de la prai-
rie plus à l'oucst, nous ne mon-
tions jamais sur une butte quel-
conque sans en apercevoir par ci,
par là, qui margeaient par grou-
pes de 2, 3, 4, souvent plus. Cet-
te fois-ci, pourtant, nous avons
remarqué que depuis la descen-
te terres qui marquent la li-
mite ouest de la vallée de la Ri-
vière Rouge, nous n'avons plus
vu un seul buffalo nulle part et
la hauteur du:foin démontrait
qu'il n'avait pas été pacagé com-
me de coutume.
Les eaux des deux printemps
précédents avaient rempli tous les
petits lacs, marais et autres pla-
ces basses, de sorte qu'il y avait
des canards et autres sortes de
petits gibiers en aussi grand nom-
bre que les maringouins.
Retour, et... déception
A notre arrivée, nous autres,
petits garçons, étions contents de
revoir nos petits cousins, nos pe-
tits amis et une foule de choses
qu'il nous tardait de revoir, à
commencer par le vieux chez
nous. Notre plaisir, cependant fut
dé courte durée, car à peine
étions-nous installés que mon pè-
re, désappointé de la misère qui
régnait partout, se mit à parler de
retourner à la prairie'et à l'hiver-
nement.
Départ pour St-Albert
C'est avec dépit que nous
voyions progresser les préparatifs
d'un nouveau départ. Mon père
qu n'était pas sans partager notre
déception d'avoir à repartir si pro-
chainement, eut l'eureuse pensée
de nous apprendre que si nous ne
repartions pas, nous serions obli-
gés d'aller à l'école. Ça, c'a réglé
des
|la question: nous aimions encore
mieux repartir tout de suite que
d'adopter la mode des petits
Blancs d'aller à l'école. Nous pen-
sions à tout ça quand un bon ma-
tin de fin d'été nous sommes par-
tis nous joindre à une caravane
qui s'ébranlait deux jours après
pour les hivernements dans le
fond de l'Ouest. En nous en reve-
nant, nous avions passé par la
Montagne de Bois où nous avions
constaté que la traite était très
bonne. Alors c'est de ce côté-là
que nous nous sommes dirigés.
Nous sommes allés hiverner au lac
La Selle. Dans le printemps de
1868 nous sommes partis du lac
La Selle pour monter à St-Albert,
à 12 milles au nord d'Edmonton.
Nous avons passé là tout l'été dans
la prairie pendant que mon père
traitait avec les Sauvages et les
Métis dont bon nombre de ces der-
niers étaient venus de la Rivière
Rouge à la recherche &u buffalo
Enfants obligés d'aller à l'école
Mon père faisait des affaires
d'or avec sa traite. Sa provision
de commerce, étant de provenan-
ce anglaise, était de qualité supé-
rieure aux articles américains que
la plupart des autres traiteurs
avaient à offrir aux Sauvages. De
plus, il était connu pour un hom-
me qui donnait bon compte, Tou-
tefois, si mon père pouvait se frot-
ter les mains de satisfaction en
pensant à ses profits, il n'en était
pas de même pour nous autres,
enfants. Nous avions échappé à la
pénible obligation d'aller à l'é- |
icole de St-Norbert pour devoir
y aller à celle des Soeurs de St-
Albert. Nous ne fûmes donc pas
| plus avancés: nous n'avions fait
|que de changer -de Saint! Nous |
l'école de St-Al-
bert pendant tout l'hiver de 1868
et après, jusqu'en janvier 1870.
Retour à St-Norbert
Nous sommes revenus à la Ri- |
avait pas de
| vière Rouge duns le printemps |
de 1870. Nous sommes arrivés à
{ Fort Garry dix rant Wolse- |
des résultats obtenus dans toute
la série des parties de cartes.
Les premiers prix aux cartes
furent remportés par M. J. Vin-
cent et Mme Emmanuel Bouvier,
les prix de consolation par M.
Alphonse Vincent et Mme Félix
Vincent, le prix d'entrée par Mme |
Josaphat Vincent et la rafle par
Mme Afthur St-Pierre,
Les Chevaliers en charge
étaient MM. Emmanuel Bouvier.
Ephrem Vincent, Isidore et André
Dupont et Jean Péreux., Mmes E.
Bouvier et E. Vincent servirent
la collation.
Dimanche soir prochain, le 3
vOICI
Lsertt, les Dames de Ste-Anne or- |
| ganisent une soirée. Mme la Pré-
MAINTENANT
sidente a proposé que les recettes
en tra-|soient pour äider au rembourse- |
| vaillant avec des chevaux à trai-
ment de la dette paroissiale, ce
que toutes ont accepté. Bienvenue
à tous.
Haywood
Baptême
Gérald-Louis-Joseph, né le 19
mars, fils de Louis Hébert et de
Renée Rey. Parrain et marraine,
M. Joseph Hébert et Mme Adrien
Rey.
Va-et-vient
Bernard Bourget est de retour
de St-Laurent.
Miles Rolande Guillemin
maine chez leurs parents.
M. Joseph Gautron, de Winni- |
peg, à passé quelques jours chez |
son frère, Alexandre.
M. Walter Atkins, de Cranberry
Portage, est venu rendre visite
à son ami, M. Raymond Gautron.
Milles Fréda Allard et Madelei-
ne Dedieu sont allées passer la
in de semaine chez M. Allard, de
Norwood.
M. Raymond Gautron est parti
le lundi 28 mars pour Churchill,
Man.
Mlle Cécile Poirier est partie
travailler à Dollard, Sask., et ren-
dra visite à ses parents de là-bas.
Le sedon 4 portières
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:
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|
face
Lorette
Baptémes
Le 6 mars, à l'hôpital St-Boni
Joseph-Luc-Gerald, né 1
ler mars, fils d'Edward Lebleu
et d'Alice Demers. Parrain
marraine, John et Bernice
bert
et
Hé-
Le 8 mars, À l'hôpital Miséri-| Jean:
| corde: Louis-Paul-Joseph, né le
|2 mars, fils d'Octave Mondor et}
|
|
|
et |
Bernice Rutkowski, de Winnipeg,
sont venues passer la fin de se-|
LR VE DETTE BA ME C:: 7. ANS DE
grâce à une
car c'est la seule à vous
|B.
de Jeanne Girouard. Parrain, J.-
Bte Girouard, marraine,
liette Girouard, représentée par
Alice Girouard.
Le 20 mars, à l'hôpital St-Bo-
niface: Claude - Gérard - Joseph,
né le 17 mers, fils d'Ernest Adol-
Phe et de Gertrude Désorcy.
Parrain et marraine, M, et Mme | Jeanson,
François Adolphe.
Va-et-vient
Etaient de passage au presby-
tère récemment: M l'abbé M. De-
niset-Bernier, les RR. PP. Lanc-
tôt et Vachon, des Pères Blancs
d'Afrique, E. Duplain et A. Jo-
bin, O.M.I., M. et Mme J.-Bte La-
londe, Mme A. Séguin.
M. et Mme Aimé Carbonneau,
| de Dauphin, Mme Marie DeVlie-
ger et son fils, Maurice, de Ma-
riapolis, étaient les hôtes de M.
et Mme Victor Carbonneau.
Mme Joseph Gagnon, de Mail-
lardville, C.-B., a passé quelques
jours chez sa fille, Mme Cyprien
Bohémier
En promenade chez l'Honora-
ble et Mme Sauveur Marcoux,
Mme Ernest Therrien et son fils,
Roland, accompagné de son é-
pouse, tous de Maillardville, C
Terrace, C.-B.
Le dimanche 13 mars nous
avions parmi nous lé R. P. Al-
fred Lanctôt, supérieur des Pè-|
res Blancs d'Afrique à St-Boni-
face. 11 chanta la grand'messe et
prêcha aux messes sur la voca-
tion missionnaire, Dans l’après-
midi, à la salle paroissiale, le ré-
vérend Père fit dérouler un film
sur les paysages et les coutumes
des peuples d'Afrique, Tous les
paroissiens sont venus en grand
nombre encourager cette oeuvre
si méritoire.
M. et Mme Rosaire Fortier, de
St-Léon, sont en visite chez Mme
B. Poirier.
Partie de cartes
Le dimanche 20 mars, à la salle
paroissiale, il y eut une partie de
cartes organisée par les enfants|
Mmes
de Marie de la paroisse. L'assis-
tance fut très nombreuse et gé-
néreuse, Des amis des paroisses
environnantes vinrent encoura-
ger les organisatrices et essayer
leur chance sur les différents
prix à gagner. On joua quelques
parties de bingo qui furent sui-
vies d’un programme récréatif.
valeurs . ..
offrir, aux plus bas prix, tous ces avantages des voitures les plus
coûteuses, avec les faibles frais d'usage et d'entretien qui ont
ST. PIERRE MOTORS
St. Pierre, Manitoba
et Mme Félix Tétreault, de|
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Première en
| Valkamp, Juliette Lagassé, Thé-|
ogramme:|
et Coilette Dar
sereau dans duo de piar
Mme Eugène 1 tap-
danre” et gigue, accompagnée à
l'accordéon par Mme Joseph Le
rieu; M. Marcel Adolphe, chan
son, au piar Mile Carmelle
Therrier M. Marcel et Mile
e Peiletier, chant comique
Mile Marie-Josèphe Jeanson, solo
de piano: Miles Hélène St-Pierre
et Anna Valkamp, duo vocal, au
Ju-! piano Mile Carmelle Therrien
Les heureux gagnants furent: !
ler prix des dames, Mille Cécile
Grégoire, 2ème prix, Mme Lu-|
cien Desrosiers, consolation, Mlle |
Rita Jeanson |
ler prix des hormes, M. Jos |
2ème prix, M. J-A.|
Laurence, consolation, M. Aimé
Côté, de Ste-Anne |
Prix d'entrée, M. Frank Gross- |
man et Mme Arthur Landry
Un succulent goûter fut servi
par les demoiselles organisatri- |
ces.
Sincères remerciements aux|
généreux donateurs: M. et Mme|
J.-A. Pelletier, Mlle Lida Lan-|
dry, Pharmatie Préfontaine, St-
Boniface, E. Létienne, St-Boni- |
face, J.-A. Lanthier et fils, St-|
Boniface, les Rév, Srs St-Joseph, |
Lorette, Miles Anna et Thérèse
rèse Grégoire, M. Denis Dorge,
Mlles Adèle Cournoyer, Thérèse |
Dugas, Marie-Reine Manaigre, |
Marcelline Jeanson, Fabiola!
Jeanson, Florence Désorcy.
Les enfants de Marie remer
|cient sincèrement toutes les per-
sonnes qui sont venues les en-
courager ainsi que tous ceux et
celles qui ont contribué à faire
de cette partie un succès
Décès |
M. Wilfrid Normandeau, âgé
de 83 ans et 4 mois, est décédé
le lundi 21 mars à la résidence
de sa fille, Mme S. Marcoux |
Né à St-Etienne de Beauhar-
nois, M. Normandeau vint au
Manitoba en 1884, Son épouse, |
Emma Rajotte, l'a précédé dans|
la tombe il y a 40 ans,
Lui survivent trois fils, Au-
rille, de Los Angeles, Jean-Ma-
rie, de Terrace, C.-B., et Emile,
de St-Bonifac”; trois fiiles, Aline,
Mme Ernest Therrien, de Mail-
lardville, C.-B, Albertine, Mme
Félix Tétreault, de Terrace, C.-|
B., Eloria, Mme Sauveur Mar-
coux, de Lorette, et deux soeurs!
Agnès Campeau, de St-|
Boniface, et Louisa Balcaen, de|
La Broquerie.
Les funérailles ont eu lieu le
jeudi 24 mars dans l'église pa-
roissiale de Lorette, à 10 h. M.
l'abbé L. Senez, curé, chanta le
service assisté des deux neveux
du défunt, le R. P, I. Desautels,
L
Ari Poyer
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340, avenue Provencher, St-Boniface, Man.
REVUE MISSIONNAIRE DE L'OUEST CANADIEN
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e. Nous
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res, quatre pages illustrées sur de Indienne de Lebr
Sask., les biographies de Mgr de Mazenod et du Père M. K
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an(s), à l'AMI DU FOYER.
OM.I., curé du Sacré-Coeur de
Winnipeg, et M. l'abbé J. Robert,
curé de la paroisse du Précieux-
Sang de St-Boniface, comme dia-
cre et sous-diacre.
Assistaient au choeur Mgr J.-
C. St-Amant, P.D. les RKR. PP.
Louis Mailhot et Joseph Sabou-
rin, SJ., du collège de St-Boni-
face.
M. Noé Normandeau condui-
sait le deuil. Les porteurs étaient
six petits-fils du défunt: Omer
et Lucien Marcoux, Roland Ther-
rien, Aimé, Maurice, et Paul Nor-
|mandeau, M. Sauveur Ferland
|avait charge des funérailles.
Remerciements
Les membres de la famille
Normandeau désirent offrir leurs
sincères remerciements à toutes
les personnes qui leur ont témoi-
gné de la sympathie soit par vi-
sites à la demeure, offrandes de
messes, ou de bouguets spiri-
tuels, soit par assistance ax fu-
nérailles.
Oak Lake
Baptème
M. et Mme Joseph Masson (née
Emma Bisson) ont le plaisir d'an-
noncer à leurs parents et amis
la naissance de leur deuxième fils
qui fut baptisé sous les noms de
Robert-Adélard-Joseph. Parrain
et marraine, M. et Mme Adélard
Masson, oncle et tante de l'enfant.
Mme E. Masson, Mille Marie-
Anne Masson et son frère, Wilfrid,
sont revenus enchantés d'un voy-
age de trois semaines dans la Co-
lombie Britannique.
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Elle a déjà fait ses preuves sur le terrain d'essais de la General
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l'Association
d'Education
Mme Madeleine Dernier,
Winnipeg $ 5.00
Île Adrienne Marion,
St-Bonitoce 3.00
Mille Léonie Guyot,
St-Bonitace 10.00
ST-GEORGES
Jean Péreux 1.00
Victor Vincent 1.00
Odias Papineau 2.00
Mme Emile Bruneau 2.00
Total de la perception de 5t-
Georges $66.25
LL
St-Pierre-Jolys
Déces
M. EUGENE RIOUX
Le dimanche 27 mars est décé
dé à sa résidence M. Eugène
Rioux, âgé de 44 ans.
Né à St-Pierre, il y avait vécu
toute sa vie,
Outre son épouse survivent au
défunt 6 fils, Charles, Lucien, Gé-
rard, Léon, Jean-Marie et Eugène,
tous à la maison; 2 filles, Yvonne
et Monique, à la maison
M. l'abbé J.-A. Sabourin, euré
célébra le service en l'église de
St-Pierre le mardi 29 mars, à 10
h. L'inhumation se fit au cime-
tière paroissiat,
Les funérailles étaient confiées
à la maison Desjardins-McGee,
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comprend — voir à droite —
(1) direction à équilibre
(2) sieges «à équilibre
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axial
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2e et
arrière à équilibre axial. Seul
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LE «
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Winnipeg, Mon., ler avril 1949
ravers les C
de
Albert et Antoine: 3 soeurs: Mme
Jos. Blézy (Marie), Mme Gilbert
Perreaux (Claire), et sa jeune
| soeur, Simone.
Nos sincères sympathies à la
famille éprouvée.
Domremy_
Le 12 mars: Paui-Joseph, fils
de M. et Mme Augustin Brise-
bois. Parrain et marraine, M. et
Mme Salomon Roussel, sr, grand-
oncle et grand-tante de l'enfant.
Le 23 mars: Anne-Marie-Made-
leine, fille de M. et Mme Arthur Baptème
Morsos. Parrain et marraine, Gé- Le 6 mars: Donald-Edouard,
€ } le ! fils de Carl Kusc et de Thérèse
pe PS renoue | Cochet. ge 2 ER :
| Berchmans Cochet et e -
par reins =" be 8 Moreau. er +,
Etaient hospitalisés pendant le Caetlà
mois y de À l'hôpital de Ré- M. le Curé ainsi qu'un grand
dina — Mme John Watto et Ray-| nombre de paroissiens assistèrent
mond, fils de M. et Mme Valère | aux funérailles de M. l'abbé
Hardy: à l'hôpital de Redvers —]E. Arès, curé de Wakaw. ;
M. Henri Wilvers et ses deux fil- Mme Alvida Bernier, dont l'é-
les, Simone et Anita, Mme Paul|tat de santé laisse beaucoup à]
e filles, Joé et | craindre, va un peu mieux à l'hô-
Noa ‘ hopital d'Antier …—|pital de la Ste-ramille de Prin-
Mme Stanislas Paulhus, Mile Thé- | ce- Albert.
rèse Grorge, Mme Ovila Poirier | Nous regrettons amèrement le
et Mrne Charles Paulhus: à l'h6. | départ prochain de M. et Mme
pital de St-Boniface — Mme Ro-|Léon Doucet, de Domrémy. M.
sario Poirier. Doucet était un membre très ac-
chant. 11 deviendra “Inspecteur”
| pour les magasins coopératifs du
Nord de la Sa:katchewan. Nos
Le mercredi 23 mars, Dieu rap-
pelait à Lui le jeune Marcel Rous-
sel, âgé de 14 ans et 11 mois après
ebtres Françuis |
la Saskatchewan
une maladie d'un mois. Il avait
dû subir une opération d'appen-
dicite. Des complications étant
survenues et le mal s'étant aggra-
vé, on lui administra les derniers
sacrements le dimanche 13. Les ta
soins les plus dévoués lui furent
prodigués par le Dr L. Morin;
mais la science dut s'avouer vain-
cue, et Marcel nous quittait dans
la nuit du 23. fl
Marcel était d'un beau caractè-
re. A l'hôpital on put admirer sa
félicitations et nos voeux de suc-
cès.
M. Charles Boyer, de la Ban-
que de Montréal, est de retour
de Winnipeg où il a suivi un cours
pécial, sous les auspices de la
nque.
Georget sont xartis pour Wel-
land, Ont.
Mme Alvina Brabant est re-
tournée à St-Boniface après
avoir passé l'hiver chez sa fille,
et Mme J.-9. Brodeur, de
MM. Jean Baudais et Charles:
constante bonne humeur, Accueil-
lant tous ses visiteurs avec un
bon sourire il ne se plaignait ja-
mais et se disait toujours bien.
Ses funérailles eurent lieu le
samedi 26 au milieu d'une assis-
tance nombreuse de Bellegarde
et des paroisses environnantes ve- | 4, Windsor, Ont.
nue pour donner à notre cher dis-| Etait en visite au presbytère
paru un suprême et dernier té-| dernièrement M. l'abbé A. Les-
moignage de sympathie et d'es-|jje, nouveau curé de Wakaw.
time, Le R. F. Léo Brodeur, S.J., est
On remarquait parmi les pa-|en visite chez son beau-frère et
rents: M. Alexandre Kenler, de |;5 soeur, M. et Mme André Go-
Wauchope, Mme Baptiste Kenler, | ;jeu, de Lethbridge, Alta.
DA MAGÉQUEE 8: RTE RAT TE
de Redvers, M. et Mme Ernest
Guillemin, de Forget, et M. Pros- Ferland
Baptème
per Sylvestre, de Verdun.
M. l'abbé es one
service et donna l'absoute. $ Ù
orteurs étaient MM. Albert Ken- Ge RC
er, Victor Revêt, Félix Brisebois. Chabot. ” Parrain et marraine,
Léandre et Laurette Chabot, fre
re et soeur de l'enfant; porteuse,
Lucien Martin, Aimé et Gérard
Bourgeois.
Mme Médelger Chabot, tante de
l'enfant.
Domrémy.
Une asseinblée importante des
commissaires de l'Ecvle Ste-Thé-
rèse eut lieu dernièrement en
vue de la construction prochaine
d'une nouveile école.
M. Joseph Deault est de retour
Le défunt laisse, outre son pè-
re et sa mère, M. et Mme Trefflé
Roussel, 4 frères: Salomon, Simon,
Va-et-vient
M. et Mme Edmond Tardif sont
revenus parmi nous après, avoir
assé une partie de l'hiver à Lac
a Biche, Alta. M)
M. Roland Brisebois, de Lisieux,
était de passage chez ses oncle
et tante, M. et Mme Adrien Bri-
sebois. ;
M. Aristide Fournier a fait un
voyage d'affaires à Régina la se-
maine dernière. Nr
M. J.-M. Dion est retourné à
St-Claude, Man.
Dimanche soir nous avons eu
une partie de cartes organisée par
les membres de l'exécutif de l'A.-
C.F.C. La ve:llée fut un très grand
succès réalisant la belle somme
de $129.
Le premier prix des dames,
donné par M. Alfred Chabot, fut
gagné par Mme Avila Chabot et
| le 2ème, don de M. Ephrem Bouf-
| fard, par Mile Marguerite Dion.
| Le ler prix des hommes, don de
M. Médelger Chabot, fut gagné
par M. Aristide Fournier, le 2ème,
donné pat M. Léo Fauchon, fut
remporté par M. George Brander.
Les prix de consolation furent
gagnés par Mme Charles Dion et
M. Alfred Fauchon.
Il y eut aussi plusieurs parties
de bingo ce qui sut bien amuser
les assistants.
Les beaux prix de bingo étaient
offerts par MM. Paul Morin, Wil-
frid Lacasse, Raymond Massé, H.-
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eut rafle d'un service de verres
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Chabot, et d'un service de plats
en pyrex donné par M. J.-A. Mo-
rin. Mmes Léontine Lacasse et
Joseph Couture furent respective.
ment les heureuses gagnantes.
Les membres de l'exécutif de
l'A.C.F.C. tiennent encore à dire
[à tous un grand merci.
S 7) Préts
South Makwa
Avec le printemps, plusieurs
de nos jeunes gens sont revenus
dans la paroisse. Nous remar-
uons entre autres: MM, Désiré,
ierre et René Beaulieu, Roger
let Donat Lamarche, Albert, Nes-
|tor et Robert Gouin, ainsi que
| M. Armand Fisel qui, depuis son
| retour de la Colornbie, n'a cessé
de travailler à embellir sa mai-
|son. La raison? Ce sera peut-
| être une surprise.
|
M. Moïse Gauthier est aussi de
retour depuis quelque temps.
Mme Alfred Paulhus, qui a été
| gravement malade à l'hôpital, va
| beaucoup mieux maintenant.
{Nous lui souhaitons un prompt
| et complet rétablissement.
Mmes M. Alexander et A.
Martz étaient dernièrement en
visite chez leurs parents, M. et
| Mme J.-B. Poulin.
M. Rolland Michaud est en vi-
site chez son père et son frère.
M. et Mme Georges Forest vi-
tif et dévoué de notre choeur de|sitaient dernièrement leur père |A:
|
|
Annette Sicotte.
Mlle Cécile Turenne, qui tra-
vaillait à l'hôpital St-Paul de
Vancouver, est revenue chez ses
parents.
Mile Marguerite Masson aide
Mme A. Lalonde pour quelques
semaines.
M. Albert Duchesne est main-
tenant employé-commis au ma-
gasin général de M. Paulhus.
M. et Mme Julion, de St-Hip-
polyte, sont en visite chez leurs
enfants, M. et Mme Léon Poulin,
à l'ocrasion de l'ouverture offi-
cielle de leur nouvel hôtel tout
à fait moderne. Venez vous ren-
dre compte par vuus-mêmes du
progrès de notre village.
Il y eut une nombreuse assis-
tance à la représentation “The
Keys of the Kingdom” qui fut
donnée dernièrement dans la
salle paroissiale.
M, et Mme Eugène Jacques
nous quittent pour aller demeu-
rer à Gravelbourg. Comme ils
sont au nombre de nos bons et
anciens paroissiens, nous garde-
rons d'eux un excellent souve-
nir.
Dame la Rumeur veut que
nous ayons plusieurs mariages
dans un avenir prochain. Atten-
dons, et nous verrons bien,
RE RS RÉ RE
de Gravelb
Cette intéressante
question des IQ.
Odyssée
Samedi matin, l'arrivée du Père
Lacerte cause un peu d’agitation
parmi nos élèves de Philosophie.
C'est que nos étudiants aperçoi-
vent sous son bras les feuilles
d'un deuxième “test” de rapidité
mentale. Il faut avouer que ces
courts examens de trente minu-
tes, même s'ils sont très amusants
et intrigants, occasionnent un lé-
er énervement chez nos sages.
eut-être que nos Philos, pour
confirmer et rehausser leur pres-
tige de puissants esprits, désirent
beaucoup atteindre une très gran-
de distinction dans cette épreuve.
En effet, qui sait si nous ne dé-
couvrirons pas de génie dans no-
tre milieu par ce “p'tit manège”!
Voici comment les choses se
passent dans notre classe, Le Père
Zacerte nous distribue bien s0-
lennellement les questionnaires et
nous avertit d'une voix profes-
sorale d’atte.dre avant de tour-
ner la page. Puis il nous conseille
de lire les instructions bien at-
tentivement ct quelques élèves,
qui avaient omis ce détail lors du
premier essai, s'assurent qu'ils
ont bien compris les directives
cette fois-ci (surtout Raymond
Marcotte, qui avait juré, mais pas
trop tard, heureusement, qu'on ne
l'y prendrait plus).
Les crayons planent sur les pu-
pitres, les plumes sont braquées
sur les feuilles et attendent an-
xieusement le signal du surveil-
«
a
tre préfet de discipline. Les cray-
ons, les plumes parcourent la sé-
rie de problèmes; tracent, fébri-
les, un chiffre ici, griffomnent, a-
lertes, une lettre là, soulignent,
hâtifs, un mot, une figure plus
loin. Tous les élèves sont sur le
qui-vive et parcourent le ques:
tionnaire avec entrain. Les minu-
tes s'écoulent vite, très vite, trop
vite, Quelques secondes encore;
quelques réponses de plu:; enfin,
le Père Lacerte arrête d'un ordre
cette besogne enjouée, empressée,
et recueille jes feuilles.
Res
LA LIBERTE E
Sauvetage
eme mr
+
ape.
Le CARC. a établi un record splendide, depuis la guerr
T LE PATRIOTE
effectué dans le Nord
3
€,
en effectuant des envolées de secours et de sauvetage. Cet appareil
Dakota fut photographié à Arct
ic Bay, dans le nord de la terre
de Baffin, où il s'était rendu dans le but de ramener dans la civi-
lisation l'épouse d'un officier du
ment malade.
service de transport dangereuse-
+ À |a Chambre
de la Saskatchewan
LS
(Suite de la premiére page)
un district rural d’électrification
à la compagnie du gouvernement.
| Alors la compagnie prendra tou-
tes les informations nécessaires
sujet de la région, puis accep-
ct leur soeur, M. Albert et Mlle |tera ou refettera la requête. Si la |
[compagnie accepte la requête,
| elle préparera un rapport et fera
1
1$1,000,000 aux étudiants. Le mi-
|nistre a annoncé que les $20,000
| que reçoit le provincial du £édéral
| pour fin éducative seront ajoutés
| au fonds d'assistance à la jeunes-
se. Le fonds permettra au gouver-
|nement de donner des bourses ou
de faire des prêts aux étudiants a-
| fin qu'ils puissent aller à l'Univer-
sité, aux les normales, aux éco-
les d'agriculture ou toutes autres
approuvées par le
|institutions
ministre.
| En Alberta
[des recommandations qui seront | Tucker critique
|soumis ensuite à une réunion de | le bill de Vélectrification
| district. L'établissement d'un dis:| Les membres de la législature
| trict d'électrification ne sera au-|ont adopté à l'unanimité, en deu-
| torisé que dans le cas où au moins | xième lecture, le bill relatif à l’é-
les deux tiers des personnes pr£-| lectrification de la campagne.
sentes et ayant droit de vote au-| Mais avant le vote, M. Tucker,
ront voté en faveur du projet; il| chef de l'opposition, a dénoncé le
sera requis, en outre, que les deux | projet de loi comme étant “une
tiers des propriétaires approu- | mystification et une honte”. Il ne
vent par écrit le projet. pourvoit en réalité à aucune élec-
Si l'assemblée régionale ap-|trification, dit-il.
prouve l'établissement de l'unité | Le ministre des Travaux pu-
d'électrification, on formera un|blics, J. A. Darling, prévoit que
lant. “Cammencez”, prononce no- |
comité composé d'au moms trois
et de pas plus de neuf résidants-
propriétaires.
Les dépenses de construction
seront réparties au pro rata pour
chaque quart de section.
La corporation de l'électricité
ne commencera pas à l'établisse-
ment du système de distribution
avant qu'au moins 75 pour-cent
de l'argent dent sont responsabies
les propriétaires et 50 pour-cent
de la somme dont chaque pro-
priétaire se sera rendu renponsa-
ble, n'aient été payés à la corpo-
ration.
Un fonds pour l'éducation
Le ministre de l'Instruction
publique, W. S. Lloyd, a présenté
un bill qui prévoit une aide de
Le coin du collège
ourg, Sask.
ment de Dieu par l'entremise de
nos parents doivent, selon le mot
du petit catéchisme, nous aider
à le mieux connaître, aimer et
servir.
Journée de ‘“jasette”
Le comité de propagande des
coopératives organisait, mardi,
une grande journée d'instructions
et de discussions pour les élèves
de Versification et des grades su-
périeurs. Durant l'avant-midi,
nous assistons à deux conféren-
ces. L'une, donnée par M. Beau-
lac, traite de l’origine et des prin-
cipes des coopératives. L'autre,
présentée par M. l'abbé Machil-
don, uri ancien du collège, discute
les bases chrétiennes de ces prin-
cipes. M. Beaulac nous récrée et
nous renseigne pendant quelques
minutes durant l'après-midi et
laisse la parole à M. McLeod, de
Régina, qui nous entretient des
compagnies d'assurance. (Il sem-
ble que plusieurs de nos confrè-
res ambitionnent des carr
d'agents et de vendeurs,
faut avouer tré bon nombre
d’entre eux ont déjà acquis une
somme d'e ience en vendant
des billets de fanfare et des
“pools”’ cet hiver. Martial, Flori-
do et Laurent, le cours cl ue
ave sa formation variée et si
pleinement humaine vous prépa-
Rai nt cd pour ces occupations s0-
es).
gesinons quelques conhaissances
sur la menace des sauterelles et
la conservation du sol. Ces sujets
sont intéressants, surtout pour
{ceux de nos élèves dont les pa-
|rents sont fermiers et qui espè-
rent eux-mêmes cultiver ces ter-
res plus tard. L'agriculture scien-
itifique contribuera assurément
en grande partie au relèvement
ide notre groupe canadien-fran-
| Çais,
| La soirée couronne cette jour-
(née éducationnelle. Nous nous
|servons nous-mêmes un délicieux
dessert. Vous l'avez peut-être de-
| viné? Sous la direction de M. l’ab-
| bé Dugas et de ses collègues, nous
|tenons un forum sur les coopéra-
Vers cinq heures, nous emma-|j}
POUR
vos
On l'assaille d'une pluie deltives, où toutes les idées reçues
questions. Telle solution est-elle | dans la journée, et bien d'autres
correcte? Quelle serait la réponse | encore, sont ramassées et ressas-
à tel problème? Les élèves se |sées. Les opinions s’entrechoquent
LA NIVELEUSE FORANQ No. 7
Pour le nivellement des terres, la réparation et l'entretien des che-
mins et des fossés, Peut être tirée par un tracteur où des chevaux.
Nous pouvons livrer actuellement quelques-unes de ces machines.
Pour détails supplémentaires, écrivez à
FORANO Limitée, Plessisville, Qué.
RAN
questionnent mutuellement du-
|rant toute la récréation et la dis-
cussion reprend après la classe.
Epilogue
Si ces “tests” semblent bien im-
portants à nos yeux, c'est qu'ils
|forment une innovation très po-
pulaire dans les écoles et au col-
lège (qui se tient à la page des
progrès pédagogiques). Nous par-
tageons aussi, jusqu'à un certain
degré, l'esprit, la fièvre peut-être
des sciences modernes qui s’ef-
|forcent de tout mesurer et de
tout classifier. Comme de raison,
[nos Philosophes et leurs cadets
in'attribuent pas une valeur abso-
lue à ces enquêtes, mais ils y re-
|connaissent un moyen très utile,
| quoique imparfait, de se connai-
|tre et de s'analyser au point de
vue facilité intellectuelle
Si ces examens nous rensei-
gnent, disait le Père Lacerte, le
|soir-même, que nôus ävons de
[très beaux tslents, ils nous rap-
|pellent aussi que nous devons
faire fructifier ces dons pléine-
|ment et dignement. [23 aptitudes
ique nous avons reçues gratuite- |
toutefois et quelques difficultés
demeurent irrésolues. Alors le
Père W. Piédalue improvise dans
le rôle de compétence et de lu-
mière. Naturellement, lorsque le
Père Piédalue nous éclaire, il
Notre profésseur de philosophie
ine se contente pas tout simple-
| ment d’élucider les points obscurs,
mais il embrase et embrasse tou-
te la question.
Fête foudroyante
|
le 25 mars leur anniversaire de
naissance. L'un d'entre eux, en
particulier, conserve des souve-
nirs un peu douloureux, sur cer-
|taine partie de son anatomie, des
|souhaits de ses copains (la modes-
itie m'empêche dé le nommer et
ide définir ces parties physiques)
|La “bascule”, comme l’adminis-
itrent nos gaillards, est une expé-
|rience pas mal exténuante. L'on
|se sent très petit après le dernier
lcoup pour grandir. Une collation
len ville réconforte cependant.
Marcel LEBLANC,
ne s'arrête pas là. Il nous éblouit. |
Trois de nos écoliets célébraient |
\lé projet ne donnera pas de ré-
|sultats substantiels avant une
quinzaine d'années, Si le gouver-
nement pouvait fournir l'électri-
{cité à 10.000 fermiers annuelle-
ment, au bout de cinq ans 50,000
fermes auraient l'électricité, mais
d'une manière générale sur une
| base non payante, Ce qui consti-
|tuerait un lourd fardeau. Voilà
|pourquoi le gouvernement a dé-
|cidé de prolonger à vingt ans la
| période de réalisation du projet.
| Tucker a déclaré que le bill de
l'électrification était la législation
| Ja plus importante de la présente
{session et qu'elle nécessitait une
étude sérieuse et une considéra-
tion impartiale.
Plus de profits de l'assurance
L'office gouvernemental de l'as-
surance abandonnera sa politique
relative au profit qu'il fait avec
Îles assurances des écoles et des
hôpitaux, a déclaré le procureur
provincial, M. C. M. Fines. Doré
navant, les directeurs adopteront
la forme coopérative et tous les
profits et les primes, dépenses dé-
duites, seront versés aux écoles
et aux hôpitaux sous farme de ré-
clamations. Antérieurement, les
profits étaient ajoutés au fonds
génér
Les compagnies “d'huile
vont en Alberta
Le ch°f de l'opposition a décla-
ré
la skatchewan était responsa-
ble de la découverte des fameux
puits d'huile de Leduc en Alberta,
parce que la politique C.C.F. a
éloigné les compagnies de la Sas-
katchewan et elies sont allées
faire des recherches et dépenser
des millions de dollars dans la
province voisine. -
La Saskatchewan a perdu des
millions, parce que le gouverne-
ment a poussé l'Imperial Oil en
dehors de la province; il n'a pas
voulu traiter avec l'imperial Oil
et ne l'a pas encouragée, ajouta-
t-il. Lorsque M. Brocklebank, mi-
nistre des Ressources naturelles,
a affirmé que l'Imperial Oil était
en Saskatchewan avant 1944, mais
s'en était allée en Aiberta, il fit
une confession; dit Tucker. Lors-
ue le gouvernement C.C.F. a été
äu en 1944, la compagnie a trans-
son personnel, son équipe-
ment en Alberta. :
La compagnie aurait été heu-
reuse æ mme) en em
wan “nous avions consenti à
tout lui donner”, répondit Broc-
.
eébank.
Talentueux artiste
Dixie Dean, réalisateur, instruc-
teur et grand champion du piano-
| accordéon, dont la carrière rem-
plie, au cours des dernières an-
nées, comprit une tournée de ré-
citals dans le nord des Etats-Unis,
| de nombreuses participations dans
| les orchestres au Canada et aux
Bermudes, ainsi que dans les pro-
grammes de la marine au cours
de la dernière guerre, se fait sou-
vent entendre sur les ondes de
| Radio-Canada. (CBC)
HÉMORROÏDES
du Dr. Chase vous agera des hémor-
roides douloureuses. Soulagement prouvé
depuis plus de 50 ans.
L'Onguent du Dr. Chase
ue le gouvernement C.C.F. de |
Spirit River
A Spirit River comme partout
ailleurs, tout le monde est con-
| tent de saluer le retour du prin-
temps et des beaux jours; mais il
semble que la maladie s'acharne
| à faire des victimes en cette belle
saison. Heureusement, nous pos-
sédons un hôpital local, compre-
nant 38 chambres et tenu par des
religieuses. Notre dévoué méde-
cin parvient à peine à suffire à
la tâche, toutefois; avis aux in-
téressés, les jeunes docteurs en
quête d’une position stable.
Notre village compte deux é-
coles dont l'une séparée et l’autre
publique. Nous sommes aussi do-
tés d'une belle et grande pati-
noire.
|
|
M. et Mme Victor Perras doi-
vent nous quitter sous peu pour
retourner sur leur ferme à 5
milles du village.
En Colombie
Maillardville
N.-D. de Fatima
Le dimanche 13 mars nous a-
vons eu le plaisir de saluer M. et |
|Mme Fortier, de Vancouver. M.|
| Fortier est à se bâtir une belle |
propriété sur la côte, et ce n'est |
| pas tout: il veut se procurer une |
Ipaire de skis pour l'hiver pro-
{Chain pour pouvoir descendre ja |
| côte sans trop se fatiguer. Et pour
la remonter? C'est bien simple, il
veut installer un petit moteur à |
l'huile. Nous souhaitons une cor-
| diale bienvenue à M. et Mme For-
| ti
|
|
|
|
!
!
1
er.
Mile Berthe Ronault commence
à s'habituer à Fatima. En plus de
suivre un cours de commerce, el-
le travaille je soir à la pharmacie
Fraser, Ses parents, M. et Mme
Ronault, se plaisent bien ici et
aiment notre paroisse, ,
MM. Albert Ouellette et Lizée
sont de retour de l'Alberta où ils
| dence de M. H. Foucher. Le R. P.
PAGE NEUF
|
a récemment déménagé dans un
bel édifice meuf sur la rue cen-
trale. Cordonnier habile, c'est un
homme de bonne volonté qui se
dévoue pour la paroisse cou-
ragez-le, c'est un Cariadien de!
chez nous. Il vous invite à venir |
visiter son emplacement de,
chauseures sur la rue Brunette.
Vous serez les bienvenus,
Duncan _
Le dimanche 13 mars avait lieu
la réunion régulière du Cercle Ca- |
nadien-Français sous la prési-
|
RER TR ELA MEURT TER RINTE NE CU
“AO 1 DE COMME 1 Ut mD6,
AMPOLLINA
TEINTURE
nn 2° Tune
EST INSURPASSABLE
À. Lombard, S.M.M., aumônier, y
assistait; Mais CONTTAÏTEMENT à Ce |
u’il y avait eu d'annoncé, il man. | sum
pi de documents pour faire une Un Livre blanc
sur la persécution
causerie sur “Nos origines en Co- |
lombie”. 11 y suppléa en nous religieuse en Hongrie
LAS DDASS = 0
(Suite de la première page)
parlant de la Société des Mission- |
cision: nationalisation des im-
naires de Marie, communément
appelés Montfortains ou Pères de
Montfort. Toute l'assemblée trou-
va trop courts les ent de med LR Fe. re
i il était inté- ns x ues;
D gr coge Deer M nationalisation des 4,813 écoles
catholiques hongroises; arres-
tations de prêtres pour “
ressant de connaître les débuts
subversifs”; arrestation de l'ab-
de la famille religieuse de nos
dévoués missionnaires.
A l'assemblée d'avril, le diman- r ré
che 10, notre vaillant aumônier LA ag grace Mon à min EE.
nous promet sa causerie sur “Nos | tre qui perdit la raison dans les
origines en Colombie”. Espérons | fortures de 1: police.
Que l'esmianse sera plus nom-| D ou anticipé de tous aveux
POUR ES evril à 8h. pm Une demi-heure avant son ar-
” tn : tes à |restation, le cardinal écrivait sur
aura lieu une partie de cartes AIS de dune envol pe usagée
la salle paroissiale, sous la direc- quelques mots, qui Lbappbrent
tion du Cercle Canadien français. |& l'attébtion @8 la police. “Si, af-
firmait-il notamment, il était dit
ou écrit que j'aurais reconnu les
Les prix seront magnifiques, nous
faits ou résilié mes fonctions, et
dit-on.
| prêchait une retraite aux dames,
Retraite paroissiale
La semaine du 6 au 12 mars,
le R. P. Thomas Graham, S.MM.
et demoiselles de la paroisse St- ’
Edouard. L'assistance était bonne,
Toutes les dames et demoiselles |
de la paroisse sont venues se re-
conforter au pied de Jésus-Hostie
qui, par la bouche du prédicateur,
venait leur apporter un trésor de
grâces et de bénédictions.
Du 13 au 16, le même prédica-
même si on devait donner ma pro-
pre signature en preuve, cela de-
|vrait être considéré comme un
igne de faiblesse humaine et je
le déclare, d'ores et déjà, nul et
non avenu”
Ainsi le Livre blane répond-il
au Livre jaune et au Livre noir
| du gouvernement hongrois.
+ La persécution se
| continue derrière le
teur prêcha à St-Louis de Mont-
ont assisté aux funérailles de leur
vieille mère. Nous offrons nos
sincères sympathies.
Nos malades
Nous sommes heureux d'ap-
prendre que Mme Mayee est sur
le chemin de la guérison après
avoir subi une sérieuse opération.
Çà et là
Environ 50 membres du C.Y.0.
ont assisté à un souper à la Lo m4
aux fèves dans la salle de l’école,
la semaine dernière.
Voici un abrégé des nouveaux
membres de la commission sco-
laire: M. Maurice Läzée, prési-
dent: M. À, Fontaine, secrétaire;
MM. O. Cheramy et J. Albert, Nos
félicitations à ces hommes de
bonne volonté à qui nous souhai-
tons un grand succès en faveur de
nos écoles catholiques et cana-
diennes-françaises, Actuellement,
la commission scolaire est à faire
réparer le terrain voisin de l'égli-
se pour en faire un champ de bal-
le molle, jeux, etc,
Grand bazar annuel
Les dames de la paroisse se dé-
vouent en ce moment pour orga-
niser le grand bazar annuel qui
aura lieu les 2824 et 25 avril dans
la salle de l'école: l’organisation
est sous la direction des dames
suivantes: Mmes Maurice Lizée,
O. Colette, H. Goulet, À. Boan et
E. Lachance,
Espérons que ce bazar sera un
succés et qu'il sera encouragé par
nos paroissiens, Venez en foule
et amenez vos amis. Les billets
sont actuellement en vente. De
beaux prix de valeur sont atta-
chés à ces billets. Peut-être au-
rez-vous la bonne fortune de ga-
gner soit un service à thé en ar-
gent, soit un puissant radio de
table, soit encore un grand cou-
vre-pied en chenille. Donc, pre-
nez note des dates et venez en-
courager votre paroisse,
Devinette
Voici la réponse à la devinette
de la semaine dernière. Et si vous
avez bien deviné, vous avez trou-
vé M. O. Cheramy. M. Cheramy
Précautions que les éleveurs
de bétail doivent
:
Les éleveurs de bétail auront
lu sans doute avec profit pour
leur industrie l'annonce qui pa-
raissait dans ce journal la semai-
ne dernière, concernant l'élevage
ét les soins à donner aux animaux
de la ferme.
Au cours de l'année 1948, il
n'y eut aucune réduction nota-
ble dans le pourcentage d'ani-
maux à cornes vendus sur nos
marchés. Il est reconnu pourtant
que de sérieuses pertes dues au
dommage causé par les cornes
des animaux expédiés sur les
marchés sont enregistrées cha-
que année. Les éleveurs se doi-
vent de faire tout en leur pou-
voir pour éliminer ces- pertes.
Mettez-vous en relation avec le
localité et empruntez un décor-
neur qui vous facilitera la tâ-
che de décornage, Lorsque les
veaux sont encore jeunes voyez
à ce que leurs cornes soient cau-
térisées, au moyen de potasse ou
de pâte à décornage. Décornez
vos animaux maintenant et
exemptez-vous de l'amende de
$1.00 imposée sur chaque tête
d'animal non décorné vendu sur
le marché.
Le traitement contre linfec-
tion de l'oestre (warble fly) est
devenu fort simple avec la scien-
| ce moderne et si chaque fermier
{fait sa part pour maîtriser le
|fléau, il sera bientôt éliminé.
| Vous pouvez obtenir la poudre
|pour enrayer ce fléau (Warble
| Fly Powder) à votre Bureau
|Municipal. Lavez à intervailes|
| réguliers les animaux infectés et
vous empêcherez ainsi le déve-|
loppement des larves. Le com-|
merce de bétail profiterait de la
mise en échec de ce fléau.
La “:=:cination des veaux en|
vue de prévenir l'avortement
contagieux (Bangs) a été prati-
quée plus généralement, bien
que le nombre relativement res-
treint de vétérinaires dans lé
province n'ait pu permettre l'u-|
|
Î
représentant agricole de votre!
fort (Lac Cowichan): du 17 au 19
à Youbou; du 20 au 26, il revint à
St-Edouard pour prêcher aux
hommes et jeunes gens; puis du
27 au 2 avril il prêchera à St-
François-Xavier (Mill-Bay): et
enfin du 3 au 9 avril à St-Joseph
de Chemainus.
Naissances |
A M. et Mme Marcel Desautels |
(Cécile Foucher), une fille bap-
tisée sous les noms de Marie-De-
nise. Parrain et marraine, M. et
Mme Léon Foucher, oncle et tan-
te maternels de l'enfant.
A M. et Mme Clarence Dame
(née M. Laramée) une fille, bap-
tisée sous les noms de Marie-Be-
verly. Parrain et marraine, M. et
Mme Clarence Dame, de Grand-
view, Man., grands-parents pater.
nels, représentés par M. et Mme
S, Dame.
À. M. et Mme Alfred Lamont,
une fille née à l'hôpital King's
Daughter's.
Le Corps d'Aviation
Royale Canadienne
Aujourd'hui, ler avril, tous
les grades de l'aviation royale
canadienne faisant halte au
cours de leurs obligations por-
tent leurs regards sur un passé
glorieux comptant 25 années de
service aérien envers leur patrie
bien-aimée, le Canada. Ce jour-
ci, en effet, marque le jubilé
d'argent de la plus.jeune armée
canadienne créée en 1924 avec
quelque 300 hommes dans ses
rangs. La deuxième grande
guerre porta à 215,000 le nom-
re des recrues du ,C.A.RC.
Après 25 ans d'exiftence, le
corps d'aviation royale cana-
dienne tend encore à se déve-
lopper pour devenir une force
puissante et unie entraînée de fa-
çon à être en mesure d'apporter
au Canada une aide efficace et
une défense sûre en cas de be-
soins non seulement d'ordre mi-
litaire mais aussi d'intérêt gé-
néral.
prendre
sage général de cette mesure de]
précaution. On suggère aux éle- |
veurs de bétail résidant dans les
districts où il ne se trouve pas
de vétérinaire résidant, de s’or-
ganiser ensemble pour embau-
cher à certains jours marqués,
un vétérinaire d’une localité voi-
sine dans le but de profiter de
ses services et de faire vacciner
leurs veaux.
Le plan d'aide pour l'achat de
taureaux pure race a été avanta-
geux, financièrement, à 560 ache-
teurs, au cours de l’an 1948, Les
propriétaires de troupeaux de
race seulement pouvaient profi-|
ter de cette aide qui consistait
en un octroi équivalent à 20%
du prix d’achat d'un taureau de
race. L'allocation maximum ne
doit pas dépasser $80.00,
Les propriétaires de troupeaux
de race résidant dans la province
du Manitoba qui désirent faire
rideau de fer
(Suite de la première page)
connaissance de Ia générosité
du peuple canadien, qui a ac-
cueilli les réfugiés Ct large-
ment donné aux peuples euro-
péens”,
Le cardinal McGuigan assistera
aux deux messes solennelles que
célébrera le pape le 3 avril, à la
basilique de St-Pierre, pour com-
mémorer le cinquantième anni-
versaire de son ordination sacer-
dotale.
Messe de Pâques du cardinal
Le cardinal McGuigan célébre-
ra la messe de Pâques à l'église
de Santa Maria del Popolo, dont
il est titulaire et dort le curé est
le KR. P. Francesco Moroni, des
Auguitiniens,
L'Archevêque de Toronto rap-
pelle qu'il fait en ce moment sa
visite “ad limina”, comme la plu-
part des évêques canadiens cette
année, et qu'il a été précédé de
LL. EË. NN. 88. Maurice Roy, Jo-
seph Charbonneau, archevêques
de Québec et de Montréal; i-
lippe Desranieau et Rosario Bro-
deur, évêques de Sherbrooke et
d'Alexandria, Ont.
Le cardinal McGuigan a déjà
accompli son pèlerinage aux qua-
tre basiliques majeures de Rome,
et présenté des rapports sur son
diocèse aux congrégations romai-
nes.
Le Collège canadien
Dernièremert, le Collège cana-
dien, dont Mgr Paul-Emile Léger
est le recteur, a reçu à déjeuner
en l'honheur du cardinal McGui-
gan. Les recteurs de toutes les
universités, de tous les collèges
pontificaux y assistaient, L'ar-
chevêque de Toronto est très con-
tent du Collège canadien: ‘On
insiste davantage sur la forma-
tion spirituelle du clergé, afin de
le préparer à sa mission, en cette
époque critique de l'histoire de
l'Eglise”. Le cardinal loue de
leur esprit de travail les 45 pen-
sionnaires du Collège, qui fré-
quentent les diverses universités
pontificales.
Le cardinal doit quitter Rome
le 10 avril, mais non sans aupa-
ravant être allé à Assise. Il est
accompagné de Mgr Francis Vin-
cent Allen et de M. Charles Gil-
loy, chevalier commandeur de
l'ordre de St-Grégoire.
Ne vous contentez pas de rece-
voir superficiellement ce que
vous lisez ou ce que vous enten-
dez; mais tâchez d'en pénétrer ou
d'en approfondir tout le sens ,
Classez avec ordre dans les com
partiments de votre mémoire tou-
tes les connaissances que vous
pourrez acquérir.
…
*
*
l'acquisition de taureaux à la
vente de l'Association des ‘éle-
veurs de bêtes à cornes, laquelle
| sera tenue à Brandon le vendredi
18 avril prochain, et qui aime-
raient prendre avantage de l'al-
| location offerte en ce sens, doi-
| vent adresser leur demande
maintenant au ‘Live Stock
Branch", Edifices législatifs, Win-
inipeg. Cette demande devra
lêtre accompagnée de 80% du
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PAGE DIX
Petit-fils de Churchill
le se demander
Voici un bébé aux yeux très “vivants”, qui semb
pourquoi on le photographie. Il n'est autre que Arthur Soames, petit-
tils de Winston Churchill, et est âgé de 11 mois.
Le Poisson d'Avril
par Claude JONQUIERE
Autrefois, l'année commençait | méprise du père Soseph, Claudi-
le ler avril. I1 fallut, un jour,
le caprice du roi pour décider que
le ler janvier serait désormais le
premier jour de l'an. Les gens
des villes se soumirent volontiers
à cette nouveauté, mais il y eut,
dans les campagnes éloignées, de |
pauvres vieux qui ne sortaient
guère de leur chaumière et qui,
un peu durs d'oreille et n'écou- | soufflant dans un roseau, en tira |
u
|;
4
nette, rongée de remords, alle
trouver sa marraine Naïa et lui
confia, toute éplorée, son chagrin.
Naïa, qui savait nager comme
n poisson, et qui avait reçu de
intendant du roi la charge de
retirer chaque nuit de la rivière
les filets des tontrebandiers, me-
na Claudinette prés du bord et,
tant plus les commérages qui se |des sons d'une étrange harmonie.
faisaient autour d'eux, ignorèrent | Aussitôt, l’eau de la rivière se mit
de tranche ignorance qu'on avait|à bouillonner et une multitude
changé la date des étrennes et}
des souhaits de bonne année.
Vint donc le ler avril, et plu-
sieurs de Ces bons vieux se mi-
rent sur le pas de leur porte pour
respirer l'air du printemps.
— Eh bien, Claudinette, fit l'un
d'eux, en voyant passer la petite
Mille d'un de ses anciens voisins,
on ne souhaite plus la bonne an-
née au père Joseph, au jour d'à
présent? Ë
D'abord toute ébahie, Claudi-
nette finit pourtant par se décider:
— Ben oui, dit-elle, père Jo-
seph, j'vous la souhaite bonne et
heureuse!
Lä-dessus, elle porta ses deux
Mains devant sa bouche pour ne
8 trop laisser voir qu'elle pouf-
it de rire et, en même temps.
elle se mit à jouer des jambes
fnour aller raconter à son frère
Agénor l'erreur cocasse du vieux
brave homme.
Le plan d'Agénor
Agénor était un petit garne-|
ment qui se plaisait beaucoup plus |
à faire des niches aux uns et aux
autres qu'à étudier ses leçons.
L'histoire du père Joseph lui fit
comprendre que les vieilles gens
du village en étaient encore au
déluge, suivant son expression,
et, rassemblant quelques galopins
de son espèce, il leur exposa le
plan que venait de concevoir sa
cervelle toujours fertile en inven-
tions diaboliques.
Quelques instants plus tard, une
nuée de gamins s'abattait sur les
maisons, s’introduisait auprès des
patriarches, entourait les person-
nes connues pour leur simplicité
d'esprit, et, après force compli-
mpents et souhaits boursouflés,
a laissait en cadeau, tantôt une
boîte d'où s'échappait un rat dès
qu'on l'ouvrait, tantôt une taba-
tière où l'on avait mis du poivre
en guise de tabac, ou tantôt une
boîte de honbons dont l'intérieur
avait été rempli de moutarde
que objet précieux que l'un des
complices retenait par un fil, et,
quand la main s'apprétait à le
saisir, crac! le gamin tirait le fil,
et l'objet s'en allait comme il
était venu. Quelquefois les vau-
riens entraient dans l’étroit logis
une lourde échelle volée chez un
voisin, en criant: “Hé! père Be-
noît, voilà une échelle pour aller
cueillir vos salades!” D'autres fois,
c'était le cochon de l'étable qu'ils
faisaient pénétrer dans la mai-
son, et, profitant que la pauvre
lui disaient: “Mère Adénaïs, c'est
votre garçon de Paris qui vient
vous souhaiter la bonne année!”
Ou encore Agénor,
qui était le |
de poissons apparurent à la sur-
face, se bousculant et bäillant à
qui mieux mieux. Naïa fit appro-
cher le plus gros. Elle installa
Claudinette à califourchon sur son
dos, et recommanda bien à la fil-
lette de ne pas lâcher la crinière
de sa monture, qui était, dans
l'occasion, la nageoire dorsale de
la bête, Quant aux nageoires des
côtés, Claudinette, en y appuyant
ses pieds, pensa qu'elles étaient
là tout exprès pour lui servir
d'étriers.
Rapide comme l'éclair, le pois-
son arriva en un instant à l'a-
breuvoir du village, et il y plon-
gea juste au moment où Agénor
et ses compagnons, continuant la
série de leurs exploits, y puisaient
de l'eau qu'ils se disposaient à
aller verser, par le talus, dans la
cheminée d'une voisine qui, jus-
tement, était en trai: de faire des
crêpes.
Voyage des enfants...
Mais, envoyant arriver Clau-
dinette à cheval sur un poisson
gros comme une tonne, les galo-
pins lâchèrent leurs seaux, éber-
lués de l'aventure et tous dési-
reux de grimper à leur tou: sur
le dos de cet extraordinaire ani-
mal. Le poisson, comprenant leur
envie, s'approcha du bord. Clau-
dinette, un peu étorrdie, s'em-
pressa de descendre, tandis que
les garçons se disputaient à qui
monterait le premier. Mais la bé-
te était bien plus grande qu'on
n'avait cru tout d'aboyd, et tout
le monde y trouva place facile-
ment.
Les vauriens ballottés
Alors commença un voyage in-
vraisemblable et dont les garne-
ments n'étaient pas près de per-
âre le souvenir. En quelques
bonds, qui faillirent bien désar-
conner les piteux cavaliers, le
poisson rejoignit le fleuve. Puis
il exécuta ce que le peuple aqua-
tique appelle la danse-cataracte.
I1 plongeait, s'ébrouait, faisait
deux sauts à droite, deux sauts
à gauche, se cabrait, pointait, se-
couait la queue, battait des na-
geoires, plongeait de nouveau, re-
commencait de plus belle ses ca-
brioles et sauts de ‘ôté, si bien
que nos garnements, , accrochés
les uns aux autres, ballottés en
tous sens et trempés comme des
»
| soupes, © raie , e leur *
Ou bien la bande offrait quel- | S°2P® croyaient venue leur der
nière heure et poussaient des hur-
lements désespérés.
Punition bien méritée
Le poisson continua néanmoins
à jouer à la balle avec cette grap-
pe humaine jusqu'à ce qu'il füt
arrivé devant la maison de Naïa.
| Le voyage n'avait pas été aussi
[avait paru
plus mauvais sujet de la compa- |
gnie, mettait une ficelle duns la
main d'une brave femme. “Tenez,
grand'mère, lui disait-il, c'est la
lernière nouveauté-du jour: le
fil du bonheur. T la surprise
est au bout”. Alors, quand bon
ne vieille avait tiré, tiré, tiré, ca
rapide que pour Claudinette. Il
durer un
qu'ils
punis. Elle dit au poisson: “Mets-
Ça leur apprendra”.
Aussitôt le monstrueux animal
devint encore plus gros. il ou-
vrit une bouche comme un four
et, en quelques gorgées, avala les
enfants plus morts qe vifs.
Son efficacité
Agénor et s compères, dans
le ventre du sson, n'eurent à
{manger que grenouilles et
ies escargots de rivière. Lis ne
purent dormir tellement la bête
faisait des bonds qui les secou-
la ficelle était longue, elle voyait |
entrer par le carreau de sa fené-
re, qui était de papier huilé, son
chat au poil retroussé et aux yeux
sortant de la tête, que l'affreux
garnement avait assommé.
Conseil de Naïa
Cependant,
équipées dont elle
les tristes
ète cat
voyant
avait
aient et les cognaient les uns çon-
itre les autres. Ils étaient tout
|mouillés, tout courbaturés. Ils
avaient mal. Quard, trois jours
- | leur
après, le poisson les reïete enfin
sur les bords de l’abreuvoir, ils
étaient guéris pour ‘oujours de
déplorable manie de faire
se en racontant à son frère la | des farres.
|
| Chère Mère-Gra
St-Norbert, Man. | |}
Chère Mèére-Grand,
Je suis un petit garçon de 10]
ans, dans le grade . |
J'aime aller à l'école surtout le |
vendredi parce que c'est la jour-
née pour le dessin
J'aime surtout la saison d'hiver
car je joue dans la neige avec mes
petits amis.
. Jean CLOUTIER.
St-Norbert, Man,
nd,
J'aime bien venir parler avec
vous pour quelques minutes.
Je suis dans le grade V et j'ai
11 ans. Je vais à l'école St-Victor.
Ma maitresse se nomme Mlle Cé-
cile Carrière. J'aime bien aller à
| l'école et je me prépare pour les
|concours de Pâques. Le soir, j'ai-
|de à maman à laver la vaisselle
Au revoir,
Marie CLOUTIER.
| Problème qui dit
Muitipliez par 50.
siècle aux | souvent froid. !l est servi d’avan-
petits vauriens. Mais Naïa jugea |ce sur une desserte. Pas de do-
n'étaient pas encore assez | mestiques, les maîtres les rempla-
vieille n'y voyait plus guère, ils|1les en prison pendant trois jours.}met pas d’habits de cérémonie.
} au service
ine doit
|les tasses
1
votre âge et adresse
Essayez, c'est épatant!
Prenez un crayon et une feuil-
|
le de papier |
Inscrivez le numéro de votre
| domicile multiplié par 2. |
Ajoutez 5.
1
Ajoutez votre ‘äge.
Ajoutez 365.
Soustrayez 615.
Les derniers chiffres que vous
obtiendrez sont ceux de votre
âge, les autres seront ceux de vo-
tre adresse.
Et en terminant, l’auteur admet
qu'il est incapable d'expliquer ce
phénomène de chiffres.
Peut-être
| ignorez-vous que , . à
Découvreur
| Le premier homme blanc à dé-
{couvrir le lac Supérieur fut Etien-
ne Brüûülé qui y passa en 1622.
Origine allemande
L'idée d'une école de jeux pour
les enfants est venue d’un Alle-
mand du nom de Friedrich Groe-
bel.
Le travail de l'ONF.
Dans le cours de l’année 1946,
on a développé plus de 10,000,000
de pieds de films dans les labo-
ratoires de l'Office National du
Film.
Connie Mack
Connie Mack, le plus fameux
mentor du baseball s'appelle, de
son véritable nom, Cornelius Mc-
Gillicuddy.
Le raarbre
Le marbre est constitué d'un
type cristallin de pierre de chaud
comprimé par la nature.
La politesse en
pays étrangers
Présentations
En Angleterre: Il est très rare
qu'un Anglais tende la main, cela
est permis aux femmes.
La formule rituelle est:
— “Have you met Mr X?” (A-
vez-vous déjà rencontré. . .?).
L'homme est présenté à la da-
me, le plus jeune au plus âgé.
Aux Etats-Unis: Une formule
passe-partout: — “May I introdu-
ce you Mr X?” (Puis-je vous pré-
senter. ..?)
Le rite des présentations est
beaucoup moins strict aux Etats-
Unis qu'en Angleterre.
En italie: Titres ronflants. Ex.:
pour un professeur: “Illustrissi-
En Allemagne: On présente peu
les femmes. Quand on le fait, on
les décore du titre du mari, mê-
me quand il n'y a pas lieu. Ex.:
“Frau Ritcher, Professor”.
“Madame la Juge, la Profes-
seur”.
En Espagne: Les hommes ne
doivent jamais omettre de baiser
la main des dames, d'enlever leur
gant et de tendre la main droite
aux interlocuteurs sans jamais ou-
blier le titre, s’il y a lieu. L'hom-
me présenté déclare: “Je suis aux
pieds de votre excellence”.
Aux pays scandinaves: L'hom-
me se découvre devant la femme,
et le plus jeune devant le plus âgé.
La main doit être toujours dé-
gantée. Le salut, talons claqués,
est de rigueur.
En Orient: L'Orient musulman
ne connaît pas les présentations.
Repas
En Angleterre: Grand luxe de
fleurs et d'argenterie. On change
de coûvert à chaque service.
Dans toutes les élasses on s’ha-
bille pour diner
Le "dimanche soir, le repas est
cent. Pour cette raison, on ne
Aux Etats-Unis: Aux jours or-
dinaires: une table roulante tou-
te préparée. Pour les invités: pas
de nappe, des napperons en bro-
derie.
Tous couverts nécessaires
sont sur la table. On
jamais vider complète-
ment son assiette |
Le ca
les
servi d'avance dans |
En Italie: La maitresse de mai-
son se sert la première
En Allemagne: Les santés:
Toasts écoutés religieusement ou
Prosit: On dirige son verre avec
un sourire et une inclinaison du
buste vers celui qu'on veut hono-
rer. Le partenaire répond par le
même geste ou Piosit ou “santé”
dans les repas intimes.
(a suivre)
| queue l'aide à conserver son équi-
LA LIBERTE ET LE PATRIOTE
por Francis FINN
Traduit de l'anglais por ©. CHEVALIER
(Suite)
Green secoua la tige.
— On serait sûr de se casser le cou, regarde comme elle bouge.
Parions que je la renverse,
— Elle n'est pas à toi, Johnnie.
— Ce serait vite fait, poursuivit Green, continuant à secouer
la tige. Pourtant, il la laissa et descendit.
Plus tard, Tom se rappela vivement cet incident.
Sept ou huit autres avaient trouvé maintenant le chemin du
toit, et la conversation, formée en grande partie de Oh! et de Ah!
allait bon train quand le Père Middleton apparut et fit descendre
tout le monde.
H arrêta Tom au passage, — Je voudrais trois ou quatre élèves
pour apporter ici les oreillers et les draps. Les ouvriers se chargeront
des matelas et des lits. Demandez à Quip et à Donnel de vous aider.
— Magnifique! quelle bonne récréation!
En parlant, Tom vit un regard de désir dans les yeux de Green.
— Père, Green peut bien aider aussi, n'est-ce pas?
— Bien sûr, répondit le Père, en souriant au nouvel ouvrier.
Et il ajouta presque à voix basse: “Ce petit Playfair me donne
une bonne leçon; Green est dur à la détente, mais, si je ne m'abuse,
il a pour huit jours de bonne veine,
_— C'est un chic type que le Père Middleton, dit Green, trottant
| dans la cour à côté de Tom.
— Je te le disais bien, répondit Torn.
_— Toi aussi tu es un chic type, ajouta Green, devenant très rouge.
Tom lança un grand éclat de rire; le coeur de son seul ennemi
était gagne
Tom avait reçu de sa tante un agenda et avait promis d'y écrire
chaque jour quelque chose, Ce soir-là, il j'ouvrit pour la première
fois:
“3 octobre 190*.
“Depuis mon arrivée ici, j'ai remarké que le vie nègre ne
prend pas les mouches. Demain j'ai onze ans. Je ferai ma pre-
mière communion à Noël. Il s'appelle Green. tout de même un
trilion d'étoile, c'est beaucoup.”
Cette première effusion de son coeur sur les feuilles de son
agenda fut aussi la dernière.
CHAPITRE X
Où Tom donne un avis qui, appuyé d'un coup
de tonnerre, produit quelque effet,
À la récréation üe midi du jour suivant, un jeudi donc, Tom,
Harry et Alexandre Jones étaient réunis en consultes la chose sem-
blait grave,
— Il ne le permettra pas, disait Harry.
— Qu'en penses-tu, Alec? demanda Tom.
— Jamais je n'oserais demander.
— Ce qui peut arriver de pire, c'est qu'il refuse. Je suis de force
à supporter cela, J'y vais.
Et, sans discuter davantage, Tom se dirigea vers le Père Middile-
ton qui, à ce moment, remplissait le rôle d’arbitre dans un-jeu de
balle entre Donnel et Keenan.
— Eh bien! Tom, qu'y a-t-il de neuf? dit le surveillant, voyaat
les yeux de l'enfant arrêtés sur lui.
— Nous voudrions faire un tour de promenadè, Quip, Alec Jones
et moi,
(A suivre)
Petit immigrant polonais
&
: Au nombre des immigrants polonais, ce bambin, âgé de 2 ans,
demeure maintenant à Chicago.
L’écureuil roux
Répandu dans tout l’est du Ca-| Actif en toutes saisons, hors les
nada, cet amusant petit rongeur | jours de très mauvais temps, c'est
y mène une vie agitée et pitto-|le nez-fourré-partout de la forêt,
resque. Il aime les forêts de co-|le gamin de la faune.
nifères, mais s'accommode d’un La souplesse de ses cordes voca-
verger ou d'un bouquet d'arbres | les lui permet de crier tout ce qui
à feuilles caduques. 11 n'est guè-|lui passe par la cervelle et d'ex-
re plus exigeant pour son gite,| primer au dehors son tempéra-
qui peut être un vieux nid de cor- | ment colérique.
neilles recouvert d'un toit d’écor- Animal très carnivore
ce, un terrier, ou le trou aban- Ce petit rongeur diurne est le
donné d'un Pic doré. Souvent, il lblus carnivore de sa famille. Ou-
y ajoute une villa d'été, sorte detre des graines, des fruits, des
plate-forme de brindilles entre- | noix et des champignons, il man-
croisées, véritable balcon où ce | ge des vers, des insectes, des oeufs
sybarite se chauffe au soleil ou | d'oiseaux et des oiïsillons. Sa prin-
prend le frais. cipale nourriture consiste en grai-
nes d'épicéas et de pins. Comme
sa queue _ [il a l'habitude de faire des pro-
Dans le domaine d’une dizai- | visions, qu'il transporte dans sa
ne d'acres qu'il se réserve et dé- | bouche, et d’enterrer un peu par-
fend avec violence contre l'intru- | tout des noix et des graines, qu'il
sion de ses congénères, il se tra- | oublie, il aide beaucoup au re-
ce des routes aériennes avec ponts | boisement des forêts. Tout ce qu'il
suspendus et tremplins. A les par-|cache ainsi est sain; un instinct
courir sans cesse, il exerce son | infaillible le guide dans son tri.
agilité sur des obstacles connus | Dans le cas des noix, il est per-
et échappe mieux à ses nombreux | mis de croire qu'il les soupèse
ennemis, parmi lesquels il faut|dans ses pattes pour s'assurer
compter le pécan, la maertre et | qu'elles sont pleines et qu'en les
les rapaces. Sa merveilleuse! roulant sous sa langue, il décou-
vre les légers renflements qui
| marquent le passage des vers.
Les noix essentielles
libre, à se diriger dans l'air et à
amortir les chutes. Elle lui sert |
m seulement de balancier, de
gouvernail et de parachute, mais
aussi de parasol, de moyen de si-
gnalisation et de couverture pour
dormir. Quand un accident l'en
prive (c2s assez fréquent, car la |
peau adhère lâchrement à la ver- |
tèbre caudale) il perd, en même |
\limentation des écureuils,
[leurs dents poussent sans cesse,
par les empêcher de manger, s'ils
ne les usaient sur des corps durs.
Quand elles manquent dans une
région, ils émigrent et n'hésitent
temps que sa beauté, la moitié | pas alors à parcourir de grandes
de ses moyens et ne tarde pas à | distänces à la nage
périr. Î Claude MELANÇON.
Un curieux document de
bibliothèque Ste-Geneviève révè-
e le prix du travail d'un bon
peintre de jadis. En 1759, Jac-
ques Casgrain avait exécuté des
travaux dans l'église d'un mo-
nastère. Il demanda 58 florins
d'honoraires. La somme parut
exagérée. On lui réclama le dé-
tait qu'il fournit.
jar
Corrigé et verni les dix com-
mandements de Dieu.
Embelli Ponce-Pilate et mis un
nouveau ruban et raccommodé sa
tête.
Rattaché le bon larron à sa
croix et remis un doigt neuf.
Remplacé et doré l'aile gau-
che de St-Gabriel.
Lavé la servante du grand-pré-
tre Caïphe et mis du cramoisi sur
ses joues.
_ Renouvelé le ciel, ajouté deux
étoiles, doré le soleil et nettoyé
la lune.
Ranimé les flammes du purga-
toire et restauré quelques âmes.
Remis une queue neuve à Lu-
cifer, raccommodé sa griffe gau-
che, et fait plusieurs choses neu-
ves pour les damnés.
_Rebordé la robe d'Hérode, lui
ai remis les dents et rajusté
sa perruque.
Rapiécé la culotte en cuir d'An-
ne et mis deux boutons à sa veste.
Mis des guêtres neuves à To-
bie, fils, voyageant avec l'ange
Raphaël et une courroie neuve
à son sac de voyage.
Nettoyé les oreillers de l'âne
de Balaam et les ai rattachées.
Rechangé l'oreille à Sarah.
la! f
Wi ler avril 1949
nnipeg, Mon.,
EE
N
Ces deux charmantes jumelles, Annette et Constance Depocas, de
Moritréal, âgées de 5 ans, ont été victimes, récemment, d'une noyade
dans un étang à canards, situé non loin de leur maison. Avec la fonte
des neiges et l'amollissement de la glace sur les rivières, on ne peut
trop recommander aux enfants d'être prudents et de ne pas s'aven-
turer près des endroits dangereux.
Apôtre et martyr à huit ans
Par CECILE JACOB, Grade XI, Ste-Rose du Lac
“Ecoutez bien, mes enfants, de-
main nous commençons le Ca-
rème, et...
— Qu'est c'est que ça, le Ca-
rême? interrompt Jacques.
— C'est un temps pour faire
pénitence — quarante jours de
grosses pénitences pour mes pe-
tits gars. (Mile Laflèche ensei-
gne une classe de commençants,
tous du sexe fort).
— C'est pas mal long, fait Jac-
ques. Et, accoudé sur son pupi-
tre il réfléchit pendant que la
maîtresse continue:
— Oui, il faut faire de grosses
pénitences...
— Manger yienque du pois-
son? .….,
— Et du macaroni?...
— Plus de “suckers”?,..
— Ni de “cracker-Jacks'”?
— (Ça va êre triste, pas pour
rire! .., remarque Jean, le ben-
jamin.
— Oh! non, au contraire, ce se-
ra très intéressant, reprend jia
maîtresse... Avec vos sacrifices
vous allez faire beaucoup d'ar-
gent pour...
— Pour s'acheter de belles cu-
lottes pour le jour de Pâques? ..,
— Pas besoin de culottes! moi,
je-veux une bicyclette...
— Mais, donnez-moi donc le
temps de finir. Ce n'est pas de
cet argent-là dont je parle: c’est
de la monnaie pour acheter des
pécheurs.
— Pour acheter des pécheurs?
Où c'est qui s'vendent? A Ea-
ton? ... Et les bambins font de
grands yeux tout ronds.
— Moi, j'en connais en masse,
remarque Pierre, mais y valent
pas hen cher...
— Pourquoi les acheter? inter-
roge Louis. C’est drôle, ça...
— Pourquoi? Mais pour les don-
ner au bon Dieu le jour de Pà-
ques. Quel beau présent pour Jé-
sus au matin de sa résurrection!
— Oh! oui, pour qu'il les amène
au ciel avec lui? ...
— Y vont-y monter au ciel tout
dret (droit) sans mourir? ...
— On pourra-tu les voir mon-
ter?
— Je pense ben! Y vont partir
en aéroplane...
— Les pécheurs que nous achè-
teroris ne vont pas s'en aller. Au
contraire, ils vont rester sur la
terre pour réparer tous les scan-
dales qu'ils ont donnés autour
d'eux.
— Des “cansdales”’? ,.. C'est-
tu des coups de poing? Not! voi-
sin y donne tout l'temps des coups
de poing. (C'est encore le benja-
min qui fait cette remarque).
Le petit Jacques
Cependant Jacques, toujours
accoudé sur son pupitre, réfléchit.
— À quoi penses-tu, Jacques?
lui demande la maîtresse avec un
sourire. é
Pour toute réponse, l'enfant
laisse tomber sa petite tête sur
son pupitre et un sanglot s'échap-
|pe de sa poitrine. Les élèves se
|
|
Ce =
(. . : )
/
LA
SP
surpris,
regardent tout et l’un
Les noix sont nécessaires à l'a- | d'eux, Jérôme, murmure à l'oreil-
car |
le de son voisin:
lons? Tu fais tout l'temps Ça, c'est
pas beau.
— Oui, c'est ça.
— Et moi, je vais garder le si-
lence... dix minutes.,. pendant
l'école”,
; M. Nolin
Oui, les petits avaient dit vrai:
le père de Jacques était un pé-
cheur endurci. Depuis des années
il ne faisait plus de religion. Sa
femme, ses amis, le bon vieux
curé, avaient tout mis en oeuvre
pour le ramener au Dieu de sa
Première Communion! M. Nolin
(tel était son nom) était demeu-
ré insensible à toutes les remon-
trances, à toutes les supplications.
Quoique jeune encore, et en
dépit des efforts de sa mère pour
le lui cacher, Jacques s'était ren-
du compte que son père ne priait
jamais, qu’il n'allait pas à la mes-
se, qu'il ne recevait pas les sa-
crements. Cela l'atiristait beau-
coup car il aimait tendrement son
papa: et il avait appris en clas-
se qu'au ciel il n’y a pas d’admis-
sion pour ceux qui ne veulent pas
pratiquer leur religion.
Or, aujourd’hui, les paroles de
la maîtresse ont été pour lui tou-
te une révélation: lui, Jacques,
pourra donc vraiment acheter son
père et en faire présent à Jésus,
le jour de Pâques”... C'est trop
beau, trop inattendu! Et Jacques
pleure de bonheur.
Mais quels sacrifices va-t-il fai-
re pour son papa? ... L'enfant y
songe toute la veillée, et quand il
s'agenouille près de son petit lit
et récite avec ferveur sa prière
du soir, un Ange Gardien ,porte
au ciel le prix qu'un jeune enfant
offre à Jésus pour le rachat d'un
père b‘en-aimé.
Le Mercredi des Cendres
C'est le Mercredi des Cendres:
Jacques s’est levé avant le jour.
Ii s'habille sans bruit et, furti-
vement, il descend le sombre es-
calier conduisant au vestibule. Il
fait encore nuit et Jacques trem-
: ble, car c’est la première fois qu'il
s'aventure seul au dehors à une
heure aussi matinale, Comme il
va, tout doucement, ouvrir la
porte:
“Tu es bien fou, dit, ricaneuse,
une voix intérieure! T'engager à
quarante jours de pénitences et
de prières pour un vieux païen
qui va se moquer de toi quand
il apprendra tes simagrées! Son
âme m'appartient déjà et toute
ta monnaie — conte de fée de ta
maîtresse — ne l'empéchera pas
d'aller rôtir en enfer pendant tou.
te l'éternité”.
Pauvre Jacques est tout angois-
sé! Si la voix disait vrai! Si son
père qu'il aime tant, allait être
un jour... un damné! ..,
“Oh! non, non, non! ... Et Jac-
ques pleure... pleure la tête ap-
puyée contre le chambrarle de
la porte pendant qu'au dehors
l'aquilon gémit dans la ramure
des arbres dénudés. Mais l'Ange
Gardien est là qui regarde avec
toute la compassion d'un Esprit
Céleste l'enfant aux prises avec
le père du mensonge. Tendrement
ses santes
il le couvre de
> pus
les et met en fuite
le tentateur
— Jacques y doit penser à son | qui s'acharne à entraver l'oeuvre
A force de croître elles finiraient | père. C'est un gros pécheur ce
vieux-là, et y faudra ben de l'ar-| pleurs, et bravement,
| du petit apôtre. Jacques sèche ses
sans plus | Voir!
gent pour l'acheter. On va lui|songer qu'il est seul dans la de-
aider, veux-tu?
mi-obscurité, il court à l'église
— C'est ça! Moi, je vas ben di-|y recevoir Jésus et n‘frir, pour
re ma prière sans m'assire (as-|
{a-!
sur mes genoux...
dire sur tes
seoir)
— Tu veux
son papa, l'auguste “acrifice de
l'autel
“Tiens! Jacques, lui dit le bon
Curé en le rencontrant sur le per-
ron de l'église, qu'est-ce qui t'a-
mène ici à cette heure matinale?
Ce n'est pas le père qui t'a en-
voyé à la messe?
— Oh! non, répond Jacques en
plongeant son regard limpide dans
les yeux du bon prêtre! Je veux
faire de... de... de l'argent...
— De l'argent? ?.,.. Ton papa
a-t-il gagé... cinquante sous que
tu ne viendrais pas à la messe ce
matin?
— Non!.., C'est pas d'l'argent
pour mettre dans mes poches!,..
— Pour mettre à la banque
alors? .,., Et le vieux curé rit de
bon coeur tout en caressant les
cheveux bouclés.
Mais Jacques ne rit pas:
— M. le Curé, c'est d'la mon-
naie pour acheter les pécheurs,
O6, bis
Et l'enfant s'arrête tout court
pour étouffer un sanglot, Le pré-
tre a compris. Tendrement, il re-
lève ie petit front baissé et mur-
mure d'une voix pleine d'émo-
tion:
— Oui! Oui! mon enfant, c'est
cela! Gagne beaucoup de cette
monnaie et ton papa reviendra au
bon Dieu, je te le promets.
Sacrifices dé Jacquot
Ces paroles font battre bien
fort le coeur de Jacquot. Il s'ima-
gine déjà voir son père agenouil-
|lé près de lui à la Sainte Table,
|res à table
Mais il y a encore six longues
semaines qui le séparent de la
belle fête de Pâques et durant
ces semaines, que de sacrifices
il lui faudra faire! 11 devra se
lever à.six heures chaque mätin
dans une chambre glacée, lui qui
aime tant son petit lit moelleux
et chaud. Il devra, pour se rendre
à l'église, franchir, seui par tous
les temps, une distance d'un mil-
le, Et Jacques n'est pas brave:
tout lui fait peur le long de la
route! Mais ce qu'il craint par-
dessus tout, c'est son papa, Va“t-il
ignorer le généreux programme
de son enfant, lui qui se moque
de la religion? ...
“Bon Jésus, dit le petit apôtre
dès le premier matin, vous pou-
vez tout: dites donc à papa de
me.., de me... laisser tranquil-
le!’
Opposition du père
Le papa ne le laisse pas tran-
quille. ., Il a vite appris que Jac-
ques se rend à l'église chaque
matin pour la messe. Il remarque
aussi qu'à table l'enfant se prive
de toutes friandises sous prétexte
qu'il n'a pas faim
“Quel imbécile! s'écrie-t-il avec
colère! Il va rendre malade,
c'est sûr! Compte-t-il obtenir
quelque chose avec ces prières et
cés pénitences? ,..
C'est peut-être pour ta con-
version que Jacques se sacrilie,
hasarde sa femme.
— Le.,.! Et, rouge de colère
M. Nolin appelle son fils. Pauvre
Jacques arrive en tremblant, Il
est recu avec cette apostrophet
— Qu'est-ce qui te prend d'al-
ler trotter au froid tous les ma-
tins à six heures? Ft ces grima-
au lieu de manger tes
d'habitude? :
réponse Jacques se
se
repas comme
Pour toute
met à pleurer F
— Pas de pleurnichage, conti-
nue le père sans se laisser émou-
Avec toutes tes Sainte-N'y-
Toucheries tu vas te rendre ma-
lade, te faire mourir peut-être!
Pa... pa... essaye de plai-
der Jacques entre ses sanglots.
— N'ajoute pas un mot! Je te
(Suite à la onzième page)
ler avril 1949
Winnipeg, Mon.,
Propos agricoles
(Spéciat à “Les Liberté et le Potriote")
” £ peut-étre mieu D CE
L échange plus stable, mais, par conir
d è |ne faut pas oublier qu'il faut se
ra | plier aux exigences de ceux qui
es g ins | achètent notre blé. Certains ache-
teurs étradgers achètent directe-
ment d'organisations coopératives |
ou autres, mails ceite vaste ven-
à l'enchère qu'est l'Echenge |
de Winnipeg
Winnipeg, qui se trouve pour
des Prairies,
:
|
CELPEL PEUT O le centre | des Grains attire des acheteurs
v . \ si +
du commerce du blé. En 1885,) 4% cershent es suis
Pendant les deux dernières
par une ordonnance du gouverne-
ment canadien, la Chambre
d
“ : la v de Winn r
Commeres de le val de Mon) GP Pre ones pots dia
égiements régissant les transac- | €t vendre la totalité de la récol-
na sur les grains et un classi-|te, et pour !
cateur fut nommé opérations d'une telle organisa-
Lé-bé ennadien faisait parier [tion ne sont tout de même pas
’ - + me r x | goût de tout Je monde. Le
de lui, a se 2e à € Le | problème concernant la vente du
pays. le dispuisient en UE, | blé est une énigne qui n'est pas |
et par l'entremise de jeurs agents |
facile à routes
t nt d
où de courtiers, ils achetaient es| Arthur DUMAIS.
guerres le gouvernement cans-
‘
L
chargements vendus à l'enchère |
à Winnipeg. F je + STE sc!
L'Echange des Grains de Win-
nipeg fut fondée en 1887; les fone- aites éc ore
tions de l'Echange n'étaient pas!
le sont au-
vos poussins
alors. comme elles
Jourd'hui, vendre et d'acheter |
du grain, mais de fixer ou dés de bonne heure
lés vendeurs
réunir
re
blir un endroit où
ei acheteurs pourraient se
r faire leurs transacti
progressistes
de poussins
raisons éco-
iculteurs
l'élevage
solides
Le av
| favorisent
hätifs pour de
est ni
plug ni moins qu'une vaste ven-|nomiques Signalons notamment
té à l'enchère ou un encan. Elle | le fait indéniable que les poulet-
se réserve le droit de fixer le [tes gs" de bonne heure per
rix d'un siège, ce qui veut dire |ront des oeufs à Ja fin de l'ét
b 1 . :
pour devenir membre, et de dic-}et à l'automne, ce qui signitie |
plus de bénéfices pour le produc-
ter tous les règlements et les con-
teur commercial d'oeufs, car les
ditions régissant les transactions.
Ceux qui font affaire à l'Echan- stocks sont faibles et les prix éle-
ge sont ceux qui ont de fortes! vés à ce moment-là, Le même
auantités de blé à vendre, corn- raisonnement s'applique à l'éle-
les compagnies d'élévateurs } vage de cochets hätifs que l'on
tous ceux qui achètent de gran- Logis vendre alors que la deman-
des quantités de grain, tels que ! de est bonne et le prix élevé, dé-
agents et courtiers, agissant pour |clare H. J. West, de la Station
compte de meuniers étrangers. | expérimentale fédérale de Lacom-
y a aussi les spéculateurs qui | be, Alta.
ne
et
Il
hétent aujourd'hui, comptant Un programme de ce genre fait
pouvoir vendre demain ou dans encore réaliser des économies de
mois à un plus haut prix; | main-d'oeuvre, car il se déroule
au cours d'une saison plutôt mor-
te, avant les travaux du printemps
qui vendent aujourd'hui, pour
raison à une date déterminée,
du grain qu'ils n'ont pas, mais !et la préparation du jardin. Com- |
qu'ils comptent pouvoir acheter | me résultat, on prend un soin plus
à meilleur marché d'ici au temps | attentif de ces poussins que s'ils
où ils ont convenu de le livrer. ! étaient nés plus tard dans la sai-
La tradition est que l'Echange | son. On peut ajouter à cette obser-
vation générale que l'entretien
des poêles d'éleveuses est plus fa-
cile et plus efficace lorsqu'il fait
froid surtout si la poussinière est
bien calorifugée.
L'outillage de la poussinière est
employé de façon plus économi-
que si l'on élève deux groupes
de poussins, le premier né en fé-
vrier et le deuxième en mai Un
grand nombre d'aviculteurs qui
Élèvent des poulettes écloses de
bonne heure ont l'habitude d'a-
cheter des dindonneaux ou des
cochets en mai alôrs que leurs
poussins hâtifs s'ébattent déjà sur
le parcours: Cette méthode con-
tribue à prolonger beaucoup la
période d'utilisation de l'outilla-
ge de la noussinière et réduit ain-
si le coût par oiseau de cette par-
tie des frais généraux.
Les lourdes pertes prov oquées
n'est pas exactement uh endroit
propice pour les brebis, mais qu'il
r trouve toujours des brebis qui
ne sont pas convaineues de la
chose tant qu'elles ne se sont pas
fait tondre
Les compagnies de grains achè-
tent chaque jour par l'entremise
de leur chaîne d'élévateurs plu-
siéurs milliers de minots des pro-
ducteurs, Avant de réaliser leur
argent sur ce grain, il se passe-
rait plusieurs mes et le montant
d'argent requis pour un tel com-
merce serait énorme si ces com-
pagnies ne vendaient pas chaque
jour sur l'Echange le grain qu'el-
les ont acheté des producteurs le |
jour même, Une compagnie achè-
te 50 mille minots de grain au-
jourd'hui et paye le producteur
le prix du marché moins sa com-
mission: cétte même compagnie
vend sur l'Echange 50 mille mi- {par la coccidiose sont moins sus-
nots de blé pour être livrés à une} |ceptibles de se produire chez les
date déterminée et recouvre ain- | poussins éclos de bonne heure,
i son argent et sa commission, et|car la température froide à un
continue chaque jour d'acheter | effet paralysant sur le développe-
du producteur et de vendre sur | ment des coccidies.
Echange. Celui qui achète ces| L'élevage des poussins par
350 mille minots peut être un €x-| temps froid exige un plus haut
portateur ou simplement un spé- degré d'efficacité que lortqu'on
culateur; il peut veudre, rache- |élèvg des poulets tardifs. Le sur-
ter et revendre ce grain dix fois! bjus de dépenses est justifié et
ou plus | bientôt on trouve sa récompense
C'est depuis que l'Echange fut| sous forme de profits nets plus
fondée que l'on discute le méri- | élevés. Toutefois, le bon emploi
te de ce système. L'opinion qui}et les soins appropriés de l’outil-
semble prévaloir est qu'une en-|lage sont essentiels si l’on veut
chère semblable encourage les!obtenir les meilleurs résultats.
extrêmes, c'est-à-dire un prix très | |L'erreur la plus commune sous
élevé à certaines périodes, par-|ce rapport est le surpeuplement
ticuliér ement au temps où les pro-|de la poussinière, Une construc-
lucteurs font peu ou point de|tion de 10 pieds par 12 pieds ne
livritisoné, ou un prix extrême- | devrait pas abriter pluc de 240
ment bas, lorsqu'il y a de fortes | poussins jusqu'à l’âge de 8 se-
livraisons aux élévateurs. Au | maines et ce nombre devrait être
point de wue du producteur et|réduit de moitie pour la période
du consommateur, il vaudrait | de croissance.
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La tâche du joueur qui est seul à lutter contre deux jeux ad-
verses est lourde et embarrassante.
Toujours le fait favorise le décla-
rant quand ce dernier sait tirer avantage de cette situation.
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|. 1 coeur 2 carreaux Z coeurs Passe
| 4 coeu Passe Passe Pasre
| Entame: roi de carreau
| La dame de carreau qui est retournée est coupée par Sud qui |
[rene les atouts adverses.
‘espoir
| fort embarrassé. Il ne peut j
| eu Mort; i! n'est pas souriant de
| terait également une levée, Toutef
‘ouer
(1 leur en jouant le neuf. Le déclarant laisse veni
ne perdra plus qu'une seule levée
Certains contrats ne sont réal
de voir venir l'attaque. Ouest,
Après l'as, un petit trèfle est joué dans | 4
forcé de prendre la main, est
carreau sans affranchir une levée
s'attaquer aux piques, ce qui coû-
s, il tente sa chance à cette cou-
vers sa dame et il
de trèfle, réussissant son contrat.
isés que par la collaboration invo-
lontaire ou forcée des adversaires,
Quelles seront les enchères de Nord-Sud avec
ien. Pouvez-vous prévoir le résultat?
si Est-Ouest ne disent r
DONNE
Personne
|tes,
|
8
9-
9-
Bonne semaine.
Q.—L'Eglise reconnait-elle la
rupture du lien matrimonial au
sens propfe et strict?
R.—L'Eglise reconnaît la ruptu-
re du lien matrimonial entre bap-
tisés qui n'ont pas consommé le
mariage par l'acte conjugal:
a) soit de plein droit par la
profession religieuse solennelle et
valide;
a) soit par une dispense accor-
dée par le Saint-Siège pour une|
juste cause, à la demande des
deux conjoints ou d'un seul, mé- |
me si l’autre s'y oppose.
— Le Saint:Siège ne peut dis-
penser validement et efficace-
ment que pour une raison grave
vu qu'il dispense au nom de Dieu
et en vertu d'un pouvoir minis-
tériel et circonscrit (Muller).
o L2 L
Q—Qu'entend-on au juste
par la géhenne dont parle l'E-
vangile?
R.—Dans le langage évangéli- |
que comme dans la littérature
rabbin ique contemporaine du
| Sauveur, le mot géhenne signi-
| fie l'enfer. Ce terme désigna pri-|
| mitivement et désigne encore pré-
| sentement, au sens topographique,
la vallée de Hinnom ou de la
| Géhenne, située au sud de Jé-
|rusalem. Cette vallée, d'un as-
pect agréable, avait connu les
| abominations du culte de Moloch.
| Pour protester contre cette infa-
| mie, le roi Josias fit de cette val-
:lée le dépotoir de la ville. Les!
| cadavres des animaux et les im-
|mondices de la ville s'y entas-
|saient. Un feu perpétuel hâtait
|en ces amas l'oeuvre dévastatri-
|ce du temps et des ç'iens affamés.
Après l'exil, cette vallée devint
le symbole et le synonyme de tou-
|tes les dévastations et, par empha-
se, de l'enfer. Isaïe parle déja du
| donc
mais les abominations
ques qui s'y étaient déroulées et
| que les prophètes avaient mau-
| dites, que cette vallée d'une ap-
parence souriante et d’un site uti-
| le À la défense de la ville sainte,
est devenu l'emblème du feu d'ou-
tre-tombe.
Q—En descendant aux en-
fers le vendredi saint, le Christ
a-t-il libéré les âmes qui sy
trouvaient?
R.—-Il les a délivrées en ce sens
qu'Il les a dotées, à sa visite, de
la vision béatifique. Par cette con-
cession de la béatitude céleste, les
limbes ont été changés de prison
qu'ils étaient en un paradis.
comprend alors la réponse du
au bon larron: “Aujour-
| d'hui même, tu seras -avec moi au
paradis”, L'âme de ce larron re-
pentant devait suivre celle du
| Christ aux limbes des Pères et y
recevoir la vision béatifique. C'é-
tait vraiment entrer ‘au paradis
“Jhé LE
Q—Y
at-il de vrais her-
maphrodites?
le les deux sexes, en sorte qu'elle
serait à la fois homme et femme
1 Les biologistes et les physiologis-
| faire venir une
feu éternel par analogie avec le |
| feu de la vallée impure. Ce n'est |
que pour stigmatiser à ja-;
idolâtri- |
On};
les mains suivan-
UR SUD
vulnérable
10-9-7
tes admettent aujourd'hui i
n'en existe pas en réalité. " it
se faire cependant qu'une même
| personne ait divers organes gé-
nitaux des deux sexes et soit
ainsi un hermaphrodite apparent.
| La difficulté naît alors dé savoir
quel sexe prévaut chez ce mons-
tre humain. La question peut a-
voir un intérêt tragique si pareil-
le personne anormale se présen-
te pour un mariage. Il faut tout de
|même savoir si elle se donne com-
tme époux ou bien romme épouse!
| Aux médecins d’ y voir,
LL
Q.—Un hypnotiseur peut-il
sonne à lui
de cinquante milles de distan-
ce?
R.—Des auteurs sérieux croient
| que oui, dans le sens suivant: s'il
| s'agit d’une personne qu'un opèr
|rateur a déjà hypnotisée, il pe
— même à 50 milles — créer A
|elle une impulsion irrésisitible qui
| la déterminera à prendre le train
ou l'automobile, etc., et à se ren-
dre chez l'hypnotiseur. Encore,
| il peut la ramener à ses côtés par
| l'effet d'une suggestion posthyp-:
notique. Il ne pourrait pas cepen-
dant la faire venir à lui par un
|moyen extraordinaire (par ex:
emple: transport dans les airs).
S'il réussissait à accomplir ce phé-
nomène, il faudrait admettre une
[intervention du démon plus effi-
|cace et plus agissante que les
| ressources de l'art de l’hypnoti-
seur,.
| Brüler une lettre, c’est faire un
{meurtre moral; dans les cendres
d'une correspondance anéantie, il
y a toujours quelques parcelles
de deux ames.
| Théophile GAUTHIER.
institutrice
ET LE PATRIOTE
_— Apôtre et martyr
| à huit ans
(Suite de la dixième page)
|
défends d'aller à la messe; voilà
tout! Et le père sort en frappant |
la porte
Pauvre Jacques! Tous ses beaux
rêves de zèle évanouis! Son ç"
| pa qui s'en va en enfer! Et c
| soir-là Jacquot pleure, pleure à
| se fendre l'âme! et son oreiller
est tout mouillé des larmes brû-
|lantes qu'il verse jusqu'à ce que
| le sommeil vienne erfin le dé-
rober à la triste réalité. +
“Désobeissance” de l'enfant
Le lendemain, quand le père
|se réveille, sa première pensée
|est pour son Jacques:
| “Il doit ronfler tranquillement
| dans son lit, se dit-il, avec satis-
faction. Quelle bêtise, toutes ces
histoires de Carême! Et M. Noiin
se rend à ls chambre de. san fils.
Un coup d'oeil sûr le lit le fait
bondir de rage: Jacques n'est pas
à... Ii ‘est parti malgré ses in-
|jonctions formelles. Hors de lui-
même, le père se met à arpenter
la chambre en attendant le re-
tour du délinquant.
| —— Puisque les paroles ne lui
servent à rien, tempête-t-il, eh!
| bien, nous essaierons le fouet. Ça
prendra peut-être mieux.
Tout en marçhant, il aperçoit
|sur la table de nuit une
|pe non-cachetée, Poussé
inspiration subite, il la
sort le contenu: Une lettre!
lui est adressée: Le père
tellement
par
saisit et
en
| Elle
u mal à la déchiffrer
elle est mal écrite:
“Chair Papas
Je promi a Jesu dallé ala
mese tou les matin pendant l'ca-
rem pour... je vous l'dire l'jour
de Pac. Si vou voullé pas que
j'£ard ma promes, le bon Dieu y
|va p'ête ben m'prende aveq dan
l'ciel, et vou ofé plu vot p'ti Jac-
ques”.
Loin de le toucher, cette let-
tre ne fait qu'attiser sa colère:
— C'est ça! s'écrie-t-il, Voilà
à quoi sert la religion! Apprendre
aux enfants à désobéir à leurs
parents! Et pour finir, le gamin
a
Correction et... soumission
forcée
Jacques ne va plus à la messe.
Pour avoir désobéi à son père
l'autre jour il a reçu ure correc-
tion telle que la mère a dü in-
tervenir, L'enfant l'a acceptée en
union avec Jésus flagellé. Mais
depuis ce jour néfaste il ne sou-
rit plus; et quand on lui parle
il pleure. Chaque soir le père fer-
me à clé la chambre de son fils,
et Jacques n'est libéré que pour
se rendre à l'école le lendemain.
On l'oblige aussi à prendre son
dessert à table. Pour se priver
alors, Jacques laisse d'autres mets
à l'insu de son père.
Les semaines du Carême s'é-
coulent, oh! combien tristes pour
le petit prisonnier! Il apprend à
l'école que ses camarades vont
à la messe tous les matins; qu'ils
font beaucoup d'argent pour ache-
fleurs pécheurs, car ils en ont
ous un. Et lui? ...
Rencontre du bon Curé
lose me menacer au nom de son
Dieu? Je saurai bien veiller à
la santé ct... à la vie de mon fils!
RIRE ET encens
Un jour il rencontre M. le Cu-
ré qui, après l'avoir observé des
pieds à la tête lui demande:
— Et ta messe du Carême, mon
Jacquot?... Ça n’a pas duré bien
longtemps, hèin? . Et le vieux
Curé esquisse un ‘sour ire, quand,
à sa grande surprise, Jacques
éclate en sanglots; et tout ce que
son petit coeur avait étouffé de
chagrin déborde maintenant. Le
| bon prêtre le regarde avec une
émotion grandissante pendant
cing, dix, quinze minutes; et il
pleure lui-même. Finalement il
prend l'enfant dans ses bras et
l'amène au presbytère'à trois mi-
nutes de distance.
Peu à peu Jacques se calme, ses
sanglots cessent et il essuie ses
ut | pauvres yeux tout gonflés par les
larmes brülantes qu'il a versées.
— Maintenant; raconte-moi ton
chagrin, mon cher petit enfant,
Et le prêtre caresse la petite joue
empourprée.
Jacoues veut parler, mais une
Mes tempête de larmes écla-
te et la pauvre petite tête s’en-
fonce dans les coussins du divan
sur lequel l'enfant est assis.
— C'est ton papa qui ne veut
pas que tu viennes à la messe?
— Ou... ou... ou... oui! ...
— Est-ce qu'il t'a grondé?
— Y... m'a bat... bat... bat-
‘EUR >
— Et puis?
| —- Et puis?
— Y m'fer... me... à clé..
pour... pour pas que... j'alle
| (aille)... à la... messe
— Et puis encore?
| — Y veut... pas... que je
| la . se... mon des... sert..
et son favori
Dorothy Jane Goulding et son fidèle épagneul qui l'accompagne
parfois au stidio de Radio-Canada, à Torpnto, où Mme Gouiding
[où il
R.—L'hermaphrodite vrai serait | Girl e sur les ondes Une classe de jardin d'enfants du lundi au ven: |
une personne qui joindrait en el- | [art i, à 9 h. 15 du matin à CBW, à 10 h. 30 à CBK et CBX. Les jours | faite,
n'accompagne pas sa maîtresse au studio,
le favori écoute sa
voix par l'entremise du poste récepteur en compagnie de la fillette
|de celle-ci, âgée de 2 ans. (CBC)
envelop- |
une |
Consolation. . . inattendue
Et Jacques se tor d sur le divan
Le prêtre. trop ému pour en de- |
| mander davantage, demeure si-
lencieux et les larmes sillonnent
ses joues ridées.
— Ecoute, mon Jacques, dit-il
{quand les sanglots ont cessé une
snte fois, ne te fais pas de
chagrin. Tu fais un bon Carême,
bien meilleur que tous mes autres
| paroissiens ensemble. |
A cette nouvelle inattendue, |?
Jacques relève la tête et l'expres-
illumine ses traits est telle que
le bon prêtre ne l'oubliera ja- |
mais.
— Oui! Jacques, ce que je dis |
là est vrai. Si les aûtres font leur
Carême pour plaire à Dieu, toi,
mon petit, tu souffres la persécu-
tion pour la même cause. Et sais-
tu, Jacquot, ce que Jésus a dit
un jour aux Juifs qui l'écoutaient:
“Bienheureux ceux qui souffrent
persécution pour la justice, c'est-
à-dire, pour le bon Dieu, car le
tient”. Donc, vois-tu, petit, le ciel
t'appartient! Et le prêtre serre
l'enfant dans ses bras et l'embras-
se avec respect,
Jacques a repris sa gaîté d'a-
vant-Carême, Ses parents, tout
heureux de ce changement, le
comblent d'attentions et de ten-
dresse: et le père dit souvent à
sa femme:
— J'ai bien fait, et je ne
Re à irc HE 568 HE OCT tree
|
regret-
Îte pas de l'avoir i
| durement. Avec ses sorties
|nales et ses jeûnes, il était
[train de se faire mourir. Nous
[n'avons que cet enfant: il faut
jen prendre soin. Malgré ce que
iles prêtres mettent dans la tête
| de ces petits: qu'ils appartiennent
à Dieu avant d'appartenir à leurs
parents, moi je ne PAR pas |
céder mes droits à Dieu. s'il
existe...
Offrande de sa vie
Nous sommes au Lundi Saint,
Jacques a amassé un riche tré-
sor pour l'achat de son pécheur.
Cependant M. Nolin est toujours
le même. Le seul mot de religion
l'agace, l'irrite, surtout depuis
qu'il a lu la lettre ae son fils.
Ce soir-là, sa femme hasarde
de lui parler du devoir pascal: une
ternpête de jurons éclate, Jacques |
n'est pas présent dans le salon,
it il a tout entendu de sa cham-
bre. Alors, par une inspiration
d'en Haut, l'enfant se jette à ge-
noux, et de ses lèvres s'échappe
cette héroïque supplication:
“Petit Jésus, j'ai plus rien à
vous offrir, excepté ma vie, Je
vous la donne ce soir pour que
papa fasse ses Pâques dimanche”.
tin, Jacques a un pressentiment
que Jésus a accepté sa prière,
et il est tout heureux. Avant de
partir pour l'école il embrasse sa
maman comme d'habitude; mais
il enlace ses petits bras si forte-
ment autour de son cou: il la
presse si fort sur son coeur, que
Mme Nolin se sent soudain en-
vahie d’une sombre terreur, et
ses yeux se remplissent de lar-
mes quand la porte se referme
sur son petit Jacques.
Accident fatal...
La température douce de ces
derniers jours a fondu la neige,
et ce matin les chemins sont très
glissants et dangereux pour les
piétons. Inconscient du danger,
Jacques presse le pas car il craint
d'être en retard, À un tournant
de la route il entend tout à coup
le son du klaxon. C'est un ca-
mion qui vient à toute vitesse.
Jacques se précipite vers la gau-
che car il va être frappé. Au mé-
me instant ses deux pieds glis-
sent sur la neige à demi-fondue
et le maïheureux petit tombe de
tout son long sur le milieu du
chemin. Le véhicule ne peut ra-
lentir à temps et les roues passent
lourdement sur ie petit corps
qu'elles écrasent sans pitié. Jésus
a entendu la prière de son petit
apôtre.
Regrets du père inconsolable
Une heure plus tard un père
sanglote au chevet de son enfant
tout mutilé, dormant de son der-
nier sommeil: c'est M. Nolin. Il
s'est fait le bourreau de ce petit
être sans défense, durant tout le
Carême: la chambre fermée à clé
chaque ‘soir... 11 lui semble en-
tendre encore les sanglots de l’en-
fant derrière cette porte barri-
cadée... Et le fouet? ... Il voit
encore son fils se tordre sous les
coups, et la mère obligée d'in-
tervenir pour lui arracher sa vic-
time. .. Il le voit à table, épiant
un instant où il n’est pas vu peus
s'imposer un sacrifice... Oui,
sacrifice pour lui, le père ag
turé. ,. IL a déchiré avec colère
cette lettre..
{son enfant. 1 donnerait mainte-
|nant toute sa fortune pour la pres-
À res sur son coeur; pour la cou-
|vrir de larmes et de baisers.,
| Il s'est moqué des paroles pro- |
|phétiques de Jacques: “Si vous
ne me laissez pas garcer ma pro- |
| messe, peut-être que Je bon Dieu
me prendra dans son beau ciel”.
Et Dieu s'est montré une fois de
plus le maître de la vie. Le mal-
heureux père le reconnaît enfin... |
11 reconnaît en même temps qu'il
a été le meurtrier de son enfant,
Et il pleure, inconsolable...
Le jour de Pâques
C'est le matin du beau jour de
Pâques. Parmi les nombreux com-
muniants de la première heure
il en est un qui, par sa tenue pro-
fondément recueillie, son habit
de deuil, et les larmes brûlantes
qu'il ne peut dissimuler, attire
tout spécialement l'attention des
fidèles:
| “M. Nolin! se disent-ils tout
[ as. La mort tragi que de son en-
fant l'a converti”.
| Conversion
| Oui, Jacques a converti son pé-
ire! ... Le Divin Maître aaccepté
| la précieuse munnaie que l'enfant
| a accumulée durant tout le Caré-
|me. I1 a accepté surtout l'offran-
| de de sa jeune vie. Et aujourd'hui
| du haut des cieux, le petit mar-
tyr offre au Divin Ressuscité
|me de ce père, toute blanche, tou-
| & 'purifiée au Saint Tribunal par
les larmes de la contrition par-
l'£
1 a-
Cécile JACOB,
Grade XI,
Âte-Rose du Lac,
sion de surprise, de bonheur qui |
royaume des cieux leur appar- |
En se lévant le lendemain ma- |
l'unique lettre de |
PAGE ONZE
rep
| de pâte à lAgneau
coûtent si peu, faites avec la ‘Magic’
2 Ibe d'agneau en morceaux de 1”, faites
dans graisse bouillante puis égoutter le eurpius
de graisse. Ajoutez 4 tasses d'eau bouillante, ‘2 têtes
céleri, 2 branches poruil, 1 feuille laurier, 1 ©. à Uné sel,
14
*
KM €. à thé poivre. Couvres et laisses mijoter 2 heures.
Ajouter 114 tasse carottes en dés, 6 petits oignons pelés.
4 Laisswz mijoter wocore
Yiande et lérumes. Com
| né
heure ou jusqu'à cuisson de
nez 1 €. À soupe beurre fondu,
2 c. À soupe farine et un peu de sauce chaude; incorporez
au bouilli en brassant « cuisez jusqu'à épaisissenent.
[5e BOULETTES DE PÂTE Mélangez et tamisez 134
’ tasse farine à pâtisserie tamisée une fais (ou 114 tasse
À farine de blé dur tamisée une fois), 3 e. à thé Poudre à
| Pâte ‘Magic’, 4 ©. à thé sel. Incorporez 114 €. À soupe
1e shortening haché fn. Faites un nid au milieu, verses-y
|} M tasse eau froide ou lait et mélanges légèrement à
la fourchette. Laissez tomber à petites cuillerées dans le
bouilli très chaud. Laissez mijoter 15 min. sans découvrir
Autour des mots
{Spécial à ‘’La Liberté et le Patriote
Les
ï-
de l'orateut
Î %
Frapper. “Quand iu frapperas|des barils et les presser k-
un bon livre, tu me le passeras”, | ment) A
(to hit) | 4. Paqueter un jury. (to | t
Dire: “Quand tu tomberas sur | Se composer un jury
un bon livre, tu me le passeras”. | rable
1. Se frapper le pied contre une| 5. Une convention politique
pierre. (to hit) | quetée.
Donner contre une pierre, se | Une convention politique tri
heurter, se cogner, buter contre | quée, triée, préparée, maquillée
une pierre | faite d'avance. (Où l'on s'est as
| 2. Frapper la marque. (to hit suré un nombre prépondérant de
| the mark) partisans)
| Atteindre le but, toucher le | 6. Tous paquetés autour de l'o-
| but. ie k rateur.
| 3. Sa tête a frappé le trottoir.| _Tous serrés, attroupés autour
| (hit)
| Sa tête a porté, a donné sut 7. Paqueter ses cartes. (to pack
|le trottoir. cards).
| 4. Etre frappé par une balle —Piper, truquer ses cartes; les
{ (to Fe hit}. apprêter, les préparer, La s art ran-
-Etre atteint par une balle ger, les disposer d'avi
5. Frapper quelqu'un d'aplomb. 8. Paqueter un ce dre pa-
| (to hit home) queter un piston :
Porter, piquer au vif Habiller cylindre; garnir
6. Ils ont été durement frappés | un piston ù
par la guerre. (hard hit).
—Ils ont beaucoup souffert de
la guerre.
7. Frapper en aveugle (to hit|
| out blindly).
Se débattre comme
ble dans un bénitier.
Soi-disant, “Des soi-disant au-
9. Paqueter quelqu'un.
—Leurrer quelqu'un, le berner,
le tromper, en faire une poire, lui
faire gober, encaisser une invrai-
|semblance,
. Un ivrogne paqueté jusqu'au
cou.
—Un ivrogne en ribote, dans
un dia-
baines”. les vignes.
Dire: “De prétendues aubai- - Paul LEFRANC,
nes ,
Soi-disant ne s'emploie jamais
au pluriel, ni au féminin: c'est Nouveau record
une locution adverbiale. De plus,
cette locution ne peut se rappor-
(ter à une chose, mais seulement
à une ou à des personnes, Une
chose ne peut pas se dire ceci
ou cela,
Chance. “L'Angleterre ne prend
pas de chance”, (takes no chance),
Dire: “L'Angleterre ne laisse
rien au hasard, n'assume aucun
risque, ne tente aucune chance,
aucun hasard”.
1. Prendre une chance sur un
billet. (take a chance), +
—Tenter la chance sur un biliet,
2. Tu n'as pas de chance contre
lui. (have no chance).
—Tu n'es pas de taille à te me-
surer contre lui, à lutter avec lui.
Paqueter, ‘C'était paqueté de
femmes”, (packed with).
Dire: “C'était bondé, rempli,
comblé de femmes; ça regorgeait
de femmes”.
1. Paqueter ses effets
one'’s things).
—Emballer ses effets, faire son
baluchon; en langage militaire:
faire son paquetaze (le paquetage
lest l'ensemble des effets apparte-
[nant à un soldat et groupés sur
les planches de la chambrée ou
|
er
i(to pack
|
dans le havresac), Aussi: plier | - à
| bagage, ramasser ses cliques du Le capitaine Bill Odom, pilote
ses claques. | renommé pour ses envolées seul,
2. Paqueter des voyageurs dans | salue la foule qui s'était groupée
un Wagon, : à l'aéroport de Teterboro, N,J.
—Entasser, empiler, serrer des; pour l'acclamer à son arrivée
voyageurs dans un wagon, d'Honolulu dans un envol sans
3. Paquetés comme dans une |arrêt établissant un record de
boîte de sardines. longue distance pour la classe
—Serrés, pressés comme des|d’appareil qu'il pilotait, un
harengs en caque, comme des |Beechcraft Bonanza, à moteur
sardines en boîte, On peut dire | unique. Il battit lui-même son
cependant, d'après Larousse: pa-| record de 2,401 milles établit en
queter du poisson (disposer les | janvier dernier dans ce même
poissons salés par couches dans | avion. (CPC).
[=——
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|
1
Si vous avez l'intention de venir vous établir dans la Co-
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COURSATURES, NERVOSITÉ, ÉPUI
MENT, FATIGUE HABITUELLE,
MANQUE D'APPÉTIT
|
|
|
PT
Winnipeg, Man., ler avril 1949
RADIO FRANÇAISE
CSX, Weotrous, Sash. 330--Les artistes
LA LIBERTE ET LE PATRIOTE
qi nn ———— ——— —
Retrouvé dans le grand nord | |
. |
|
Exhortation apostolique ‘
PAGE DOUZE
— À lo Chambre
du Manitoba
1245—Chansonnettes
—L
Li Vénérables Frères
horreur
Praison de Notre charge apostoli- |
Pque, Nous ne pouvons garder le!
(Suite de la première page) 1 opera de demain
Heure des montagnes Metropolitain 345 -L'Heure du thé
à une réparation spéciale la Standard Oil Company pour 1540 kles) 4 varrerrs 42%0—Faire- Part
1 ci 1 445-Intervienw en + 4—Chansonrettes
faciliter les recherches LuNDÉ 4 vin M marre du hockey F4 et l'intrenide
* M. Schultz i rv” + " LE Radio- journal : Radio- tourna
(S. S. Pie XII,°11 fév. 1949, | La Chambre écouta un rapport | à 1e Chaness trançaise RE 5 VIS Re, ue de
de 140 pages lu par M. Schultz!} #15-Courrier de sis PORistre l'actualite
A Nos Vénérables Frères, les| vous êtes bon, fidèle et patient,/ oeuvres? “La prière est le mur |sur les projets du département || 439-Yvan Tintrenide symphonique LS nent
batriarches, primals, archevé-|et vous gouvernez tout avec mi-|de notre foi, notre arme d'atta- |de la Santé et du Bien-Etre pu-|} 445-Un Homme PE ER a” she
ques, évêques et autres Ordinai-| séricorde” 11 n'est pas loin de! que et de défense contre l'enne- | slie pour l'année 1949-50, Le Ma- et son Péché chez nous 6 13— Metrupole
ren en paix et en communion] chacun de nous. “En lui, en ef- | mi qui de toutes parts nous guet- | | nitoba, comme nous l'indique le gr ue TS 120—A communiquer | 6%-Rolande
avec le Siège apostolique. | fet, nous avonsda vie, le mouve-|te.” Mais il n'est point d'acte | rapport, va se lancer dans un pro-|| 41 rm DTœrte Robert L'Merbier
La lutte des bons et des mau-| ment et l'être” 11 est piein de! d'hommage et de culte qui ne le |gramme audacieux pour amélio- « #-—-Musique de danse] 545—A communiquer
vais dont la conduite et les ac-| sagesse et de miséricorde, soit | cède au Sacrifice eucharistique, rer la santé physique et menta- 19-Le Ciel par iv Adanu EL que pet
tions, toujours entremélées, cons-| qu'il encourage en consolant,|lequel perpétue de façon non le de ses habitants. Le program-|| 445-Un Homme DRE 7 unten | symphonique
tituent l'histoire du genre hu-|soit qu'il corrige en châtiant.! sanglante l'immolation sanglan- me de la santé mentale est plus et son Péché Stan notes de crento
main, rarement et peut-être ja-| Mais chaque fois qu'il nous pu-|te du Christ sur le gibet de la particulièrement audacieux. A pr Ju # ! . om Ru
mais, n'est devenue plus violen-! nit, nous souffrons justement, | croix et en répand à flots sur les [titre d'exemples, voici quelques]! 459-Chanson trencaise JDA d'opérettes | 915—Conférence
te qu'à notre époque car “nous recevrons le prix de! hommes les fruits du salut. Le |chiffres: une nouvelle annexe|| 415-Chronique 7 ie + mn 0e. BR
Si, de cette citadelle du Vati-|nos actes”, et la douleur elle-! Père céleste et éternel reçoit pouvant recevoir 210 lits sera édi- dates CL osds 12 15—Radio-journai iu vo Adagio xd
can, Nous contemplons le monde! même, par un dessein de la di-| hommage, est rendu propice, est liée à l'école pour les atteints del] 4%5-Un Homme RER opte 10.30—Orchestre
1 ri ; ! isé ecuo eniaie À ï . ,
entier, Nous avons, certes, des! vine Providence, devient école + ad par le sang précieux de Sie - ge er Lletlal de ie FAR Ne À 100-Concert populaire | MERCREDI 6 AVRIL
motifs de Nous sentir comblé! de vertu et moisson abondante gneas innocent, dont la voix a ; Un autre es " EU : 200—Pot-pourri PER"
d'admiration et de joie au spec-| de bonheur éternel, Pour celui! est plus puissante que celle de ladies mentales à Brandon pou-|| 416-pade-journal ee ge DDR 1118Rue Principais
tacle des phalanges des bons res-| qui a Dieu comme héritage et! l'innocent Abel et de tous les , te Fée 300 112 lits et encore un éi18 ER des toits DR LS re
plendissant de vertus qui, sur-| bien personnel, la prospérité et| justes, puisqu'il possède une di- ) ? - De le + 7 48 autre e 0 lits à Selkirk. 5 ms 0 430—L'Heure 1115—Radio-tuuren)
tout le mérite d +! l'sdversité sont peu de chose, et| gnité et une valeur infinies. Ce gs vanne an np # ra ù É Pour ce qui est de la santé phy- 445—Un Eomme ARR 1225—Irtermède
ou: par le mérile Gu Courage € L , Un missionnaire Oblat de Marie Immaculée, le R. P, J. Buliard, |sique, le. département accentue | et son Péché Le 2 2 one 1230—Tante Lucie
la gloire du martyre, évoquent |
les premiers temps du christia- |
nisine: mais, d'autre part, Nous!
sommes accablé de tristesse et
d'angoisse en voyant que la mé-|
thanceté des hommes pervers a|
atteint un degré d'impiété in-|!
|
«croyable et absolument inconnu! Qui ne redouterait avec horreur |
Cette honte, |
Nous avons!
mais, en
n d'autres temps
d'en parler
silence
La haine de Dieu |
La négligence et le mépris or-
gueilleux des choses divines, qui
furent les premiers crimes de
l'homme, rebelle au commande- |
ment céleste, et sont la source!
très trouble de toutes les fautes, |
à l'instar d'une maladie conta-
tieuse, se glissent aujourd’hui et
étendent leurs ravages sur pres-
que toute la terre: mais spéciale-
ment dans quelques régions où!
est ourdi un coraplot ‘contre le|
Seigneur et contre son Christ”
(Ps. II, 2), ils engendrent une
infinité de maux, car Dieu sap-
primé, ils dépouillent l'homme
de sa dignité spirituelle et en
font le vil esclave de la matière
et étouffent même jusqu'à la ra-
cine tout ce qui est vertu, amour,
espérance, beauté de vie inté-
rieure: c'est de l'athéisme, ou pis
encore, de la haine de Dieu que
Nous parlons
Avec une extrême impudence,
les haïsseurs du nom de u
s'emparent de toutes les ressour-
ces et de tous les moyens: livres,
tracts, journaux, ondes radio-
phoniques, Comités, réunions pu-
bliques, conversations privées,
sciences et arts, tout leur sert à
propager le mépris des choses
sacrées, “Il monta du puits une
fumée comme d'une grande four-
naise, et le soleil ét l'air furent |
obscureis par la fumée du puits."
Nous estimons, en effet, Vénéra-
bles Frères, que cela ne se pro-
duit pas sans les machinations de
l'ennemi infernal dont le propre
est de haïr Dieu et de nuire aux
hommes.
La défense du nom de Dieu
Qu'il n'y ait donc pour vous,
pouf les prêtres et pour les fi-
dèles confiés à vos soins, rien de
lus urgent que de susciter de
f'émulation pour défendre le
nom de Dieu que les puissances
célestes vénèrent en tremblant.
Arborant l'étendard de saint Mi-
chel archange et répétant le cri:
“Qui est comme Dieu?"', opposez
aux insulteurs de la Majesté su-
prême la volonté la plus ferme |
de proclamer, d'aimer et de pré-
cher le nom de Dieu. |
Ceux qui injurient ce nom en!
le couvrant d'un tel mépris, non
seulement se rendent coupables|
d'un crime terrible, “car c'est |
surtout la haine de Dieu qui!
constitue je péché contre le!
Saint-Esprit” (S. Th. Sum.
Théol. Ila, Ilae, q. xxxiv, a. 2 ad
1) et qui les expose à subir les
peines les plus graves, mais 5
core ils montrent très cläaire-
ment qu'ils sont des âmes tout à
fait ingrates. Qu'y a-t-il, en ef-
fet, de plus nécessaire et de plus
salutaire que d’adorer et d’hono-
rer Dieu? Notre organisme, âme
et corps, les dons de notre esprit
et nos forces nous viennent de
lui; la lumière du soleil, l'air,
les fruits de la terre, la nourri-
ture, les douceurs de la vie et, ce
qui est plus important, la grâce
céleste, les moyens de sanctifi-
cation, la vérité, le salut nous
viennent de lui; tous les biens
tant qu'Il n'est pas perdu, il faut
estimer que rien n'est perdu
Sans Dieu, pas de stabilité
Il y à encore ce fait que de
l'amour pour Dieu naît le salut
des hommes, tandis que l'aver-|
sion pour lui attire le malheur. |
|
|
les luttes, les Giscordes civiles, |
les guerres, qui désormais, étant |
donnée la violence des armes
nouvelles, seront extrémement |
meurtrières? Dans l'espoir qu'el-|
les soient écartées, Nous saluons |
et louons les ertreprises qui ten-|
|à unir les pays par des liens de |
plus étroits
ientative, facile-
ment ruineuse, est fondée sur le!
sable mouvant, si le sens des
liens fraternels qui unissent tous|
les hommes ne règne sur toute!
la terre et, rendant sacrée et
constante la foi donnée et reçue,
ne soutient les traités et ne for-
tifie les sociétés. Or, l'expérien-
ce prouve d’une manière certaine |
que les hommes ne se sentent |
pas frères, à moins de se croire!
tous nés d'un même Père. Oté le|
respect envers Dieu, Législateur
suprême et Juge, le bien et le mal
sont des mots vides de sens; la
loi morale est anéantie; puisqu'il
n'y a rien à craindre, la méchan-
ceté avide ose et accomplit su
fédération toujours
Mais cette
insolente; les hommes dont l'u-
nique et misérable divertisse-
ment est de jouir des plaisirs
et d'exercer leur fureur se pré-
cipitent comme des bêtes dans les
tueries mutuelles. Il nous est
bon, en vérité, de servir Dieu.
Efforçons-nous donc avec le plus
grand soin d'honorer Dieu pré-
sent et aimant dans le palais
d'une conscience pure, puisque
la voie qui conduit à une vertu
plus grande et plus belle nous
fait passer des réalités extérieu-
rés aux réalités intérieures, pour
nous élever .de jà, sans dévier,
jusqu'au monde surnäturel,
Dieu attend le retour |
des fils prodigues
Que sa très douce présence
remplisse notre mémoire, illumi-
ne notre intelligence, réjouisse
notre esprit, fortifie notre volon-
té en vue d'une action, pure, zé-
lég, pieuse: “La justice parfaite
Oonsiste, en effet, à te connaître
(toi, Dieu)” Tous ceux qui er-
rent en dehors des voies de la
justice doivent être, par nos priè-
res, nos paroles, nos oeuvres, et
surtout par une vie dans laquelle
recommence à briller l'image de
la bonté du Père, incités à ex- |
pier et effacer leurs fautes, Que|
les pécheurs ramènent leur pen-
sée vers le Père très doux ‘‘qui
rappelle le fils prodigue et le re-
çoit volontiers pénitent, après
qu'il a souffert de la misère, qui
immole le veau gras et célèbre
sa joie par un festin. Et pour-
quoi pas? Il avait, en effet, re-
trouvé le fils qu'il avait perdu,
il éprouvait plus de tendresse
pour celui qu'il avait gagné.
Quel père devons-nous recon-
n'est aussi père, nul n'est aussi
bon”. Celui qui possède la foi et
s'enrichit par les oeuvres d'une
vie sainte doit, autant qu'il est
vossible, faire partager ces biens
aux autres,
Une arme puissante:
la messe
Pour stimuler avec plus de vi-
gueur ce zèle religieux et pré-
parer contre l'irnpiété criminelle!
des blasphémateurs, qui sougle
notre époque, un mur et un re-
mède, nous avons un secours]
tout-puissant. Que ne peuvent
les prières? Que ne peut, au nom
| me exécrable, et, après avoir de-
que nous possédons sont un don
de lui du Christ, la prière de l’'innocent
“Qu'il est bon et suave Sei-|ou du pénitent quand elle s'enra-
gneur, votre Esprit qui remplit! cine dans la confiance et s'ac-
tout.” “Mais vous, 6 notre Dieu, | compagne du cortège des bonnes
Prise de possession israéelite
ETS % Z
L
|
3
Le drapeau d'Israël est hissé au mât du SS Haifa, autrefois |
le fréteur Nanaimo County de 10,800 tonnes, au cours d'une céré- |
monie se déroulant à Potts Cove Pier, New-York, récemment, La |
photo représente l’un des officiers du navire hissant le drapeau
tandis que l'emblème canadien qui le surmontait auparavant est
remis au capitaine Terrence Bond (deuxième à gauche) par Max-
well T. Siuart, (deuxième à droite), commissaire du commerce |
canadien. À gauche apparaît M. Jacob K, Javits, de la chambre |
des réprésentants, maitre de cérémonies, Î
| sang qu'il a pris de nous, le Fils
de Dieu lui-même l'offre pour
nous, auteur de notre paix et de
notre réconciliation, bienfaiteur
inépuisable de qui procède tout |
don céleste. “Quand par nos!
fautes nous provoquons — |
vengéance du Juge — Alors ue]
parole nous couvre —— Celle du
Sang présent. —— Et les maux
menaçants — Se retirent en fou- |
le" Ce même Sacrifice “vérita- |
blement propitiatoire” est offert |
de façon efficace “pour les pé-|
chés, pour les peines, les satis-|
factions et autres nécessités.”
Si donc l'athéisme et la haine
de Dieu constituent une faute
monstrueuse qui souille notre]
siècle et lui fait justement crain-
dre d'épouvantables châtiments,
le Sang du Christ, contenu dans
le calice de la Nouvelle Alliance,
est un bain purifiant grâce au-
quel nous pouvons effacer ce cri-
mandé le pardon des coupables,
en faire disparaître les consé-
quences, et préparer à l'Eglise
un triomphe magriifique.
Messe spéciale
le dimanche de la Passion
Tandis que Nous méditions ces
pensées, il Nous a semblé oppor-
tun que le dimanche de la Pas-
sion de cette année, vous et tous
les prêtres fussiez autorisés, et
vous-mêmes exhortés à célébrer
une seconde messe, qui sera la
messe votive pour ia rémission
des péchés: cette messe sera dite
à Nos intentions, à moins qu'elle
ne doive s'offrir à l'intention de
l'évêque ou pour tout le peuple.
Ceux qui, pour quelque motif,
n'useront pas de ce privilège, cé-
lébreront la messe de ce même
dimanche et recommanderont du
moins à Dieu durant le Sacrifice|
eucharistique Nos voeux plus|
haut mentionnés. Que les en
RL
qui, en raison des liens unissant
entre eux les membres du Corps
mystique du Christ, doivent tou-
jours prendre part aux tristesses
et aux joies de l'Eglise, accou-
rent à votre voix le plus nom-
breux possible autour des autels,
et qu'appréciant comme il con-
vient l'importance et la gravité
du motif qui les réunit, ils of-
frent à Dieu, avec plus d’ardeur,
leurs supplications et leurs priè-
res, et reçoivent en rangs serrés
l'aliment céleste,
Nous ne doutons pas que vous
ferez tous avec la plus grande
piété ce que Nous demandons, et
que vous offrirez aussi à Dieu,
des supplications et des vrières, |
afin que, les fautes une fois écar-
tées, le souffle de la charité cé-
leste vienne renouveler toutes
choses dans le Christ pour com-
bler heureusement le commun
désir de paix. Enfin, avec la fer-
me confiance qu'on satisfera vo-
lontiers à No: désirs, Nous ac-
cordons à vous et aux chers prêé-
tres et fidèles confiés à votre vi-
£gilance, qui, suivant l'obligation
que nous leur avons rappelée,
manifesteront à leurs frères leur
amour, la Bénédiction apostoli-
que, gage du secours céleste.
Donné à Rome, près Saint-
Pierre, le 11 février 1949, dixiè-
me année de Notre Pontificat.
SACREE CONGREGATION
DES RITES -
URBIS ET ORBIS
Décret relatif aux deux messes
à célébrer cette année,
le dimanche de la Passion
Tout récemment, Notre Très
Saint-Père le Pape Pie XII, en
vue d'extirper le crime exécra-
ble d'athéisme, d'opposer un
rempart et un remède à la funes-
te impiété, et en expiation des
péchés et dé l'impiété de notre
époque, ayant permis à tous les
prêtres par son ‘“‘Éxhortation a-
postolique’”, en date du 11 fé-
vrier de cette année, de célébrer,
le dimanche de la Passion, une
seconde messe votive Pro remis-
sione peccatorum, la Sacrée Con-
grégation des Rites, sur l’ordre
de Notre Très Saint-Père lui-
même, publie les prescriptions
suivantes:
Tous les prêtres qui vou-
draient célébrer ces deux messes
doivent d'abord célébrer celle de
la Passion telle qu'elle se trouve
dans le missel romain, avec cu
son pour le pape, à l'occasion du
cinquantenaire de son ordination
sacerdotale; en second lieu, la
messe votive Pro remissione pec-
catorum, qui fait partie des mes-
ses votives du missel romain, sans
aucune mémoire, même du di-
manche, avec Credo et Préface
de la Passion, en observant par
ailleurs les rubriques qui concer-
nent la purification du calice.
Quant à celui qui re célébrera |
qu'une rmnesse seulement, il de-
vra dire la messe du dimanche
de la Passion, en ajoutant à l'o-
raison du jour la commémorai-
son de la messe votive Pro re-
missione peccatorum, sous une
seule conclusion, et l'oraison
| pour le Pape, avec l'Evangile de
saint Jean pour finir
En observant pour le reste les |
rubriques d'usage, ainsi que les}
rites particuliers propres aux|
Ordinations. Nonobstant toutes!
choses contraires.
Le 12 février 1949
Clément card. Micara,
préfet de la S. C. des Rites,
évêque de Velletri.
Alphonse Carinei, secrétaire,
dont on n'avait pas entendu parler depuis le mois de septembre der- ses campagnes contre les trois
nier, a enfin été retrouvé
gieux avait les pieds et
"4
Saone.
_ Transcona
Déces
M. EUGENE-A. FONTAINE
M. Eugène-Albert Fontaine, de
521, avenue Victoria, Transcona
est, est décédé subitement à sa
résidence le vendredi 25 mars. Il
était âgé de 40 ans.
M. Fontaine naquit à Pembina,
D.-N., et vint demeurer à Trans-
cona en 1914. Il avait servi outre-
mer dans l'Armée canadienne et
était membre de la Légion cans-
dienne. Depuis, il était employé
par le C.N.R. aux usines de Trans.
cona.
Outre son père, le défunt laisse |
dans le deuil un frère, Théodore,
de Transcona: 4 soeurs, Mme A.
T. Anderson, de Dugaïd, Mme W.
Yuskin, de Transcona, Mme
Surup, de Winnipeg, et Mme Al-
bert Watson, de Scotch Bay, Man.
M. l'abbé J. Bellavance officia
au service funèbre aui eut lieu
le mardi 29 mars, à 10 h., en l'é-
glise de l'Assomption de Trans-
cona.
Les porteurs étaient MM. A.
Fontaine, R. Fontaine, E. Lamou-
reux, G. Lamoureux, V. Surup et
G. Marcotte. EX
La sépulture se fit au cimetière
paroissial.
St-Jean-Baptiste
Remerciements
Nous tenons à remercier par la
voie du journal M. Ernie Mar-
chand, représentant de la compa-
gnie d'assurance Monarch Life,
qui a bien voulu offrir un prix
spécial au grand concours d’ama-
teurs tenu dans notre salle pa-
roissiale le dimanche 13 mars der:
nier.
Remerciements spéciaux aussi à
M. Emile Chamartin et à son as-
socié, M. Johnny Check, de Win-
nipeg, qui surent si bien nous ré-
créer par de belles chansons des
plaines, autrement dites chansons
de cowboy, mais en français, s’il
vous plaît! et par leur musique
entraîinante et toujours très goù-
tée. Il nous fait aussi plaisir de
profiter de l’occasion pour les fé-
liciter de la participation active
qu'ils prennent, les samedis, au
programme du Ranch 1250, à
CKSB. Nous espérons les enten-
dre encore souvent au cours de!
cette émission journalière de no-
tre poste, qui, nous l'espérons,
continuera à être transmise sur
les ondes de CKSB. Donc, merci
à MM. Emile Chamartin et John-
ny Check.
H nous fait aussi plaisir de nous
faire l'interprète de tous en adres-
sant nos sincères remerciements
aux membres du club Belge de
St-Boniface qui ont bien voulu
nous prêter leur concours dans
un programme de musique et de
chant à la partie de cartes du
dimanche 20 courant. Nous espé-
rons les revoir encore avant long-
temps à St-Jean-Baptiste.
Notre reconnaissance va aussi
à M. Joseph St-Amant, notre be-
deau, qui remporta un magnifi-
que succès avec sa soirée orga-
nisée au profit de l'entretien du
cimetière.
Merci également à “Titi” Lan-
dry, notre dévoué collaborateur
à toutes les organisations parois-
siales et charitables, qui sait si
bien ajouter aux représentations
diverses des programmes de nos
soirées par des jeux de lumière
éblouissants.
Et pour terminer, nous adres-
sons nos sinceres rernerciements
à tous les organisateurs et orga-
nisatrices de nos diverses soirées.
Tous ont fait preuve de dévoue-
ment inlassable et d'esprit parois-
sial remarquable. 11 ne reste plus
qu'une soirée pour compléter la
série, Elle aura lieu dimanche
prochain, soit le 3 avril, et est
organisée par les hommes de la
paroisse. Rendez-vous en foule,
on vous réserve une surprise!
LL . LA
Et parlant de surprises, on dit
que la chorale, sous la direction
de M. Edmond St-Amant, maître
de chapelle, et de Mme Noël Lé-
tourneau, organiste, est à prépa-
rer une messe en parties pour le
jour de Pâques.
LI
Le mardi 22 mars, un autobus
spécial se rendit à St-Jean-Bap-
tiste dans le but de conduire à
St-Boniface tous les gens inté-|
ressés qui désiraient se rendre à
l'assemblée annuelle de CKSB
Tous sont revenus enchantés de
leur voyage et se proposent d'y
retourner l'an prochain, Merci
aux organisateurs de cet intéres-
sant voyage, MM. E. St-Amant
et O. Desaulniers.
L_ 2 a LL
MM. et Mmes llidège et Louis
Sabourin
Jean-Baptiste d'un voyage de
»
a
| mois et demi aux Etats-Unis où
ils visitèrent leurs parents et amis |
| de Los Angeles, Bakersfield, San
Francisco, Kathlina, Portland et
Seattle. Ils revinrent par la Co-
{lombie Britannique visitant au
passage Victoria et Maillardville
où ils saluèrent M. et Mme Arthur
Fontaine, autrefois de Ste-Elisa-
beth. MM. et Mmes Sabourin sont
enchantés de leur voyage et dési-
rent remercier leurs parents et
amis des états du sud pour l'ac-
cueil cordial dont ils furent l'objet
| de leur part et pour l'hospitalité
| généreuse dont ils jouirent du-
{rant leur séjour là-bas.
Dunrea
Baptême
Le 23 mars, à l'hôpital de St-
Boniface: Joseph-Hubert-Gérald,
premier enfant d'Athanase La-
| voie et de Thérèse Légaré. Par-
(rain et marraine, Gérard et Thé-
Eve Lavoie, oncle et tante de l’en-
| fant.
Partie de cartes
La partie de cartes organisée
par les Enfants de Marie a eu
lieu le dimanche 27 mars, malgré
une épaisse chute de neige qui
empêcha beaucoup de gens de se
rendre au rendez-vous annoncé.
Tout de même, ce fut une soi-|;
rée très amusante agrémentée de
chant et de musique par la ‘‘fan-
fare” de Dunrea: Rita et son ac-
cordéon, Alice et sa mandoline,
Clément, Norbert, Alphonse et
leurs guitares, Léon et Léonard
et leurs violons, Armand et ses
quelques solos de violon accom-
gné au, piano par sa soeur, Au-
"Il y eut aussi des chañsonnet-
tes par Milles Lorraine Boulet,
Yvonne Gélinas, Liliane Paradis,
Alice Fortier, Rita Bisson et Lé-
on Boulet, accompagnés tour à
tour au piano par M. Germain
Fortier gt les différents guita-
ristes.
Les $3.00 nfferts comme pre-
miers prix pour dames et mes-
sieurs furent gagnés par Mme
Delaronde et M. Germain For-
tier. Deuxième prix, Mme Wil-
frid Fortier et M. le Dr R. Roy.|
Pendant toute la soirée, on se
disputa de nombreux et jolis ar.
ticles, soit au ‘punch board’,
| soit au bingo, où M. Lionel Aquin
[et Napoléon Boulét agissaient
comme maîtres de cérémonie.
11 y eut ensuite un succulent
goûter apporté par les jeunes fil-
les et les gâteaux qui restèrent
| furent vendus à l'enchère.
| Remerciements spéciaux à
| Milles J. Lussier, Rose Lavoie et
{Marie Dedieu, qui travaillaient
depuis quelque temps déjà pour
faire de cette soirée un succès
et qui se dépensèrent sans comp-
ter au cours de la soirée. Les ré-
sultats furent des plus satisfai-
sants, vu l'état des chemins.
Cà et là
Mme Lucien Légaré est allée
en ville pour quelques jours.
M. Wilfrid Fortier est de re-
tour de l'hôpital, les médecins
ayant jugé qu'il n'avait pas be-
: soin d'opération.
| Nous apprenons avec plaisir
que M. et Mme Lionel Aquin
| (Annette Boulet) sont les heu-
|reux parents d'un petit garçon,
né le dimanche 27 mars, à l'hô-
| pital de Killarney.
V irden
Déces
C'est avec regret que nous a-
|vons appris la mort de M. Henri
| LeBrun, dévédé le mercredi 16
| mars, à i’hôpital Deer Lodge de
| Winnipeg, à l'âge de 70 ans.
| M. LeBrun habitait Virden de-
| puis nombre d'années et était vé-
|téran de la première guerre, Il
était membre de la Légion Ca-
nadienne B.E.S.L,
Le service funèbre eut lieu en
di 26 mars. M. l'abbé D.-J, Des-
jardins officiait,
Les membres de La Légion é-
| taient présents. Les porteurs é-
Aren, J. H. McEwen, B. Snape,
1 À. Stewart et J, Braybrook.
M. J.-H. Doucette, de retour
de la Colombie Britannique et
|de la Californie. rendait visite
dernièrement à M. et Mme J.-L.-
| D. Doucette, de Virden. Etaient
aussi de passage chez ces der-
niers: Mmes Alfred Robert, de
Laurier, Achille Favreau et sa
petite fille, Anita, de Kenora,
| Ont., M. Albert Doucette, de Le
| Pas, et Mlle Agnès Doucette, de
| Brandon.
Mille Sarah Marion, de Bran-
don, rendait visite, à la fin de
sont de retour à St-|semaine dernière, à ses parents, |
[M. et Mme Nap. Marion,
cuillères. M. Lionel Aquin joua|}
l'église du Sacré-Coeur le same- |
taient MM. A..-F. Remnant, R. v.|
l’aviateur Gunnar Ingebrigtson. Le reli- | plus grands fléaux de l'humanité:
mains gelés. On croit cependant qu'on | le cancer, l'arthrite et la tuber-
| pourra lui sauver ses membres. On je voit ici devant sa mission à | culose. 11 annonça également un
MANITOBA
| gigantesque programme vers la
| construction d'hôpitaux. Un grand
nombre qu'on compte finir en
1950 sont déjà en voie de cons-
truction. La ville va augmenter
ses hôpitaux de 490 lits et la cam-
pagne de 410
Entente avec le Fédéral
Le premier ministre parla pen-
| dant une heure pour répondre
|aux critiques formulées contre
| l'accord fiscal établi entre le gou-
| vernement fédéral et la province.
L'argument de l'opponition con-
| sistait à monter en épingles la dis-
parité entre les $67,000,000 pour
l'année 1948, taxes prélevées par
le Dominion, et la minuscule ris-
tourne de $13.4 millions en sub-
sides pour la province. “Mais que
devrait dire l'Ontario, fit remar-
quer le premier ministre, qui ne
signa pas d'accord avec le Fédé-
ral et ne reçut aucun paiement
du Dominion? Ceci n'empêcha
pas le Dominion de prélever
| S562 millions dans la province”.
| L'argument contre l'accord finan-
cier était nul et non avenu, parce
{qu'il n'avait aucun rapport avec
Ile système de taxes du Fédéral.
!
|
|
Le Manitoba prévoit
un revenu de $36,514,105
Les revenus pour 1949-50 se-
ront de $36,514,105, nous déclara
l'honorable J. C. Dryden, le lundi
29 mars, soit les plus élevés dans
l'histoire de la province. Il pré-
| voit un surplus sur les dépenses
de $50,832. Par contre, la dette
publique a «augmenté de $8,429.-
181 sur le $100,830,444 et le mi-
nistre avertit la Chambre que la
province ne pourra pas continuer
réduire sa dette sur le barème
d'après-guerre.
Et voilà mon pensum fini"pour
cette fois. érons qu'avec les
beaux jours du printemps la Lé-
gislature fasse encore quelques
belles cabrioles législatives pour
le plus grand intérêt des Manito-
ains. :
Tribune Libre
Les pensions de vieillesse
En regard des débats survenus
à la présente session de notre lé-
gislature, il est bon de s'y arrêter
assez sérieusement afin de nous
pénétrer avec justese sur l’atti-
tude prise par certains de nos lé-
gisiateurs. Ainsi, pour être bref,
je ne citerai que les principaux
opposants au bloc de la coalition,
tels que Stubbs, Préfontaine,
Churchill, etc. Ils ont visiblement
lébranlé la structure gouverne-
mentale, ce qui, je le crois, est le
commencemient de la fin de son
existence; et je ne connais pas un
lélecteur qui versera une larme,
De son côté, le gouvernement
s'est évertué à trouver remède à
ses faiblesses, en çonstruisant de
| nouvelles routes, barrage pour
| énergie électrique et augmenta-
tion de la pension de vieillesse
etc. Tout ceci mérite considéra-
tion. Mais c'est sur ce dernier su-
jet, “pension de vieillesse” que je
voudrais représenter à son mé-
rite. .
| 1] y a évidemment du bon dans
cette mesure, mais il y a aussi un
côté vicieux. Le Fédéral paye 75
pour-cent de la pension sur une
base de $3000 par mois, et le
Provincial, 25 pour-cent, Mais si
un pensionné (disons campa-
| gnard) possède une propriété
quelconque, soit une modeste
|maison, dès qu'ilérecoit sa pen-
| sion, notre gouvernement prend,
automatiquement, une hypothè-
| que sur cette même propriété et
len disposera en temps voulu, ce
| qui, en réalité, n'est pas une pen-
| sion mais un prêt sur hypothèque
ou, en d'autres mots, donner
quelque chose d'une main pour
| le reprendre de l’autre.
! N'est-ce pas là une loi factice
| qui devrait être redressée au plus
0 ms
om
5.40-Chronique
sur sportive
VENDREDI $£ AVRIL 5.45-Leos plus beaux
400—Radic-journal disques
410—Chansons 630- Théâtre dans
Françaises un fauteuil
4.15—L'heure 100—Ici, l'on chante
et son Péché
500—Yvan l'Intrepide
SAMEDI 9 AVRIL
9.30— Bulletins
730—Récital
8.00—Nos futures étoiles
8.30—Musique que
nous aimons
9.00—Radio-journal
9%.15-Chronique de
d'information France
9.33—Aventures 9.30—Marco Polo
scientifiques 9.45—Récital.
+ 2 tceno de à
30—Musique de danse
CBFY, Vercheres, PQ. 1100—Fin des émissions
Heure Solaire
LUNDI 4 AVRIL
(Ondes courtes)
VENDREDI ler AVRIL
11: eunesse dorée
1115—Rue Prineivale
1130—Le réveil rural
uelles nouvelies
1215—Radio-journa)l
12.25—Intermède
12.30-Tante Lucie
12.45—A l'enseigne des
12.
firs
106—Grande Soerir
1.15—Maman Jeanne
150—Lettre à une
11.00—Jeunesse durée
1115—Rue Principale
11.30—Le réveil rural
ENT AR pe nouvelles
12.15—Radio-journal
12.25—Intermède
1230—Tante Lucie
1245—A l'enseigne des
fins gourmets
Le sex D e Éd
urmets . aman Jeanne
go 130—Lettre 4 une
Canadienne
145—Chansonnettes
Canadienne 200—Chefs-d'oeuvre
145-Chansonnettes 3.00—Notre pensée
4uv—Chefs-d'oeuvre aux malades
3.00—Notre nsée 3.30—Récital
aux malades 3.45—L'Heure du thé
345—L'Heure du thé
4.30—Faire-part
45—Chansonnettes
00--Yvan l'Intrépide
5.15—Radio-journal
25—Sport
530—La Revue de
430—Faire-Part
445—Chansonnettes
5.00—Yvan l'Intrépide
5.15—Radio-journai
° 5.25—Sport
530—La Revue de
l'actualité
545—En dinant
6.00—Un ET 0 et
: lité son
su 8.15— Métropole
6.00—Un Homme et 6.30—Rolande
son Péché Désormeaux et
6.15— Métropole Robert L'Herbier
6.30—Rolande 645-—Les Peintres
Désvrmeaux et de la chanson
Robert L'Herhier 700—La Petite revue
645—Les Peintres de Québec
de la chanson 7 ui suis-je?
7.00--Connaissez-vous 8.00—Tambour battant
la musique? 8.30—Mélodies gubliées
7.30—Mosaïque 9.00—Radio-joufna}
canadienne 915—La politique
“0-Léhenique | 0-20-mnees de r
symphoniqu 4 es rance
Toro (à 10. UY— Adagio
9.00—Radio-journal 10.30—Appointment
marche
1000 Adagio 3
10.30--Musique de danse
with music
MARDI 5 AVRIL
11.00—Jeunesse dorée
1115—Rue Principale
11.00—Fin des émissions Le Le ssvel Dual
u uelles nouvelles
SAMEDI ? AVRIL 12.18 Radio Journal
11.00—L'Heure 1225—Intermède
dominicale 12.30—Tante Lucie
11.15—Musique i245—Le quart d'heure
pr de détente
11.20—Le réveil rural 100—Grande Soeur
12.00—-Les
Eveready
1215—Radio-journai
12.25—Intermède
1230— Notre Français
sur
Alouettes L15—Maman Jeanne
130—Courrier de
Radio-parents
2w—Chefs-d'oeuvre
3.00—Notre pensée
le vit aux malades
1245—A l'enseigne des
fins gourmets
100—Grande Soeur
115—Maman Jeanne
130—Lettre à une
Canadienne
145—Les amis de l'an
240-Chefsd'oeuvre
de la Musique
300—-Notre pensée
aux malades
3.30— Récital
3.435-L'Heure du thé
430—Faire-Part
4.45—Chansonnettes
500 Yvan l'Intrépide
5.15—Radio-journal
5.25-Chronique
sportive
530—La Revue de
l'actualité
545—En dinant
600—-Un Homme et
son Pêèché
6.15— Métropole
6.30—Rolande
Désormeaux et
Robert L'Herbier
645-—Les Peintres
de la chanson
100--Ceux qu'on aime
730—A communiquer
#.0u—Radio-Carabin.
9.00—Radio-journal
9.15—Mme inso-
Chapuis
9.30—-Kathleen Long,
pianiste
10.00— Adagio
10 30—Mustque
JEUDI 7 AVRIL
1100—Jeunesse durée
11.15—Rue Principaie
1130—Le réveil) rural
12. uelles nouvelles
12.15—Radio-journal
12.25—Intermède
1230—Tante Lucie
12.40—Quart d'heure
de détente
100-Grande Soeur
115—-Maman Jeanne
130—Lettre à une
Canadienne
145--Le Moulin de
la chanson
200-Chefs-d'oeuvre
300—Notre pensée
4.45—Chansonnettes
5.00—Yvan l'Imrépide
5.15—Radio-journal
5.25—Sport
530—La Revue de
… t'actualité
545%En dinant
600—Un Homme et
son Péché
6.15—Métropole
6.30—Rolande
Désormeaux et
Robert L'Herbier
6.45—A ,communiquer
700-—Les plus
beaux disques
1.30—Serénade
8 00—Théätre-Ford
800—Radio-journal
9.15—Les affaires de
l'Etat
930—Airs d'opérettes
9.45—Félix Leclerc
10,00— Adagio
10.30—Orchestre
Une suggestion
Faire de la propagande en fa-
veur d'une bonne cause, c'est une
action louable, mais être propa-
gandiste en vue du bien des mes,
c'est de l'apostolat.
Je voudrais donc, chers lec-
teurs, soumettre brièvement à
voire bienveillante attention un
exposé bien d'actualité; libre à
vous d'en faire ensuite un oppor-
tun sujet de méditation, afin d'en
tirer conclusion, suivie d'une ré-
solution, telle que suggérée à la
fin de cet article.
Par ces temps de t'oublies qua-
si universels, ces temps de peisé-
cutions et de martyres, cette me-
nace toujours grandissante d'af-
freux engloutissement du monde
dans cette mer de communisme,
qu'allons-nous faire?
Nous ne pouvons rien faire, ré- |
chrétiens, ayons à coeur le bon-
heur présent et futur de nctre
| belle jeunesse!
| La saison des neiges tire à sa
fin, Bientôt le réveil de la nature,
|s'accompagnant de tumulte, por-
tera naturellement les êtres à
l'émancipation.
Il'est un temps de l’année spé-
|cialement propice à la retrempe
| de l'âme, et c'est celui où la na-
|ture endormie favorise davanta-
| ge la réflexion. Oui, réfléchir sur
ce que nous pourrions fairé pour
être encore meilleurs cet adoucir
en même temps les maux de l'hu-
manité.
Eh .bien! voici une solution
choisie parmi tant d'autres: fai-
|sons une bonne retraite fermée,
que ‘nous continuerons ensuite
chaque jour de notre vie, et, lors-
que arrivés au terme de notre pè-
lerinage, nous clôturerons cette
retraite, ce sera pour aller éter-
pondrons-nous. Nous ne sommes
pas sur les lieux.
Eh bien! au contraire, nous |
pouvons faire beaucoup et ce!
qu'il y a de mieux, Nous pouvons |
prier Dieu afin que les coeurs des |
tyrans s'attendrissent!
L'univers entier clame à grands
cris: “Réforme économique et sp-
ciale!” Mais il se tait sur ce qu'il
devrait énoncer avant tout: re-
tour à Dieu d’abord! Ensuite, tra-
vail de réforme ayant à sa buse:
foi chrétienne et charité envers
tous.
Nous, paroissiens de Somerset,
continuons d'être de ceux qui sa-|
vent prier, Prions encore! Prions
toujours! Sachons avoir recours
au divin Législateur; les amélio- |
tôt? Il n'en est pas ainsi chez nos | rations sociales s'accompliront si
1 ar) : , tous les peuples de la terre se dé-
N'y aurait-il pas parmi nos dis-|cident à faire comme nous
voisins ontariens.
tingués législateurs quelqu'un
pour s'intéresser à amender cette
loi qui afflige tant de coeurs? Un
[beau champ d'action est ouvert
pour celui qui voudra y exercer
son zèle, tout en semant du bon-
heur.
Alexandre GAGNON.
La dette du
Canada tombée
à $11,800,000.000
OTTAWA — Le ministre des
Finances a révélé dans son dis-
| cours du budget que la deîte net-
jte du Canada, qui avait grimpé
ranidement durant la guerre, a!
été réduite de son sommet de
$13,421,405,490 à $11,800,000,000.
| La dette nette était à peine de
1$3,152,559314 au début de la
guerre. Elle s’enfla rapidement
sous la poussée des dépenses de
|guerre, mais depuis trois ans les
surplus gouvernementaux ont
| servi à la réduire.
Durant l'année 1948-49, qui se
terminait le 31 mars. elle a été a-|
| baissée de $575,000.000.
La dette consolidée est main-
itenant de $15,609,000,000,
|
|
|
|
|
|
1
Oui, je dis bien: continuons, !
car notre paroisse, heureusement |
comme tant d'autres, cor-prend |
l'efficacité de la prière. Aussi, nos |
jeunes gens et nos jeunes fiiles |
forment sans contredit un groupe |
certainement édifiant, Parents!
|
1
nellement jouir de ser doux
fruits, Jà-haut, près du bon
Maitre.
M. PP,
Somerset, Man.
OTTAWA —. Les buveurs ca-
nadiens ont procuré au trésor fé-
deral la somme de $111.533,187
pour l'année financière 1947-48, et
$27,263,559 du ler avril 1948 à la
fin de l’année, C'est ce que nous
apprend un rapport déposé en
Chambre à la demande de M.
Pierre Gauthier, député libéral de
Portneuf. Ces montants prove-
naient.de droits d'eccise et de ta-
xes percus des fabricants de breu-
vages alcooliques.
Ta Gémrangeainon due
recription D.D.D.
rafraichiasante et rDédicamentée (0r@-
paire où extra-lorte), Pas
ne tache pas. La iormnie d'inde
ein. et csime rapidement les re
genisons, L'esai d'une À de 35 le
ln Proseripu on 7 ol.
LE SERVICE PUBLIC DU CANADA
demande L
Un PREPOSE À L'ADMINISTRATION, BILINGUE, $6,000-$6,600,
ministère du Revenu national, Ottawa.
Deux EÇONOMISTES, $5,400-$6,000, ministère du Commerce, Ottawa,
Un EXAMINATEUR, $4,800-5$5
aériens,
A00, Commission des transports
Ottowa.
Un SURYEILLANT DE L'EDUCATION PHYSIQUE ET DE LA
RECREATION, $3,360-54,080, Affaires indiennes, Ottawa.
Des EXAMINATEURS VERIFICATE
URS, $52,580-$3,180, ministère de
la Défense nationale, en divers centres
Des INSPECTEURS DE PRODUITS ALIMENTAIRES ET DE
MEDICAMENTS, $2,580-$2,880, en divers endroits.
Des avis donnant des détails complets sont affichés, et les formules de
demande peuvent étre obtenues aux
bureaux de poste, aux bureaux du
Service national de placement ou aux bureaux de La Commission du
service civil par tout le Canada.
ms2
Winnipeg, Mon., ler avril 1949
XXIe ANNEE
Collège de St-Bonitace
De le glace!
Hé! fl à encore de la glace
Tant mieux: c'est la Réer
qui jubile! Mars avance et
patinoires conservent encore leur
éclat ques Pi
phes t qu'avec la
nouy per ‘ ‘
son 4 et !
neur n'ont pas er ral
leur train, C'est la période 1
“profitons-er et du ‘tant que
p
Ça durera i
Nos Atomes
Père Forget (en!
les petits Ato-!
vivent toujours et
nt erwore
palpite sous le même
Ils seront les derniers
soir, pendant que la
glace -est encore glace, la tradi-
tionnelle équipe des Pères t
de refaire son notn pour l'an
chain et se re de ses défai
son
lanchiesant les
de la #s
Petits par 4 à {
Dimanche après-mid
se trouve assez dure pour porter
les Atomes , . , 4 la victoire aux
dépens du Norwood (6 à 1)
Un défi releve
Au début de la semaine, le
vaillant chroniqueur des
à CKSB invitait tout club à venir
sport
_ Le Coin du Collège
DIRECTEUR: Hoger Sorith
Rédacteurs: Origénc Fillion et Wilbrod Leclerc
NUMERO 19
sous le sc Tu as fini de trainer
ute seule la semeuse à deux
va et de forcer comme une
enragé
—(Q ? reprit alor à pauvre
J nt nauiéte mm. pas
qu apre tant ec 1 ser
: ; 2 se 1 ‘pense, tu
vas maintenant me mettre à la
porte 1 bien me tuer?
no ecenrecnenss Non, non, ma Chère amie,
tes, € ant dix fois et 7 ne s'agit pas de cela. Au con
Imant à empésher l'adversaire! traire, désormais, tu auras am
d'y réu même une seule fois. ! Plement 1 mn de te reposer
Ainsi 7. après les Monarechs!les reir puisque aujourd'hui
et le Transcona (qui annulérent),| même tu auras un compagnon.|
après les Canadiens et l'Armée, | Oui, un compagnon très puissant |
St-Eustache, oui, l'intrépide |! qui à ta place se charg
St-Eustact devait y passer et|les ouvrages p
dans un blanchissage, malgré les! me |
prouesses de son gardien des Juste à ce moment-là, un bruit |
buts, Honneur à nos gars! Hon-|sourd se fit entendre
neur à notre gardien Plamondon, Tiens, dit le fermier, c'est |
aux compteurs Lalonde (5) lite i |
Campéau (2) Joyal, Laroche et mpagnon!!! ah! que}
[‘Tit-Mare” (1)! le voir, soupira la!
E | n battant les paupières. |
+ » » Un autre accepté | En tout cas, est-il plus gros que |
Dimanche soir, l'équipe delmoi? A-t-il les pattes plus fines|
Laurent Desjardins, les Cheva-|et plus fortes? |
liers de Colomb, champions del Dans le temps comme dans
e temps, tu jugeras par toi-
la ligue Catholique, se présentait, | !
coupe en mains, avec l'intention] Même. En attendant, sors de la
de couronner son récent succès |Stalle, et suis
le championnat de St-Bo- Quand ils fu
rent rendus tous!
| par : |
niface |deux près du nouvel arrivant, le|
Un champion et un club in-|fermier prit la parole d'un ton|
briser le fil de victoires que no-|
tre Grande Equipe allor sans |
arrêt depuis le début de !a saison. |
St-Eustache répondit sans hé-|
siter, C'était la réponse géné-
reuse de gens bien décidés. Car}
jéudi soir, nous arrivent vingt
braves joueurs, Mais ils ne sont
pas seuls: il y a vingt autos et
deux camions bien remplis
Aussi la foule qui assista à l«
partie fut-elle la plus nombreuse
de la saison. C'est dire un peu
que la vie, ce soir-là, ne fut pas|
tinoire. Les par-
d'encourage-
confinée à la pe
tisans rivalisaient
ments, d'acclamations. d'excla-
mations. L'opposition de l'ad-
versaire se manifestait surtout
dans les hauteurs des gradins de
neige, où se livraient de fameuses
batailles , . , oratoires, Chacun
interprétait selon les “vraies”
règles du hockey le cri strident
du sifflet de l'arbitre et le grin-
cement répété de la porte du pé-
nitencier. Les Collégiens ne fail-
lirent pas À leur devoir de bons
partisans. Il y eut de quoi les
stimuler; par exemple les poings
que le capitaine Lafrenière ac-
cumula, contre son habitude. Je
dis: contre son habitude, car le
mot ‘poings’ n'est pas ici une
faute d'orthographe.
St-Eustache opposait à nos
joueurs une forte coalition. Les
Collégiens réagirent en consé-
quence. Est-ce par une crainte
prudente, ou par ambition, ou
encore par simple entrain juvé-
nile, toujours est-il qu'ils jouè-
rent une de leurs meilleures par-
Sile MAL DE DOS
vous incommode
H vous faut peut-être des Dodd's
Quand vos reins sont détraqués et que Te
mal de dos s'ensuit--prenez des Pilules
Dodd's pour les Reins, le remède canadien
depuis 50 ans. En ayissant sur les reins,
kcs Pilules Dodd's pour les Reins aident
à rétablir vite et sûrement leur fonctionne-
ment normal à soulage: le mal de dos et
la sensation de fatigue. Demandez des
Pilules Dodd's pour les Reins dans n'im-
pes quelle pharmacie; recherchez la
Îte bieue à bande rouge. Vous pouvez
compter sur Dodd's. 156F
Pilules Dodds reins
Oui, la nouvelle Levure Sèche Fleisch-
mann's Royal t pour n'im-
porte quelle recet
cons
€. 1 paquet égale 1
carré de levure fraîche er elle lève aussi
Elle
durant
vite que la levure fraiche con
serve toute sa vigueur des
semaines dans l'armoire. Si vous cui-
sex à la maison, achetez-en une provi-
sion pour un mois chez votre épicier.
Ne requiert PAS de réfrigération
au ri aux PACANES
J'obtiens de beaux résultats avec
cette Nouvelle Levurc qui Lève Vite
NEURES" 4
bâtons | solennel
vaincu devaient croiser L
dans la joute la plus enlevante J'ai l'honneur, Monsieur, de |
L 1 “ 11 !
de la saisor si 1 1 vous présenter Mademoiselle la}
fferve Jument: et à vous Madernoisel!e
© |
breux spectateurs, la par ir |
nsationnell Chez les Col-| us rencontrer |
légiens encore nion dans l’en-| Monsieur, dit gentiment la Ju-|
tr
tra!
se traduisit par un tonnerre
de hourras Î ) Î
L'adversaire compta le pre-|t grave et forte;
mier point. Notre équipe luttait|}en suis vraiment charme. |
le père Antoine!
lit le trac-
contre la forcée et la taille réunies] Pendant que
dans un vieux rival décidé à|s’entreteneit avec le Tracteur, la
vaincre, A se champion nos por-| Jument toisait son compagnon |
te-couleurs opposait la vitesse, le | singulier. En voyhnt son air de
: 1 mn 2 2 :
jéu d'ensemble et la fièvre de | plus en plus étonné, le fermier
conserver leur renom. La partie |]ui dernanda enfin:
resta aux nôtres par 6 à 2 —Dis donc Jument, qu'est-ce |
que tu cherches? |
” —Je voudrais bien savoir par
Perception . quel bout il a parlé tout à A
Dimanche, ce fut la perception |: car, cela pourrait peut-être
annuelle pour l'oeuvre des bour-} "aider à trouver la tête de cette|
ses du Collèg. C'étaient des col-| ,usse informe qui sonne la fer-
légiens convaincus qui s'assem-|,;jlle
blaient, après diner, à la salle} _OGht oh! reprit le père An-
académique pour l’attribution|{,jne un peu embarrassé. Tu es|
des rues ou des maisons à visiter. | encore pas mal curieuse, ma gri-
Deux à deux, un grand et ün pe-l er Ben. Ca ici (le radiateur),
tit, l'expérience et la jeunesse, ils| est la tête. Ces deux ronds
allèrent frapper aux portes de|jijjants (les lumières d'en a-
St-Boniface pour y recevoir l'au-| sant), ce sont ses yeux. Et puis,
Et C.S.B. I reste invaincu:
un revint avec de pro- ee: où 11 a parlé? Eh TE
fondes impreusions et une “ex- amd» Por HE de gr Pl ph
périence"’ qui en vaut bien d’'au- voir. il est bâti autrement que
tres. Tous s'accordent à dire que nous-autres pas vrai?
cette tâche de solliciter, qui n'est s VEN Et
pas toujours agréable, leur était! Voulant satisfaire davantage
grandement adoucie par l'affa-|54 curiosité, toute légitime d'ail-
bilité et la générosité des gens|leurs, la Jument s'adressa per-
qui les reçurent. Le grand suc- sonnellement au Tracteur:
cès de la perception fait com-l, Monsieur, pourriez-vous
prendre aux Collégiens que le faire quelques pas, s'il vous
Collège est cher aux Franco-Ma- | Plait? +
nitobains. Ayant constaté la marche lour-
Roger SMITH. de lente et tapageuse de son
s compagnon, elle dit en souriant:
—Pas mal! pas mal! Mais in-
térieurement elle pensait: ‘Mon
Dieu, qu'il marche comme son
père, c't'animal-là!””
Pour ne pas décevoir son mai-
tre, et pour montrer l'intérêt
àw’elle, portait à son “puissant”
Une jument
et un tracteur
Ceci se passait dans la campa-
gne riante de St-Adolphe.
Drrring! Drrring! Drrring! ...
—Allo? vus compagnon, elle lui posa cette
—Père Antoine? question:
—Qui Monsieur, combien grande
est Voreille dé la charrue que
vous pouvez tirer?
Et lui de répondre alors:
{Ce n'est pas pour me vanter,
mais je tire facilement un qua-
tre-quatorze et même plus.
A ces mots, la crinière et la
queue de la Jument se dressè-
rent. Elle n'avait jamais cru qu'il
pouvait être si fort que cela. Puis
se tournant, elle s'écria de joie:
—Père Antoine, avez-vous
hâte d’avoir un poulain de cette
sorte?
Marcel LAVOIE,
Méthode B,.
C'est la Compagnie de Pro-
grès qui parle. Vous nous avez
demandé un tracteur, n'est-ce
pas; eh bien, vous l'aurez bien-
tôt, puisqu'il chemine actuelle-
ment vers votre demeure. Espé-
rons qu'il saura vous satisfaire.
Au revoir . ,.
Après cettc heureuse nouvelle,
le bon père Antoine se dirigea en
hâte vers l'étable où reposait en
paix sa bonne jument grise. S'é-
tant assis sur le bord de la crèche
remplie de trèfles parfumés, il
regarda, les veux dans les yeux,
la bête qui lui était si dévouée et
si sympathique; puis, il lui dit:
—ÆEh oui tu as fini ton
mauvais temps, ma grise, Tu as
fini de tirer le soc de la charrue
Agitation contre
le clerge
en Pologne
VARSOVIE .— Le journal Try-
buna Ludu a accusé les chefs de
l'Eglise catholique de “menées sé-
ditieuses” et a fait remarquer
qu'il leur faudfàh modifier leur
“attitude” si les relations entre
l'Eglise et l'Etat doivent se sta-
biliser.
Cette sortie du journal a fait
suite à une accusation similaire
du gouvernement voulant que les
prêtres collaborent avec des grou-
pes anti-gouvernementaux ser-
vant d'‘agents aux Anglo-Amé-
ricains”.
Les autorités religieuses se sont
| refusées à commente! ces accusa-
tions, en affirmant qu'on discu-
tera la situation à une conférence
des évêques avant de faire une
déclaration. Dans les milieux ec-
clésiastiques, on a toutefois fait
savoir qu'une encyclique sur l’“a-
théisme” sera lue dimanche à tou-
tes les messes.
“La réglementation des rela-
tions entre l'Eglise et l'Etat dé-
pend du changement de la pré-
Recette
Meuurez dans uu bol }4 tasse eau
tiède, 1 e. À thé sucre granulé, brassez
jusqu'à dissolution du sucre, Saupou-
drez le contenu d'une envelo, de
Levure Sèche Fleischmann's ai
qui lève vite. Laissez reposer 10
minutes, ENSUITE brassez bien.
Faites chauffer 34 tasse lait et incor-
porez-y ea brassant À tasse sucre
granulé, 16 c. à thé sel, 5 €, à soupe
shortenin
, laissez tiédir, Ajoutez au
mélange r levure, incorporez-y 1 oeuf
bien battu, Incorporez 1 tasse farine
À pain tamisée et battez jusqu'à con-
sistance lisse, Incorporez-y encore 2:4
tasses farine à jain tarmisée. Pétrissez
la pâte lisse et élastique, déposez-la
dans un bol graissé et igeonnez le
dessus avec beurre ou shortening
fondu, Couvres et placez au chaud, à
l'abri des courants d'air. Laissez lever
au double du volrme. Pendant que la
En eq lj tasse cassonade
légèrement sé), % tasse miel
Liquide, 3 ©. à soupe beurre fondu et
partagez également dans 24 grands
moules à muffins. Déposez dans cha-
que moule 3 demi-pacanes. Aplatissez
la pâte et partagez le mélange en 2
portions égales, formez en boules
rondes, Abaissez chaque boule au rou-
leau, en formant un morceau de 12°
de longueur par }$" d'épaisseur, Déga-
a LL an rente Age à | sente attitude des chefs reli-
mélunge fait de 4 tasse cassonade gieux””, a publié le Trybuna Ludu,
légèrement preesio) et de 1 tasse
pacanes hachées. Commençant par le
côté de 12”, roulez chaque mnorceau
pête comme pour un gâteau roulé.
Coupez en tranches de 1”, Placez une
tranche à plat dans chaque moule à
muflin et gruüsez-en le dessus. Uou-
vrez et lalswz lever au double du
volume. (uisez 20 min, environ, à four
modéré, 375°F. Démoulez immédiate-
ment et servez chaud ou réchauffé
“Des millions de citoyens polonais
en ont assez des agissements sé-
lésorganisent leurs ef-
l'un avenir meilleur |
forts en v
que du Trybuna Ludu
5 catholiques a
avec la nouvelle de la
“grandes réunions d'ou-
usines et les
ents industriels
ns gou-
preélats
[La construction
| de logis en 1948
ypothe-
déposé & la!
la construc- |
lus forte en|
|
{
re année
quent que l'an
miné 18,000
in micu res
Fes ou l'on en a com é 95, |
| | {
qui cherche loujours à s'enfoncer | mm} Le christienisme
et ses persécuteurs |
rites absent mn |
mdamné à mort |
aut à et 8 |
Lituanie at 1
le plus cutions. En |
Ruthénie, un évêque a,.ete 8s-
st et son clerge subit une |
ë pression pour äposta- |
. |
4 où le gouverñne-
ment doit pourtant faire atten-
tion & réactiors possibles ‘de
1
ceux eveèques
n déporté; cependant
ue restations de prêtres
Le t aves la méme in1en-
sité. Sous les | du Krem-
lin, une attaque à fond est por-
tée contre l'enseignement reli-
gieux que le gou
éliminer par
confiscations,
même la violence personnelle
sures sommaires sont employées
à l'égard des anciens diocèses
de la Pologne qui
nt incorporés dans
iétique, Lä, sans in-
tenter même un proc à leurs communistes.
évêques, le gouvernement fait Pour atteindre
simplen
bles” M les formes les plus inatt
ne n
1
répugnan
cc
catholiques ne
?
c
ä&e l'église orthodoxe qui sont l'église orthodoxe
ainsi devenus les instruments
du Kremlin. La scission récen-
te des orthodoxes slaves des
pays d'occident montre le mé-
pris des croyants pour une hié-
r£2
HELENE BOULLE (
Lwow, 1]
LA LIBERTE ET LE PATRIOTE
1
Etre hat
re page)
2.
(Suite de la pre
a majorité catholique du pays,
nt été exilés et
ermnement vaut
des vexations, des
l'intimidation et
C'est en Russie que les me-
ont été ar-
la Pologne main
ieux eve-
mois
’exécut
| tout simplement
ntinuer
ni er
» courberont
amais devant le joug de Mos- |
ou, comme l'ont fait les chefs
dre à leur
rchie entièrement sorvile aux
gens, les lois pénales prennent
et les plus vexatoires. Ai
| gouvernement communiste rou-
vient de taxer l'adminis-
tration des sacrements
est de 66 dollars pour un bapté-
| me et de 150 dollars pour un
mariage alors que l'ouvrier ne
reçoit même pas 24 dollar
Avec la même dési
re criminelle, il déclare l'Egli-
se Catholique de rite oriental
“exterminée”,
emprisonne quatre de ses évé-
ques pour avoir refusé de dé-
missionner ou de se joindre à
Moscou, et procède à la ferme-
ture des églises et à l’arresta-
tion des prêtres. Les fidèles res-
tés sans chefs, auront à s'atten-
tour
moyens d'intimidation.
les petites
l'impôt
par
voltu-
soumise à
aux pires
monde €
piu
tica
es
gie
quences
montr
re pour
tre
itier
isement aut
le Souver
seul à dénonc
remptoirement la fausse idéolo-
communiste et
exécrables
> que jamais l'Eglis
ne con
approuver les actes illé-
gitimes ou immoraux d'un état.
On sait que saint Jean-Baptiste
s'est élevé avec véhémence con-
débordements du
C'est la même attitude que l'E-
glise conservera toujours pour
obéir à la loi divine proclamée
par le Christ son fondateur et
son chef
1598-1654)
Qui est done la fillette qui fait une si gracieuse révérence à M. de Champlain? Elle s'appelle
Hélène Boullé, elle a 11 2ns. Ce guerrier de 40 ans, cet explorateur revenu des pays lointains
semble lui plaire. Heureusement ! car ils sont fiancés. Fiancés ! Hé, oui ! Deux ans encore,
Hélène restera chez ses parents puis son mari la réclamera.
ho
dans
Ralliement au Vatican
Pour compenser
persécutions, les catholiques du
doivent se rallier
ir du Va-
\ Pontife
aussi pé-
ces
ses
mes de
l'ordre
stir :
iurTa à 5e
tristes
conse-
Tout en s
ant pour coopé-
bon-
maté-
LE STYLE DE LA CHEVROLET 1949 est complètement nouveau. Plus basse et plus
elle est offerte en deux séries — Fleetline et Styleline — avec une grande variété de types de
carrosserie, On voit ici le sedan quatre portières Styleline. La superficie des glaces a été con:
rablement accrue, toutes les fenêtres étant plus larges. Le pare-brise bénéficie de la largeur
supérieure des carrosseries, il est courvé à proximité des piliers étroits pour améliorer la
visibilité de côté aussi bien qu'en avant. Comparés aux modèles 1948, ceux de cette année
donnent une visibilité accrue de 30 pour cent, Le moteur de la nouvelle Chevrolet 1949 est un
robuste six cylindres à soupapes en tête
|
dé-
Les états chrétiens qui
lent noblement affirr
soli i à la prot
libertés humaines, er
les persécutions communistes,
feraient bien d plus de
poids à leur ge 1 coopérant
officiellement Vatican.
bien qui est
ersaire du
communisme: on le voit bien à
ce fait que les états communis-
tes persécutent les catholiques,
)
sant
et non point telle ou telle pro-
fession. Les gouvernements qui
se refusent à établir r tenant
des relati 1s offic vec le
Saint-Siège, peuvent bien don-
ner à Moscou l'impression qu'ils
offriraient un bon terrain de
pénétration au communisme, Le
moment est venu de se pronon-
Œ pour ou contre la paix to-
tale.
Thomas GREENWOOD
| Geoffrey
|Cantorbéry, a publié la déclara-
| tion suivante: “En décembre 1947,
11 ai Juge neécessai
PAGE TREIZE
Li A 4
des impôts |
A | nents ap
portés à r re : ds
n lier \ con
! payé au
{ l { ne et
* rt n s t mainte-
E e M
sans enf
Canada
$ 1200 $
$ 2000 . )
$ 4,00 : ) | ) s 2
$10,000 £ | $ $1,583
Grande-Bretagne
est désayoué
Le très révérend
archevêque de
LONDRES
Fisher,
re de publier une
déclaration me dissociant des opi-
nions politiques et des activités
du doyen de Cantorbéry. Cepen-
| dant, bien des gens ont supposé
ces derniers temps, au Canada et
aux E Unis, lors du voyage du
doyen dans ces pays, qu'il parlait
au nom de l'archevêque de Can-
torbéry et avec son approbation,
| Je répète donc que cette supposi-
| tion est entièrement fausse, Dans
ses déclarations publiques sur les
affaires d'actualité, le doyen par-
le, et ne prétend parler, qu'en son
nom personnel et non pas en mon
nom, ni en celui du chapitre de
la cathédrale de Cantorbéry, ri
enfin, en celui de l'Eglise d'An-
gleterre. 11 est bien regrettable
que le doyen soutienne des vues
qui ne tiennent pus compte des
éléments réels de la situation”,
Texte de Béatrice Clément
Illustrations de Daniel Lareaa
UT
Les parents d'Hélène sont calvinistes. Curieuse et intelligente, la fillette se renseigne sur Îs
religion du héros qu'elle à épousé. Quand il vient la chercher deux ans plus tard, la jeune ma
dame de Champlain se convertit au catholicisme, Dieu donne la grâce de la foi à ceux qui
cherchent sincèrement la vérité,
Je t'assure, Eustache, que l'Eglise catholique est la seule vraie Eglise. Lis la Bible, tu verras combien Jésus insiste, surtout
le Jeudi Saint, pour que ses disciples restent unis ! —— Et malheureusement les Eglises qui se sont détachées de Rome ne
sont pas unies du tout ! Lis, mon frère, la belle allégorie de la vraie vigne, Jésus dit que les sarments qui ne demeurent
pas unis au cep ne peuvent porter des fruits ... ——Et la vraie vigne, le cep qui donne la vie, c'est l'Eglise catholique ! Tu
as raison Hélène; je prie Dieu de me donngr aussi ta foi !
4
h
7 ft 22
W/
(===
—
=
Lorsqu'il repart pour le Canada en 1618, M. de Champlaln
trouve sa femme encore trop jeune pour vivre en Nouvelie-
France, mais Eustache Boullé, son beau-frère, l'accompagne,
— Ecris-moi, décris fidèlement la vie en ce pays lointain, afin
que je me prépare de mon mieux à y vivre un jour, recome
mande Hélène à son frère en lui faisant ses adieux,
—M. le Champlain nous amène sa femme ! —Oh, qu'elle est belle ! -—Et toute jeune, pensez, elle n'a que 21 ans ! —Nous ne sommes que quelques femmes blanches à Québec: fs
petile m
avec elle,
—(Comment s'habituera-t-elle à la vie simple, rudr de la Nouvelle-France après avoir connu le luxe de Paris —Quelle grâce !
lame de Champlain est courageuse de venir vivre ici. — Et l'habitation qui est en si mauvais état ! Comme demeure, ça manque d'agrément. -——Elle amène trois scrrentes
voyez les sourires qu'elle adresse à tout le ne
de, — On dit qu'elle à été élevé dans le calvinisme, — C'est exact, mais depuis qu'elle a abjué elle est d'une ferveur, C'est ellS qui à converti son frère, aujourd'hui un catholique arcen
PAGE QUATORZE
Remise à partir
du ler janvier
OTTAWA -— Les 750,000 Ca-
nadiens qui ne peyeront plus
l'impôt sur le revenu recevront
les
toutes rommes déduites à
même leur salaire depuis le ler
janvier.
En annonçant que la hausse
des exemptions rayera ces mil-
liers de personnes de la liste des
déclaré que les remboursements |
tôt possibie.| 1
quelques|meur depuis le début des séries
se feront le plus
Toutefois, il faudra
mois avant de terminer ce tra-
vail,
Ceux qui restent assujettis à |tuelle dans les éliminatoires du}ley en six joutes, alors qu'au dire
l'impôt et qui, depuis Le ler jan-
vier ont payé plus que le taux
actuel, auront le droit de déduire
ce surplus sur 1
pôt à payer l'an prochain.
nouvelles réductions et exemp-
tions sont rétroactives au ler
janvier,
Victime d'un accident
L'officier d'aviation V. J, Bas-
table, héros de la dernière guerre
ef membre de l'escadrille auxi-
liaire de Winnipeg, fut victime
d'un accident lorsque l'avion à
propulsion qu'il pilotait s'écrasa
et prit feu, On n'a pu encore dé-
terminer la cause de cet accident,
qui survint dimanche dernier
dans le district de Charleswood,
près de Winnipeg. L'officier d'a-
viation Bastable fut un héros de
la résistance en Tchécoslovaquie,
au cours de la dernière guerre,
La séparation de
l'Eglise anglicane
et de l'Etat
CHELMSFORD, Essex, Angl. —
Le très révérend Henry Aïlbert
Wilson, évêque de Chelmsford, a
écrit dans le “Diocesan Chronicle”
que la séparation (disestablish-
ment) de l'Eglise anglicane et de
l'Etat est presque une certitude,
dans un avenir assez prochain.
I1 le déplore, et demande: “Si
l'Etat peut construire des loge-
ments, acquérir des domaines dans
ce but, ne peut-il construire des
maisons de Dieu?”
Cet évêque anglican souhaite
même que le gouvernement bri-
tannique assure quelque aide à
toutes les églises chrétiennes, ou-
tre l'Eglise anglicane. Il déplore
que la vie et la pensée anglaises
se sécularisent de plus en plus.
nm , :
Les de
joueurs
let Toronto ne som pas les seuls
à manifester leur mauvaise hu-
éliminatoires Les gérants des
|quatre clubs en lice à l'heure ac-
[hockey majeur se livrent un due]
enlevant par la voix des journaux.
eur chiffre d'im-|Jamais accusations n'ont volé a-}sur la mêm
Les|vec autant de rapidité et de régu- | tants
larité de part et d'autre. Dick Ir-
|vine, des Canadiens, accuse les
joueurs de Detroit de vouloir dé-
molir quelques-uns de ses as et
l'accident survenu à Elmer Lach
semble justifier complètement les
dires d'Irvine. T, Ivan, de son
côté, accuse Dick d'influencer les
arbitres qui se sont montrés très
cr a depuis le début de la sé-
rie.
| A Boston, Dit Clapper ne veut
|pas admettre que les Leafs ont
mieux joué que les Bruins et il
ne se cache pas pour dire que les
Maple Leafs ont bénéficié de la
chance (dumb luck) pour en arri-
ver là où ils sont.
Nous n'avons pas encore assisté
à une joute Bosto:-Toronto dans
la demi-finale pour la coupe
Stanley, mais nous ne pouvons
tout de même pas comprendre
comment il se frit que les Bruins
!
Alaient pu être vaincus si facile-
ment sur la glace. On a prétendu
en certains milieux que les Maple
Leafs jouissaient cette année en-
core de la chance qui les a tou-
jours favorisés contre les Bruins
dans le passé. On sait que Boston
a été éliminé de ïa course aux
honneurs à cinq reprises par les
Maple Leafs de Toronto dans le
passé,
I1 ne faut pas être superstitieux,
mais quand on scrute les résul-
tats des dernières joutes de la sai-
son, on trouve que les Bruins ont
disposé des Maple Leafs à leur
| goût pour perdre tout à coup cet
erre d'aller et se faire battre de
façon inexpliquable par une équi-
pe qu'une semaine avant les jou-
eurs du Boston mettaient facile-
ment à la raison.
Les Bruins ont semblé vouloir
se reprendre en fin de semaine,
mais on réalise bien que la tâche
ne sera pas facile pour le qQub de
Boston de remonter la pente a-
près un si faible début, Et nous
qui croyions que Boston avait des
chances de remporter les hon-
neurs! Mais il ne faut pas déses-
pérer de rien et tout est encore
possible, Les Maple Leafs ont
l'habitude de nous surprendre et
on n'a pas oublié leur retour en
forme d'il y a quelques saisons,
alors qu'après avoir baissé pavil-
lon à trois reprises contre Detroit
Nos Mots Croisés
1238567
100OOQL
2010]
JCCIC CR
CLOUS
JL
CIO
HORIZONTAL
1—Sorte de lyre des auclens
de ls cheminée.
?—Emietté entre ls doigts — Fersonne
ou objet qui sert d'entremise (Fg).
2—Piante textile — Jamais (Vx) — Con
jugnison — Particule du dimiecte pre-
vençal.
— Foyer
t—Faire rissoler dans le sucre,
b—Lèvre inférieure —: Qui est en rap-
port nvec les nervures des plantes
(Bot).
é—Contfère — Guetts. |
1—Villo de l'ancienne Aresdie — lns-|
trument recourbé pour tailler les
arbres. !
#--Intorjeetion — Rivière de Francs —
Prénom masrilln.
*—Songer + Ote la fête d'un elou,
10-La Ferse -— Ville d'Italie.
Lion générique donné aux navires
d'échantilion moyen — Puissance,
forsc physique.
12—Anelennement, selgneurie, terre d'un
baron |
13— Ad). possessif — Négation — Moncas
d'objets — Bison d'Europe. |
14—hourrée (FE) — Déesse des Egypiiens. |
15--Frain, manière de vivre — Aftacbe- |
ment opliniètre à ses idées (FE). |
VERTICAL |
1—Parvil — Exercice difficile. |
Province gouvernée par un émir —
Article. |
5-—Dois pour soutenir les tonneaux |
Creux -— Note de ls gamme. {
é-lle de l'Aliantique — Ce qui termi- |
ne nn vhjet — Rivière de France — |
Rougreur. t
#—Hopths saurien — Ville de Hongrie. |
é-—Muire des notes fausses en chastant,
— Diitérense délicate entre choses és
8 9 10 N 12 13 14 15
u
|
C]
sun
OODOUR
-_|#)_ |(m
En nn
CIC 1]
même genre.
7—Instruetion. lenee, privilège des
cleres — Viscère double.
S-Lattre grecque —— Etat européen de
in ue — Ceajonetion
9—Fieuve d'Albanie -- Objet concourant
à ie formation d'un tout.
16-—Foit sortir le “rain de l'épi — Ex-
traordinaire.
11—Ætofte de soie très forte — Genre
de .
RTE mana = Cet de
1 rebellion du Nord-Ouest — Mesure
agraire — Préfixe.
13=—Pronom personnel — Keconnne vraie
— Aftaibhi.
14-—L'Rridan des anciens — Qui est d'un
noir luisant.
15—Très
Au Us
dd
MC CA
mi
(D
VA
AE
‘4
Exclusif à ‘’La Liberté et le Patriote”
par Jacques LEMOYNE
hockey des!
contribuables à l'impôt sur le re-|<lubs Detroit, Canadiens, Boston |honneurs en gagnant quatre jou-
venu, le ministre des Finances «|
A
nÿE
|
les Maple Leafs prenaient les
tes de suite, On se souvient aussi
qu'il y a deux ans, contre les Ca-
inadiens de Montréal, les Maple
Leafs avaient renversé tous les
calculs en gagnant la coupe Stan-
|
des experts, les Maple Leafs n'a-
vaient aucune raison de sauter
glace que les Habi-
Ils ont de la chance
Les Canadiens continuent de
renverser nos Calculs en humi-
liant les Red Wings de Detroit au
cours de la dernière fin de se-}
maine, Nous avons pu suivre les|
péripéties de cette rencontre et|
il faut admettre que les joueurs |
de Dick Irvine nous ont paru plus |
formidables que jamais. Le jeu!
du spectaculaire Billie Reay par |
exemple nous rappelait les 1
|ploits de la Punch Line d'il y a}
| une couple de saisons, et sur l'é-|
|quipe de Montréal on retrouvait |
lune flamme qui avait paru étein-
Ite à plus reprises. Les |
Canadiens ont terminé la saison
len beauté en gagnant 10 de leurs
a dernières joutes; ce qui indi-
que bien clairement que dans le
camp du club de la métropole on
était prêt à aller de l'avant. Mais
il ne faudrait pas sonner le glas
trop rapidement, les Red Wings
n’ont pas encore dit leur dernier
mot et il est certain qu'ils n’aban-
donneront pas la lutte avant d’a-
voir donné le meilleur d'eux-
mêmes. Après tout, ils sont les
{champions de la Ligue Nationale
et ils voudront bien prouver qu'ils
ont entièrement droit à ce titre
de champions que leur record de
la saison leur a mérité.
Comme plusieurs autres con-
frères, nous sommes prêt à attri-
buer les succès des Canadiens au
fait que les arbitres de la Ligue
Nationale voient à ce que les rè-
glements soient mis en vigueur
cette saison durant les éliminatoi-
res. Nous avons entendu plusieurs
joueurs des Red Wings de Detroit
se plaindre de ce que les arbitres
avaient été trop sévères depuis
le début de la série, mais nous
n'avons pas entendu les joueurs
des Canadiens se plaindre de cet
état de choses. Il est certain que
si on élimine les coups de butoir
et les accrochages illégaux les
chances des Canadiens augmen-
teront de 100 pour-cent.
Les autres clubs de la ligue en
savent quelque chose, et il n'y
aurait rien de surprenant de voir
certains directeurs des autres
clubs approcher le faible prési-
dent Campbell et obtenir <e lui
que les règlements ne soient pas
mis en vigueur de façon aussi
stricte. Si on parvenait à obtenir
lde Campbell qu'il ordonne à ses
arbitres de ne pas se montrer
trop sévères, il semble bien, que
les Red Wings et les Maple Leafs
aient de bonnes chances de se
rencontrer dans un titre pour le
championnet du “grab and grunt”
du hockey. Autrement, les Bruins
pourraient, éliminer les Maple
Leafs et les Canadiens surpren-
dre tout le monde en disposant
du Detroit, le club le plus solide
de toute la Nationale cette année.
Puisque nous en sommes sur
cette question du hockey et des
Canadiens, remarquons que notre
vieux copain Paul Bibeault a ob-
tenu d'autres honneurs dans la
ligue senior des Etats-Unis. Paul
a, en effet, été choisi comme le
meilleur gardien de buts de ce
circuit et il a aussi mérité la pre-
mière place sur la meilleure équi-
pe d'Etoiles de cette ligue. On
sait que Paul est mentionné com-
me futur gardien de buts du club
Cincinnati qui devrait passer à la
Ligue Nationale d'ici peu de
temps, croyons-nous
Les lecteurs de La Liberté et le
Patriote pourront lire dans le nu-
méro de la semaine prochaine le
choix que nous ferons pour ‘les
deux clubs des Etoiles de la Li-
|gue Nationale, de même que les
choix que nous ferons pour les
autres trophées qui seront remis
aux joueurs les plus méritants à
|la fin de l'année Après avoir as-
sisté à quelques joutes des élimi-
natoires, nous serons encore plus
|en mesure de passer un meilleur
|jugement aur les joueurs de la
Ligue Nationale,
|
|
|
|
|
|
|
AGITATION CONTRE LE
CIERGE EN POLOGNE
VARSOVIE — Des travailleurs |
d'usines dominés par les commu- |
|nistes de Pologne ont dénoncé ré- |
| cemment les membres du clergé |
catholique parlant contre le gou- |
| vernement. |
| Des membres du parti des ou- |
vriers unis sous contrôl: commu-
| niste ont institué de nombreuses
|manifestations auxquelles ont
{pris part des milliers de person-
ines, À tous ces ralliements, on
s'en est pris aux évêques et aux
prêtres catholiques, en les accu-
sant de se livrer à de “la propa-
gande réactionnaire provoca-
trice”.
LA LIBERTE
dressé à ses diocésains une lettre
ler avril 1949
ET LE PATRIOTE
LOUIE
Winnipeg, Mon,.,
L'autorisation par HARRY HANAN
du Vatican
obtenue
par FOXO, REARDON
es
pour
syuchro-cyclotron. Le droit ca-
non spécifie qu'on ne peut éri-
ger d'édifice profane sur un ter-
rain devenu propriété de l'E-
glise, sans l'autorisation expres-
se du Vatican.
Un porte-parole de l'archevé-
ché a révélé que le Vatican a-
vait accordé un bail de 30 ans,
soit la durée de la vie d'un ey-
clotron.
“Cette permission n'était
qu'une formalité, a-t-il dit, et
ne constitue pas une concession
exceptionnelle”.
BOZO
v .
d »
Prières pour la
paix demandées
LI .
à Berlin
BERLIN — A l'occasion du ju-
bilé sacerdotal de Sa Sainteté
Pie XII, S. E. le cardinal von
Preysing, évêque de Berlin, a a-
HENRI
pastorale,
Le cardinal invite tous les fi-
dèles à prier pour la paix. “Une
véritable reconstruetion de no-
tre civilisation, écrit-il, ne pour-
ra avoir lieu que sous la pro-
tection d’une paix assurée et
équitable. Mais, à cet égard, |
l’art et la raison humaine sem-
blent absolument incapables de
parvenir au succès”,
D'autre part, dans cette même
lettre, le cardinal souligne le
désir du Souverain Pentife de voir
célébrer son jubilé sacerdotal
sans pompe extérieure et comme
un jour de prière pour la paix.
Faites attention
en retournant...
surtout après
toutes ces histol-
il
RS
\] AS
|
LA SOURIS
MIQUETTE
bar
Walt Disney
&
ESS
quelqu'un qui
soupire dans
\lm garde-robe!
ei € DOR
dome dueiue 300SEFLESH
\
\ |
PARA ane n'aime pas qu'on ls
survellle.., de vals at-
tendre qu'elle se retourne
Walt Disney
présente
L'ONCLE
REMUS
Votre peinture est d'un naturel exception-
nel... Que voulez-
vous pour ce tableau?
Bleu, dean Lapin..,
pour vous, Le sers
Jean Lapin devrait être jei
d'un moment À l'autre.
C'est bon pour vous, Jean Lapin !.,,
‘Scan. Lapin... vous avez ache-
AILE ! AIE !
té là une partie du paysage en-
vironnant.
? ARE t- ba
Voici deux doliars..,
j'emporte le tableau.
1 \
Winnipeg, Mon., ler avril 1949
NUMERO XVI
Alexis se suspendait à ceite voix. Mais
Côté redermnanda le récepteur,
… Mère! je suis au numéro ,
Une main vigoureuse capta
sur ses lèvres et l'y écrabouills
… © mon Dieu, mon petit, qu'arrive-
t-1?
— Inquiétez-vous pas avant le temps,
madame, dit bientôt la voix rement es-
soufflée de son pensionnaire. is si vous
trouvez pas moyen de me faire remettre
demain matin le papier que vous Savez,
ch bien, là, vous aurez de quoi vous de-
mander ce — je serai en train de lui fai-
re, à votre fiston.
— Ça est entendu, moñsieur! çe est juré!
Dès demain ,..
— C'est pour ça que je l'emmenais veil-
ler avec moi, ce soir. Pour pouvoir vous
téléphoner et vous dire: vous avez besoin
de votre : moi, j'ai besoin de ce
papier-là. fiston vaut-il dix piastres?
— Mais de quelle manière est-ce que...?
— Je vous retéléphonerai demain matin
et on fera les .
— Rue Saint-
Mais la voix d°
u cobteau:
le chiffre
lui-même Et puis, dans
elle comprit
taient plus liés l’un à
était peut-être tout À and L 4
rues; mais, parce que ne £,
parce que sa misérable intuition refusai
de compléter le chiffre et le nom de la
rue qu'il avait essayé de lui dire, Alex
était plus loin que le point le plus reculé
de la terre: il n'était nulle part
Elise lui prit des mains le récepteur,
lle faccrocha. Autant sa mère restait
frappée de stupeur, autant'le cerveau d E-
lise était luéide, tourné vers le danger,
agressif, À travers les dernières paroles
de sa mère, elle avai: entendu un léger
bruit venant du premier; avant même de
le voir, elle av reconnu M. Sicotte. Il
arut äu haut l'escalier: son pyjama
biene ectueillant, à travers les barreaux
de la rampe, la re de la cuisine, on
eût dit une a
Mme Velder avait suivi le regard de sa
fille. En apercevant la blanche forme ir-
réelle, elle eut tout à coup l'impression, la
certitude qu'au té e elle avait parlé
à tue-tête. Elle s'en t encore hurlant
le nom d'Alexis. Aux premiers mots qu'E-
lise et M. Siçotte échangèrent, elle com-
prit que son coeur seul avait crié, Mais
peu à peu, son oreille s'étant faite au nou-
veau di on des voix, elle retrouva son
inoulétela Au téléphone, elle avait parlé
d'une voix blanche; très bien, Maïs avait-
elle le droit de se sentir rassurée, puisque
M. Sicotte aussi parlait d'une voix dont il
retirait le timbre, comme le chat rentre
ses -griffes, et qu'elle n'en saisissait pas
moins tous les mots? à
Mais déjà Elise avait dit au vieux mon-
sieur toute la vérité .,. L'auto d'un ami
qu'Alexis accompagnait était entrée en
collision avec une autre, un peu après mi-
nuit ... Alex s'en était tiré avec des con-
tusions légères. Il fallait cependant s'at-
tendre à le trouver d'une nervosité extre-
me. Car on avait dû conduire l'autre à
l'hôpital . . . C'est de là qu'Alexis télépho-
nait ,.. P
M. Sicotte comprenait enfin le visage
bouleversé de Mme Velder, 11 s'était de-
mandé, n'est-ce pas . . . À mesure que le
récit avait progressé, l'homme était. des-
cendu de marche en marche. A présent
qu'il ne restait plus rien à dire, il s'aper-
çut qu'il était en prime Mais il fut le
seul à se sentir embarrassé: les deux fem-
mes étaient dévorées de pensées autre-
ment importantes,
Il remonta l’éscalier: elles retournèrent
à leur chambre. MmewVelder se laissa
choir sur le bord du lit, Mais presque aus-
sitôt, elle se leva. Elle marcha vers la fe-
nêtre, puis vers son bureau, face au mi-
roir où pourtant elle ne vit pas cette fem-
me mordant son poing ..,.
— Il faut que M. Papineau vous remet-
te cet infâme papier, dit enfin Elise, d'une
GR à se fit jour à travers un soufflé
heurté.
Pour l'instant, elle était Elise Velder,
soeur d'Alexis Velder, Elle était menacée
dans son nom; l'honneur de la famille était
en jeu. Ça, c'était la première zone de
souffrance. IL y avait une autre pensée,
qu'elle refusait de laisser monter jusqu'à
ses facultés actives: la pensée que par de-
là ce premier cercle, une autre zone de
souffrance l'attendait: l'amoureuse souf-
frirait, celle à qui Marcel Latour avait
parlé de mariage, d'avenir, Ù
Et la souffrance ne s'arrêtait pas là. Un
infaillible instinct lui disait que même si
elle parvenait À traverser indemne ce
deuxième cercle, même si elle obtenait ce
suprême réconfort de sauver Son amour
malgré Alexis, ce ne serait pas encore le
repos du bonheur. Par delà Marcel, il y
aurait sa mère . , , C'était, dans l'attitude
du jeune homine, depuis quatre ou cin
jours, quelque chose d'imperceptible, qu
échappait à l'analyse. Il se montrait aussi
tendre, peut-être même un peu plus em-
pressé que d'habitude. Mais tout à coup,
une rêverie l’emportait. Il en revenait
brusquement, avec un petit coup de tête
agressif. Puis il souriait, s'excusait, ajou-
tant qu'il n'y avait rien d'étonnant qu il
füt monté dans la lune, puisqu'il était “au
ciel” et que la lune n'était pas loin du ciel.
Mais ces explications pseudo-poétiques
rendaient un son de fausse monnaie. Il a-
vait fini par avouer des préoccupations
d'ordre professionnel, Un témoin avait filé
avec “tout un paquet de preuves”, et cette
circonstance risquait de lui faire perdre
une cause importante . .. Mais Elise sen-
tait, elle savait que ses soucis ne lui ve-
naient pas du bureau. Quand il parlait. du
bureau spontanémènt, sa voix respirait
l'exaltation du succès, Après coup seule-
ment il ridait son front . . . Elise n'avait
rencontré Mme Latour qu'une fois, mais
le plaisir qu'avait donné à cette parvenue
le privilège d'exhiber à sa table Mile Van
Velder, de Bruxelles, cela avait suffi, Et
puis, pourquoi Marcel évitait-il de men-
tionner sa mère? Puisque les deux fem-
mes s'étaient rencontrées, n'eût-il été
naturel qu'au contraire, il lui parlât d'elle?
Oh! non, Elise savait! Mais parce que Mar-
cel ne lui avait jamais dit que sa mère
s'opposait à leur amour, cette pensée ne
donnait encore à la jeune fille qu'une sor-
te de douleur abstraite, non encore formu-
lée, une douleur qui était à venir, qui at-
tendait, — par delà la souffrance plus im-
médiate qui lui viendrait de Marcel mê-
me, lorsqu'il apprendrait que le nom des
Velder portait une flétrissure, Et cette
pensée de Marcel, cette pensée qu'Elise,
ur l'instant, re‘oulait au delà du péril
immédiat, cette pensée brülait ses veines,
ses muscles, rongeait ses os, bouillonnsit
au plus secret d'elle-même comme la lave
qui attend son heure.
CHAPITRE VIII
Sept heures et demie . . . Côté tirait sa
rêverie de la première cigarette de la
Fe à Sept heures et demie . .. Là-bas,
la pension, Lumina était arrivée: elle a-
vait mis le chien dehors, Laviolette était
à la veille de se faire réveiller par son se-
rin. Ça faisait drôle, ne pas l'entendre, le
petit tapageur, Le père Sicotte avait pris
une première mordée dans sa pomme,
comme chaque matin. Elise dormait enco-
Feuilleton de ‘’La Liberté et le Patriote“
LES VELDER
re, peut-être, Quant à tite Gauthier,
elle était au plus beau rêve. Charles
demander en mariage!
et la bonne femme ...
Côté imagina aussi les deux chambres vi-
des, ceile d'Alexis et la sienne, les murs
répétés obliquement dans le miroir du
bureau . . , les deux lits qui n'avaient pas
été défaits . .. les réveils tic tac, tic
tac Pour personne . , . tic tac, tic tac pour
Côté se rendormit.
= est vous, mèreke? Hein??
Et Alexis, sur son séant, promenait au-
tour de cette chambre étrangère un regard
d'enfant qui a peur. É
— Jnquiète-toi pas, t'es rendu ni en
Chine ni aux Indes. Puis t'es pas en ba-
teau, son plus, T'es rien que dans une
chambre, rue Saint-Laurent. Et il est neuf
heures et quart. x
…— Pauvre mère, quelle nuit elle a dû
passer, là-bas!
— C'est pas que je cherche à faire de
la peine à ta mère, mais je me sers des
moyens que j'ai. Envoye, habille, j'ai faim,
moi. Qu'est-ce que tu cherches? Une ci-
garette? Y en a ici, sur le bureau. Tiens,
poigne!
Le paquet, pourtant lancé juste dans
les mains d’Alexis, tomba par terre.
— T'es bien nerveux, mon garçon?
Tiens, reprends-toi, ajouta l'homme en lui
lançant une allumette, C'est mieux. Oui,
oui, c'est ta chemnise, ça; la mienne, je l'ai
sur le dos.
Pendent quelques minutes, les deux
hommes s'habillèrent en silence.
— Eh bien! commença Côté, d'une voix
réveuse, d'après ce que j'imagine, moi, ta
mère a dû parler à Papineau vers l'heure
des coqs, à matin ...
-- Et si Papineau n'a plus le billet?
— Pas peur à ta monfre, il l'a pas jeté.
Ce qui fait que si les affaires marchent à
mon goût, on l'aura autour de midi.
— Pourquoi attendez-vous si tard?
— Parce que, mon pit, c'est pas avant
cette heure-là que sortent les journaux.
Et, c'est le journal. qui va me dire si ta
mêre m'a menti ou non. C'est däns la co-
lonne judiciaire que je vas voir ça. Tu
comprends?
— Oui. Et quand vous saurez que ma
mère n'a pas menti, nous irons le cher-
cher?
— On va aller s'asseoir au salon, ouais,
comme de la visité, Je pourrai même jouer
un morceau de piano, si tu veux: la “Prière
d'une vierge!”
— Alors, qu'est-ce que? ,..
— Alors, mon cher Alexis, on va des-
cendre quelque part et ensuite, eh bien!
il y a toujours le téléphone, pour commen-
cer. Tu pourras toujours dire à ta mère
ms t'es pas encore locataire à la Côte-des-
eiges.
_ Pourquoi à la Côte-des-Neiges?
Parce que c'est là qu'est le cimetière,
massacre! Pourquoi me regarder de mê-
me? reprit-il quelques minutes plus tard,
debout devant le miroir où un rayon de
soleil s'émiettait dansile coin gauche; t'as
pas envie de dire que je suis en train de
mettre ta cravate?
— C'est que je ne vous comprends pas
très bien, monsieur Côté. Votre attitude,
veux-je dire, Hier, vous me faites passer
des minutes EE et aujourd’hui vous
me donnez des cigarettes. >
— Puis? J'ai in de toi; alors je
"prends soin de toi. Tiens, ta œavate. Toi
qui viens des vieux pays, tu sais pas que
les anciens Romains nourrissaient les chré-
tiens comme il faut avant de les donner
aux lions? Tu veux savoir ce que j'ai? Je
ne suis pas plus amical envers toi, je suis
en maudit contre un autre! Contre Frisé,
oui. Alors, t'en profites. Je suis en maudit
de voir qu'il est si bête, lui qui est pour-
tant mon frère!
— Ce qui veut dire que vous me croyez,
maintenant? que vous savez que jamais
je n'aurais ... Rai: d
— Si ça peut te faire plaisir, je te crois
gt qu'hier. C'est déja quelque chose,
ais je te croirai encore mieux quand Je
journal m'aura calmé les nerfs et que je
pourrai me dire: si Papineau a jamais en-
vie de jaser contre moi, il le fera sans
preuve en mains. Je dis Papineau; je pour-
rails y ajouter ta mère et toi. Mais j'ai idée
que ta mère sera pas trop portée à ouvrir
le bec, Pas plus ge toi, d'ailleurs, si tu
tiens à ta santé. En tout cas, viens man-
er. Et... pas le fou, hein, Alex? Rappel-
le-toi qu'on s'aime gros, qu'on se e
pas. Deux vrais petits amis, massacre!
Un peu avant midi, Côté lisait dans le
journal:
“, ,. alias Frisé Côté a comparu ce ma-
tin à ka Cour des Cessions de la Paix
sous l'accusation de faux. Soupçonné
depuis quelque temps. il s'est fait pin-
cer hier soir, après qu'il eut commis
l'imprudence de passer un faux billet
de cinq à un restaurateur à qui il avait
dejà servi un oeuf du même pou-
laiiler.”
— Etes-vous convaincu, maintenant? ré-
pétait Alexis, Ça est à cause d’un billet de
cinq dollars qu'on l'a pincé, votre frère.
— Viens, fit l'homme, quittant la table
du restaurant où il avait entrainé Alexis.
Viens, qu'on téléphone à ta mère,
— Ma pauvre mère, oui.
— Si j'ai agi comme je l'ai fait, expli-
ua-t-il à Alexis, l'entrainant ävec lui
di une cabine téléphonique, c'est pas
arce üe je trouve ta mêre haïssable.
"est même tout le contraire. Mais qu'est-
ce que tu veux, d'elle et moi, c'est encore
moi que j'aime le mieux. \
Ce fut Mme Velder qui répondit, com-
me elle avait eu soin de répondre à cha-
que appel, ce matin-là.
L'explication donnée à M. Sicotte, on
l'avait reprise au profit des autres. Puis-
que Alexis n'était pas rentré de la nuit,
on parlait -de son compagnon en branlant
le tête. Mais Mme Veïder, elle, feignait de
croire que son fils avait atténué la vérité.
Très certainement, ce n'était pas à cause
de simples contusions qu'il était resté à
l'hôpital. L'Hôtel-Dieu . . . oui, l'Hôtel-
Dieu ... :
Ÿ «— Il y a aussi le choc nerveux, avait
r lé Mlle Laviolette.
Mais, d'après Mme Velder, ce pauvre
petit devait avoir, il avait quelque frac-
ture! Ainsi, quand elle retrouva au télé-
pres la voix de son pensionnaire, la mal-
cureuse femme n'eut-elle pas à jouer une
indifférence que ses forces brisées eussent
d'ailleurs démentie.
Mile Laviolette et M. Sicotte, de la salle
à manger, écoutaient.
— Puis, vous l'avez, le napier? deman-
dait Côsé, dont le ton maintenant hésitait
Roman de
Robert CHOQUETTE
jentre le naturel et la distinction d'em-
prunt
— Oui, monsieur le docteur,
— Docteur? ?
— Car ces accidents d'auto, ça peut
être si terrible, hein?
— Accident d'auto?
— Mais je suis si heureuse d'apprendre
que mon fils s'en tirera avec un choc ner-
veux, savez-vous.
Dans la salle à manger, le sourire .de
Mlle Laviolette disait à M. Sicotte: “Choc
nerveux, N'avais-je pas raison?”
— Je pense que je commence à com-
prendre, avait murmuré l'autre, au bout
du fil.
— Et toute une nuit à l'hôpital, ça est
quelque chose, hein! Mais quand le re-
vérrai-je, cet enfant, monsieur le docteur?
— Ecoutez. A deux heures s antes,
quand vos pensionnaires seront dispersés
sur les deux étages du haut, envoyez faire
une commission à Lumina. Vous, sortez
pas de la cuisine, Nous arriverons par la
porte de la cour. Du moment que j'aurai
le billet, Alex sera libre.
— Bien, monsieur le docteur.
— Pour ce qui est du reste, on s’eh re-
parlera à deux heures. Bonjour, madame.
Si vous avez une attaque de rancune, le
gocteur Côté vous soignera.
Mme Velder consulta l'horloge. Deux
heures moins cinq. N'avait-elle pas expé-
dié sa bonne un peu trop vite? Lumina ne
nettoerait-elle pas la salle de bains trop
prestement? (Mme Velder avait commis
la “regrettable malaäresse” d'y renverser
le contenu d’une boîte d'acide borique, et
derrière la baignoire, encore!) Mais cette
pensée s'évanouit: Alex étaii-là, dans la
porte, et derrière lui, M. Côté! Du geste,
ils laissaient entendre qu'il valait mieux
qu'elle sortit sur la galerie,
— C'est pas le temns aux émotions,
trancha Côté, comme la pauvre femme a]-
lait se laisser emporter par la joie de
l'instinct, la joie de retrouver son enfant
sain et sauf, — quelle que füt la désillu-
sion de son esprit; donnez-moi le billet,
madame, ensuite on jasera. ‘
— Le voilà, monsieur,
Rassurée quant à son fils, elle avait cra-
ché les mots plutôt qu'elle ne les avait
prononcés: et ses yeux luisaient de haine
et de mépris.
— Et v'là votre Alex, madame, Parole
pour parole. Mais vous trouvez pas que
c'aurait été moins compliqué d'arriver à
ça tout de suite?
— Ock! brülez-le sous-rmes yeux, oui,
cet infâme papier! Après quoi, vous irez
boucler votre valise, hein! ;
— Quelle explication avez-vous donnée
à propos de mon absence?
— Que vous passiez la nuit au dehors,
ça ne regarde personne.
— Ils n'ont établi aucun rapport en-
vert
1 Dieu. merci.
— Dans ce cas-là, tout ce que t'as à fai-
re, toi, Alex, c'est de contourner la maison
ét d'entrer Le) la porte d'en avant. T'ar-
rives de l'hôpital avec un chbé nerveux.
Tändis que moi, madame, je reviendrai
dans la soirée avec une grosse nouvelle:
Bibi Côté s'en va passer quelque temps à
Halifax! Là-bas, ils ont reçu des pochetées
de timbres extraordinaires! Ils ont même
des timbres du Pôle Nord, massacre! Alors,
Bibi Côté “boucle” sa valise, comme vous
dites; il se fait remettre par Mme Velder
les quelques piastres qu'elle se trouve à
lui devoir, puisque ...
— Vous aurez vos neuf piastres.
— Pas une sapréc miette, voyons!
Avec la cendre du faux billet s'était en-
volée au vent l'inquiétude qui l'oppres-
sait depuis la veille, Regaillardi, il se sen-
tait généreux. Il se tourna vers Alexis,
souriant. Mais à l'ironis hostile qui rele-
vait le coin de sa bouche, il comprit qu’A-
lexis venait de penser aux dix-huit dollars
qu'il ne verrait jamais.
A ce soir, dit brusquement Mme
Velder.
Puis, d'une voix chargée de larmes:
— Je t'accueillerai à la porte d'en avant,
filske,
Au bout de la ruelle, Côté s'arrêta. Irait-
il à gauche? à droite? Ça n'avait plus d'im-
portance, puisque son chez soi, c'était tou-
te la ville. Il pensa à Frisé, dont le procès
aurait lieu la semaine prochaine. Il pensa
à sa belle grande chambre donnant sur la
rue Sherbrooke, à son linge dans les ti-
roirs, à ses complets dans la garde-robe.
Un étrange sentiment de regret flotta au-
tour de son coeur. Il pensa à la vie banale
qu'on menait dans cette maison: mais il
se demanda si, dans cette banalité, il n’a-
vait pas un peu partagé le repos des gens
honnêtes. Il évoqua les visages déjà fami-
liers: Mlle Laviolette, son galon autour du
cou; M. Sicotte, tournant sa feuille de mu-
sique tout en contituant de jouer de la
main gauche (comment faisait-il?); la pe-
tite Gauthier, beau petit patron; Elise,
qu'on ne voyait presque plus ... Il se rap-
pela le jour qu'un vague ami commun lui
avait présenté Alexis Velder, dans un
gymnase où il était allé voir McCoy à l’en-
trainement, Quelques phrases banales et
Côté avait vu se dessiner dans cet inconnu
le partenaire rêvé. Cär Côté, depuis long-
temps, élaborait tout bas un racket qui
Le ar d'être un petit Yukon. Oh! pas
e racket des stylos! Quelque chose d'in-
finiment plus profitable, Ce qui lui man-
quait, cependant, ce qu’il cherchait, — sans
se hâter car son projet n'était pas tout à
fait mûr, — c'était un jeune homme ayant
“l'accent des vieux pays’, — et les idées
souples . . . Lorsque le hasard de la con-
versation lui avait appris que la mère de
ce M. Velder tenait pension, il s'était
plaint de sa chambre . . . Côté, descendant
lentement la rue St-Hubert, se rappela
son arrivée chez Mme Velder, l’indigna-
tion du jeune homme, à la nouvelle qu'on
lui offrait un emploi. Pauvre Papineau … .
Il venait de se montrer beau joueur, le
gars. 7
Et Côté, non sans étonnement, vint tout
près de regretter même Philidor .,,
CHAPITRE IX
— Au secours! au secours, quefqu'un!
Mme Velder ouvrit les yeux jusqu'au
haut du front, Dorothée Laviolette resta
la fourchette en l'air, M. Sicotte se leva
de moitié, Elise porta la main à son coeur,
| Clairon, dans la cuisine, aboya,
| C'était de la porte d'en avant que Pa-
| p:neau avait crié. À preuve qu'in fort
courant d'air avait envahi la salle à man-
ger, glaçait les chevilles. Alexis, sans rai-
son, pensa aux frères Côté.
— Au secours! cria de nouveau Papi-
neau, d'une voix étouffée.
— De la prudence, dit M. Sicotte, com-
me Mme Velder, secouant sa torpeur, ve-
nait de quitter sa chaise.
| — Aux quatre vents la prudence, hein!
Comme eile traversait le salon, coupant
[au plus court:
— Mais arrivez, mosaïl criait Philidor.
(Qu'est-ce que vous faites, tout le monde?
he
— Ste-Gudule, exemple!
| Loushet
— Ah ben, torp
-— Un sapin de Noël! cria Dorothée,
— Avec en-dessous!
- manière des tortues:
s lez done,
manda Philidor: il m'en reste-t-il
sur le perron ou est-ce que je suis entré
[jusqu'au bouquet?
On était le 23 décembre. L'animation
i ie responsable du d'inté-
rêt réel qu'avait créé le départ Ent Côté.
Ainsi le déclara le professeur de piano:
— Îi fut des nôtres peu
pour s'incruster dans nos habitudes.
art la ru | qui avait un ogg
“fou”, n'avait qu'un so -
trait. On s'était préoccupé sn lus
de l'accident d'auto dans lequel avait du:
ré Alexis. Les Velder, à cette occasion, du-
rent affronter un détail qu'Elise n'avait
le reportage de l'accident.
Comment se faisait-il | le journal ne
relatait pas la chose? fut Alexis qui
para le coup. Les autorités de l'hôpital a-
beaucoup
pas prévu:
vaient persuadé les journalistes de r
la chose sous silence, parce que le À du
jeune homme blessé souffrait d'une affec-
tion cardiaque si grave, que le choc eût
risqué de l'emporter , . . Et Alexis s'en
était allé dans sa chambre. Sa mère avait
alors supplié les pensionnaires de ne plus
ramener le sujet en sa présence; du moins
pour quelques jours.
l en est resté tout nerveux,
petit. Laissons-le oublier cette e
pour une fois si pénible.
Dans son esprit qu'elle empoisonnait,
la question s'était pour la centième fois
auvre
rience
dressée: ‘Quelle fut cette expérience?
Quelle fut au juste cette entreprise à la-
quelle il a participé?” Mais, pour la cen-
tième fois, elle avait détourné les yeux.
Elle préférait croire que son Âlex, pour
avoir joué avec le feu, s'était donné une
leçon qui avait brûlé en lui les desseins
pernicieux. Ce qui l'encourageait dans
cette espérance, c'était aussi une parole
que lui avait dite Papineau. Comme elle
lui demandait pour quelle raison il avait
refusé de lui remettre le faux, ce jour
qu'elle avait tenté de le lui arracher des
mains:
— Même que ça n'eût été que pour ai-
der votre filske à réfléchir, avait-il répli-
qué, vous n'êtes pas d'avis que ça valait
la peine, madame Velder? Je sais bien que
la peur de l'enfer passe après l'amour de
Dieu, mais ça .., “Je suppose que chacun
marche d’après son coeur”, avait-il ajouté
mentalement,
Le geste de remettre le billet l'avait li-
béré de complications où il était en train
de s'engager. Il en était revenu insensi-
blement, l'égard d'Alexis, à l'attitude
qu'il avait choisie le jour où le petit hom-
me déclina de façon si grossière la situa-
tion qu'il était en mesure de lui obtenir.
I1 lui eût été facile d'évoquer l'incident
et de donner à croire aux autres Eve por-
tait rancune au jeune Velder. Mais rap-
peler cette offre de travail, ç'eût été rap-
peler qu'Alexis avait préféré travailler
pour M. Côté. Désireux de ne pas ajouter
au chagrin de Mme Velder, Philidor lais-
sait plutôt croire à une antipathie de
natures. On ne s'aime pas, Ça finit là. A-
lexis, d'ailleurs, ne le p uait pas à
l’ämabilité, Un matin que Papineau lui
cédait Ja salle de bains, le jeune homme
avait dit sa gratitude, mais avec des mots
brefs, à peine articulés, comme la fillette
réciterune fable en tortillant sa robe. De-
puis, il se tenait à l'écart de Papineau. La
chose lui était relativement facile: il n’a-
vait qu’à rester dans sa chambre. C'est là,
d'ailleurs, qu'il s'isolait, depuis la fin de
son aventure. Il lisait, lait des cigaret-
tes et souhaitait à Frisé Côté dix-huit ans
de pénitencier,
M. Sicotte, tel que convenu, avait retenu
cinq places pour la messe de minuit au
collège Mont-St-Jean. Vers minuit moins
le quart, Mme Velder, Mlle Laviolette,
Florence, M. Sicotte et Papineau se met-
taient en route sous un ciel vibrant d’étoi-
les. Alexis avait refusé carrément de se
joindre au groupe. Pour ne pas l'entendre
railler les curés, sa mère n'avait pas dis-
cuté sa décision.
Quand la porte se fut refermée, un mo-
elleux silence tomba sur les choses. Alexis,
dans l'ombre du salon, 1 ement regar-
da le sapin tour à tour s'allumer, s'étein-
dre, se rallumer. On eût dit une bête d’A-
pocalypse, à la respiration lumineuse.
Une heure et demie plus tard, il y avait
dans la maison autant de lumière que de
tapage. Sauf Elise, qui était allée entendre
la messe à la cathédrale, avec Marcel, tous
étaient au pied de l'arbre. Papineau, mai-
tre des cérémonies, genou en terre, cueil-
lait les paquets que Florence distribuait.
— Madame Velder! clama-t-il,
“Qu'est-ce que Ça peut-être?" — “Moi,
je pense que je devine!” — ‘Je vous gage
que c'est telle chose!” — “Non, ç'a plutôt
l'air de ceci!” Etc. ..,
— De la part de ma Liseke, oh! mon
Dieu, vraiment, quel présent pour une fois
magnifique!
— Torpinouche, le bedu sac! Et des
gants!
— Et ma Lise qui n'y est pas! Je ne sais
pas l’'embrasser, cette chère enfant.
Papineau tendit sa joue,
— Encore une fois Mme Joséphine Vel-
der, cria-t-il au milieu des rires; et cette
fois, de la part de tout le monde ensemble!
Et pendant que vous vous débattez avec
la ficelle d'or et le pauses rouge, v'là quel-
que chose pour Mlle . . “Dorothée, Doro-
thée, c'est mon nom d'haptême”, chanta
le boute-en-train.
— Pour moi? Mon Dieu, je m'attendais
si peu .….
— Ock! ock! ock! voyez donc ça, chers
amis que vous êtes! Un grille-pain ,.,.
. automatique, compléta M. Sicot-
te, de qui était venue la suggestion (sur le
grille-pain de la pension, il s'était brülé
les doigts une demi-douzaine de fois).
on Dieu, monsieur Papineau 4. .
— Mademoiselle Florence Gaut !
Quoi donc, mam'selle “Laquenouille”?
— ya qu c'est très généreux de vo-
tre part: de la lotion et de la poudre pour
le bain.
— Bah! bah! bah! bah! —— Le suivant,
on va aîtendre, c'est pour Elise, Monsieur
son frère, dans ce cas-là!
Il se hâta de présenter le paquet à Flo-
rence. Mais la jeune fille était occupée à
ouvrir le sien: lotion et poudre, elle aussi,
mais d'un parfum différent, Mme Velder
| prit des mains de Papineau le cadeau d’A-
|lexis: elle le lui remit en souriant. (“Ma-
!
dame Velder!”) Elle avait prié pour lui
|avec tant de ferveur, pendant la messe,
que yans le moindre doute ça se converti-
rait, dans son coeur à lui, en bonnes réso-
lutions . ..
— Je le répète: Madame Velder! Et en-
core une fois mademoiselle Gauthier! Et
|encore une fois mam'selle: Dorothée!
— Ste-Apolline!
(A suivre)
-
.
1
6
C'est presque une gageure —
en ces temps troubles où l'uni-
vers est encombré de guerres et
e persécutions — de produire
un livre ravissant de poésie et
de paix.
Georges Duhamel n'ignore
de pas “la très misérable
umanité” comme il écrit quel-
que part. On ne peut être plus
sensible que lui à tou ce qui souf-
fre. Mais justement, il applique
ici toute la délicatesse de son âme
à des objets que le monde moder-
ne ne regarde plus, ivre qu'il est
de vitesse et de pratique. Le
grand et célèbre académicien, pé-
tri de culture scientifique et lit-
téçaire, cultivé — pourrait-on di-
re =— jusqu'au bout des ongies,
explore son jardin, qu'il Ÿa vi-
siter de très bonne heure le ma-
tin.
“Il est des jardins savants, ri-
ches, impassibles, pleins d'orgueil,
qui sont beaux je veux dire à
peu près beaux, depuis le matin
jusqu'au soir. On peut toujours
venir et l'on en a pour. son argent:
fleurs, feuillages et perspectives.
Ce ne sont pas ces jardins-là que
je préfère.
“J'aime les jardins incertains,
capricieux et peut-être lunati-
ues. ..
“Parfois, réveillé par le jour,
et par les querelles des moineaux,
je me précipite au jardin. Et je
sens que j'arrive trop tard. On
ne m'attend plus. Le feu d'arti-
fice est tiré. La minute délicieu-
se déjà s'éloigne dans l’abime.
Les gouttes de a rosée sont bues.
Les fleurs, fécondées, pensent à
leur déclin. Je marche dans les
allées: je n’y reçois que des con-
doléances. Le verbascum, conci-
liant, dit: “Reviens demain. Nous
recommencerons demain et nous
penserons à toi. Ne manque pas
ton entrée en scène. Sois exact
et vigilant”.
“Je veux bien être exact: mais
c'est très difficile, car la minute
admirable se déplace chaque jour.
Parfois, j'arrive avant les prodi-
ges. Il me suffit de patienter. Le
jardin n'a même pas l'air de me
voir. Il se recueille, il médite. Il
est en prières. Une capucine me
glisse un conseil charitable: “Ne
bouge pas. Reste où tu es. C'est
une place excellente. Dans un
instant, le nuage que tu vois, là-
bas, va glisser sur la droite. Au
moment précis où le soleil se dé-
gagera des vapeurs, le jardin tout
entier chantera sa plus belle chan-
son. Tous les pétales seront vus
par transparence. Après quoi, la
journée se terminera tant bien
que mal. Patiente donc, et garde
l'oeil ouvert!” (page 75)
M. Duhamel garde l'oeil ouvert,
avec malice et ironie, sur la lima-
ce, le puceron, l’araignée, le ver-
misseau mangeur de livre, la
mouche irritée, le chien et le
chat, l'érable et le jasmin, la clé-
matite et la citrouille, les climats
“sourcilleux’”’, la tomate “sans
La vie des LIVRES
et des LETTRES
lecture de tous les bons livres est comme une conversation
plus étudiée, en loquelle
honnêtes gens, une
défiance” dont la peau trop ten-
due finit par éclater, la courge
énorme: ’
“Le pied de courge qui pros-
père sur le tas de compost don-
nerait, après les épreuves élimi-
natoires imposées par la nature,
une bonne douzaine de fruits. Le
jardinier a des principes: il sa-
crifie onze de ces fruits. Le dou-
zième devient énorme. Il nous
montre l'image honteuse et pres-
que répugnante du profiteur frau-
üuleux, On cherche de l'oeil, en
passant, la grosse chaîne d'or sur
ce ventre”. (page 146)
La nature, il faut la regarder
et l'aimer. Malgré toutes les bêti-
ses qu'ont pu “rossignoler'” les
romantiques, la nature est un
grand livre d'instruction:
“Comme je plains ces hommes
savants qui n'ont jamais entendu
se lamenter un vallon, pleurer
un boqueteau, chanter un lys,
quereller deux arbres voisins, sou-
pirer le gros rocher perdu dans
le fourré sauvage. Et si l'on me
disait que les choses, que les êtres
parlent et chantent et rêvent en
moi, je répondrais que c'est déjà
grande merveille, Mais je sais,
mais je sens que tous les êtres
du monde ont une manière à eux
de prendre conscience d'eux-mê-
mes et mon seul rôle, le moment
venu, est de traduire tout cela
dans le langage des hommes”.
(page 187)
Ecoutons-le décrire les arbres:
“J'aime la manière’ sage et pa-
tiente que les arbres ont de gran-
dir. Certains, comme les acacias,
vont assez vite en besogne; d'au-
tres, cnmme les noyers, deman-
dent longue réflexion. Mais ils
ne s'abandonnent pas à la folle
improvisation. Ils travaillent avec
le temps. S'ils sont libres par
chance, et s'il ne leur faut pas
compter avec trop d'adversaires.
ils prennent bien vite leur for-
me. Puis, d'année en année, ils
atteignent la taille que leur a
fixée la nature et ils ne la dé-
passent jamais. Il existe de très
rage arbres. I1 n'existe pas d’ar-
res démesurés. C'est bon pour
les hommes de perdre à tout ins-
tant le sens de la mesure, d’édi-
fier de trop grandes maisons, de
trop grands bateaux, de \ trop
grands empires. Les arbres ne
sont pas gardés contre la prospé-
rité, mais ils sont asséz bien gar-
dés contre la folie”, (page 136)
“Que la brise vienne à se lever
et j'écoute chanter les arbres. Ils
n'ont pas tous la même voix, Le
bouleau, le peuplier, dont la feuil-
le est longuement et finement pé-
donculée, frémissent au moindre
soupir. Ce sont les plus musiciens
des arbres de notre vallée. Le
marronnier a une bonne et forte
voix qui se marie assez bien avec
celle des chiens de garde. Les sa-
pins, aux feuilles aiguës, font une
musique plus délicate. Dès les
premières gouttes de pluie, le ca-
talpa résonne, avec ses feuilles
Viennent de paraître
Aux Editions Fides
Le communisme athée
par le R. P. D. LEVACK, C.SSR.
Vous avez sans douie lu bon
nombre d'ouvrages sur le com-
munisme. Combien vous ont don-
né une idée exacte Ge cette dac-
trine? Trop souvent, vous avez
regretté l'absence d’un volume
d'une exposition plus simple, plus
concise. Le R. P. Levack a voulu
condenser l'essence du communis-
me dans une série de questions
et de réponses où sont précisés
les traits saillants de la doctrine
communiste. Afin de rendre son
travail plus efficace, indispensa-
ble en cercle d'étude, l'auteur a
suivi le plan de l’encyclique “Di-
vini Redemptoris” sur le commu-
nisme, la précisant et l'expliquant
au besoin.
Tout comme Pie XI dans son
encyclique, le R. P. Levack fait
oeuvre constructive; après un
énoncé succinct des erreurs con-
tenues dans la doctrine commu-
niste, il expose en contre-partie
la doctrine sociale de l'Eglise, la
seule qui sauvegarde réellement
les droits et la dignité de la per-
sonne humaine. Suivent l’'énumé-
ration de différentes tactiques à
utiliser dans la lutte contre le
communisme et quelques pages
sur l’armée des militants catho-
liques dans cette lutte.
Aux Editions Fides
Éd À 73
Dom Paul Bellot, 0.s.b., célèbre
architecte bénédictin, auteur d'un
traité sur l'art intitulé: “Propos
d'un bâtisseur du bon Dieu”, ré-
cemment publié chez Fides dans
la collection des “Cahiers d'Art
Arca',
Des notes explicatives termi-
nent le volume. Toutes révèlent
certains aspects fort intéressants
de l’histoire du communisme et
de ses protagonistes. Les derniè-
res pages sont consacrées aux ré-
vélations de la sainte Vierge à
Fatima (Portugal). Elles sont une
invitation pressante à obtenir du
Ciel, par la prière et la péniten-
ce, le triomphe de l'Eglise sur le
communisme,
Le communisme athée est un
ouvrage de 110 pages, édité chez
Fides. Prix par la poste: $0,40.
Bulletin de l'Académie
L'Académie canadienne-françai-
se assemblée en comité de i
tique recommande, après étude,
ce qui suit: Comment indiquer le
secteur postal?
Dans une adresse, après Mont-
réal, le secteur postal peut être
indiqué de la façon suivante:
Montréal (6).
Mais la coutume française, no-
table dans: Paris (8e), pour ex-
primer l'arrondissement, appelle
la lettre e après le chiffre. Cette
façon d'écrire est certainement
référable et plus conforme à la
ogique.
C'est celle que l'Académie «ca-
nadienne-française croit devoir
recommander.
On écrira donc de préférence:
Montréal (6e).
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Un beau livre sur le
Congrès Marial
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Messagère de Dieu
par Jean d'Orléans
vivre jour par jour le plus grand
événement religieux dont on ait été
témoin ou Canada, et le merveil-
leux vryoge de Notre-Dame du Cap
depuis son sanctuaire jusqu'ou
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206 pages, 28 magnifiques hors-textes: $1.25; (relié: $2.25)
(per la poste: $1.35; relié: $2.35)
Le Bestiaire et l’Herbier
charnues, comme un tambour În-
nombrable. La feuille du titleul
est tendre, presque molle: elle ne
ténorise pas; elle excelle aux con-
fidences”. (page 138)
Le livre de Duhamel serait in-
complet s'il ne nous parlait de ces
animaux du Bestiaire qui s'appel-
lent les hommes. Lisez cette pa-
ge de délicatesse raffinée:
“Les petits enfants sont partis.
Ils sont allés chercher le soleil
qui nous méprise et la mer qui
nous ignore. Notre monde fami-
lier a perdu tout aussitôt le sens
et la couleur, le mouvement mê-
me, pourrait-on croire. À quoi ser-
vent désormais les remorqueurs
et les chalands qui patientent de-*
vant l’écluse? Pour qui l'automo-
trice rouge lance-t-elle, dans la
vallée, son cri pareil à la trom-*
pette du jugement? L'oiseau qui:
frappe à coups de bec sur le trone
du peuplier, il n'intéresse plus
personne. Et le limaçon rose qui,
sort de son trou pour humer la
pluie nouvelle, qui va l'honorer
d'un regard?
“Les pe enfants sont partis,»
Toute la maison sonne creux.!
Noûs n'aurons plus, désormais, .
aucune excuse sérieuse pour goût
ter le moindre plaisir. Et s'il nous
arrive encore de nous réveiller
la nuit, nous serons obligés de”
enser à des choses absurdes, à
a guerre qui rôde et grogne, à:
la misère universelle, à !l'ambis,
tion criminelle des maitres, à lai
servilité des foules, au menaçant
avenir, à cette vie sans issue, à
toutes les douleurs qu'un souffle
de petit enfant tient magiquement
en respect”. (page 66)
I] faut peut-être chercher le
couronnement de ce chef-d'oeu-
vre dans le paragraphe où Duha-
mel chante sa patrie, le coin de
l'Ile-de-France où il est né, pa-,
ragraphe que nous citons pour
terminer:
“J'aime tout au mondeget l’Al-
pe et l'Océan. Mais c'est ici, dans
cette Ile-de-Frante transie, sous
cet azur menacé, timide, inquiet,
c'est ici que j'ai tout découvert et
tout appris. C'est ici que j'éprou-{
ve, avec le plus de courage, d'a-
mertume et de joie, l'ineffable
tourment d'être”. (page 150)
Paul Gay, ptre,
Père Paul GAY, cs.sp,
Président du Service de Presse
du diocèse d'Ottawa.
(1) G. Duhamel — de l'Acadé-,
mie Française — Le Bestiaire et
l'Herbier, Paris. Mercure de Fran-
ce — 1948 —— Distribué au Canada”
par les Editions Variétés.
“Faitesca,..
et vous vivrez!""
S'adressant à tous, Jésus dit:
Si quelqu'un veut venir après.
moi, qu'il se renonce à lui-mé-
me, prenne sa croix chaque jour
et me suive, Car celui qui vou-
dra sauver sa vie la perdra et
celui qui perdra sa vie à cause
de moi, la sauvera. (Le 9, 23-24)
Les obstacles qui empêchent
les hommes de s'attacher à No-
tre-Seigneur ce sont: l'amour
des plaisirs, l'amour des riches-
ses, l'amour de la gloire. Vou-
loir suivre le Christ, c'est re-
noncer à ces trois amours, par
vonséquent souffrir un pen.
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